Épreuves du baccalauréat - Le gouvernement met en place des mesures anti fraudes

La Réunion n'est pas une grande tricheuse

  • Publié le 31 mai 2013 à 03:52

La Réunion ne serait pas une grande fraudeuse aux épreuves du baccalauréat. Selon le rectorat, ils étaient quatre élèves à avoir essayé de tricher en 2012 et à s'être faits attraper. Au niveau national, 419 ont été pris la main dans le sac. Par ailleurs, afin d'empêcher toute tentative de fraude, à moins de deux semaines de la première épreuve, le gouvernement français a déployé une batterie de mesures. Dans son collimateur : les téléphones portables. L'objectif : éviter la répétition de fuites qui avaient entaché la session du baccalauréat 2011.

Un camarade qui répond aux questions par SMS, un cours entier écrit dans des copies de brouillons, un regard un peu trop appuyé sur la copie du voisin mais surtout l’utilisation de son smartphone.... Toute l'année, les élèves trichent lors des devoirs d'histoire, français, mathématiques ou toute autre matière qui nécessite d'apprendre. Si lors de contrôles ordinaires, le risque est limité, durant l'épreuve du baccalauréat, frauder peut coûter cher.

Lors des épreuves de 2012, à La Réunion, quatre élèves s'y sont risqués contre sept en 2011. Selon le rectorat, deux ont été blâmés. Les deux autres ont eu l’obligation de ne pas passer d’examen visant à l’obtention du bac pendant un an. En revanche, contrairement à 2011, il n’y a aucune interdiction d’inscription dans un établissement public dispensant des formations post-bac pendant 5 ans.

Au niveau national, l’an dernier, 419 fraudes ont été détectées. Selon Le Point, sur ces fraudes, "166 étaient liées à l'usage du téléphone portable, une centaine à la traditionnelle antisèche, 46 à des tentatives de communication entre candidats, 30 encore à l'utilisation de documents non autorisés et 7 à des usurpations d'identité".

Conséquences : cette année encore, la guerre aux tricheurs au baccalauréat est déclarée. C’est un tout un arsenal de mesures qui est déployé par le gouvernement.

Ainsi, des détecteurs de téléphones portables seront mis en place dans 30 académies de France contre 5 en 2012. Des détecteurs, dont le nombre et ni les emplacements n'ont été précisés par le ministère de l’Éducation nationale. Seule indication, rapporte Le Point, ils sont chargés de "détecter un téléphone allumé, que ce soit un smartphone ou un vieux Nokia".

Autres mesures : l’inscription des sanctions sur le livret scolaire. Un candidat pourra également être poursuivi même après la délivrance du diplôme, note le journal. Diplôme qui pourra lui être retiré en attendant les résultats de l'enquête.

Enfin, avis aux petits malins qui auraient l’idée de frauder. En cas de flagrant délit, ils peuvent risquer jusqu'à 5 années d'interdiction de passer un examen.

Rappelons que le coup d'envoi des épreuves du bac sera donné le lundi 17 juin avec de la philosophie. Les élèves des filières générales et technologiques enchaîneront ensuite un marathon d'épreuves, de l'histoire-géographie aux mathématiques en passant par les langues jusqu'au 28 juin.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
Kernavalen
Kernavalen
10 ans

Quatre tricheurs l'an dernier dans notre département. On est donc juste dans la moyenne (416 tricheurs sur 101 départements)