Mieux connaître, préserver et valoriser la biodiversité des vanilliers dans les régions tropicales européennes. Tel est l'objectif du projet de recherche Vabiome, dont les partenaires, venant de Tahiti, de Guadeloupe, de Guyane, de La Réunion, de Paris et de Mayotte, se sont réunis entre le mardi 6 et le vendredi 9 mars 2012 au pôle de protection des plantes à Saint-Pierre.
Les équipes se sont rassemblées pour la première fois pour présenter leur savoir-faire et démarrer le travail selon les trois axes du projet. Dans un premier temps, elles vont s'attacher à recenser et étudier la biodiversité de la vanille, via des prospections en forêt ou en plantations, essentiellement en Guyane et en Guadeloupe. Suivra ensuite une étude de la diversité génétique, qui devrait déboucher sur la dernière étape, à savoir l'amélioration de la qualité de la vanille cultivée.Pour chaque territoire impliqué dans le projet Vabiome, il est question de mieux connaître, préserver et valoriser sa vanille. Pour La Réunion et Tahiti, il s'agit surtout d'améliorer la qualité de la vanille (arôme et résistance aux maladies). Pour la Guyane et la Guadeloupe, il s'agit de démarrer ou relancer une production, mais aussi de préserver les espèces sauvages dans leur milieu naturel, comme pour Mayotte. La Réunion, quant à elle, offre un outil de travail pour étudier la biodiversité des vanilliers : une collection regroupant plus du quart des espèces connus à ce jour.
j'habite en guyane ou je cultive de la vanille si vous voulez me contacter nesitez pas