
Alain Armand savait que la question allait arriver sur le tapis alors il a court-circuité la presse en abordant lui même le sujet "concernant mon cas personnel, le pourvoi en cassation est déposé, je suis éligible donc oui, je suis candidat aux élections municipales à Saint-Denis en mars 2020" a-t-il commencé avant de poursuivre "j’ai vécu cela comme une injustice, de l’acharnement". Regardez l’interview d’Alain Armand sur le sujet :
Alain Armand candidat aux élections municipales malgré sa condamnation à 10 ans d’inégibilité #LaRéunion #Politique pic.twitter.com/7JY2zyc35n
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) November 13, 2019
Le conseiller départemental présente ensuite sa liste nommée "changer Saint-Denis ensemble". "Sur les 55 noms, seuls cinq assument ou ont déjà assumé un mandat électoral" rappelle Alain Armand avant de prôner l’ouverture, ni une union de la gauche, ni une union de la droite "c’est un rassemblement de compétences de gens qui ont un vrai ancrage dans les quartiers".
Durant cette conférence de presse, un nom est revenu régulièrement : Gilbert Annette. Alain Armand n’a pas été tendre avec le maire du chef-lieu "aujourd’hui, on peut dire que monsieur Annette est le summum de la déception. Il a un rapport au pouvoir qui pose problème, il n’aime pas les employés communaux, il n’aime pas les gens. En deux mandats, il a fait de Saint-Denis une ville qui a un retard considérable." Regardez l’interview d’Alain Armand :
Alain Armand n’est pas tendre avec Gilbert Annette #LaRéunion #Politique pic.twitter.com/gXlqKWPT4C
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S’il se dit détaché de toute alliance, Alain Armand n’est pas contre des soutiens des pontes de la politique locale, regardez :
Alain Armand affirme vouloir sortir des clivages politiques gauche/droite et s’oppose aux unions de droite ou de gauche " ça n’a aucun sens " mais il n’est pas contre le soutien des ténors de la #politique locale #LaRéunion pic.twitter.com/Cb9bp3uLM2
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Malgré l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête, Alain Armand a donc décidé de mener la bataille des municipales. S’il assure être seul sur scène, on ne sait pas ce qui se dit en coulisses…
Pour rappel, en février dernier, le conseiller départemental avait été relaxé par le tribunal correctionnel, mais le parquet avait fait appel de la décision.
Le vice-président du Conseil départemental avait donc dû se défendre à nouveau, cette fois, devant la cour d’appel le 10 octobre 2019. Alain Armand était accusé de prise illégale d’intérêts. Alors qu’il était président de la Sodiac (Société dionysienne d'aménagement et de construction), dans le même temps, une société de conseil dont il était le gérant réalisait du consulting pour la Sobefi, actionnaire de l’un des projets immobiliers de la Sodiac.
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