Une vingtaine de gérants de stations-services se sont rassemblés ce jeudi 17 octobre 2013 devant la préfecture, afin d'interpeller le ministre des Outre-mer Victorin Lurel sur son projet de décret visant à réguler les prix des carburants dans les départements ultramarins. Vers 10h20, à l'arrivée du ministre sur place, une délégation de trois membres du SRESS (syndicat réunionnais des exploitants de stations-services) a été reçue pour aller à sa rencontre et engager un dialogue. Suite à cet éhcnage avec le ministre, les gérants de stations ont décidé de mettre fin à leur mouvement de grève ce jeudi soir à minuit.
11 heures : les gérants de stations-services sortent satisfaits de leur échange avec le ministre. "Il a pris la décision de nous recevoir, cela montre qu’il a le sens de la communication et qu’il veut dialoguer, c’est une bonne chose", confie Gérard Lebon, président du SRESS. Concernant le projet de décret sur les prix des carburants, "Victorin Lurel a reconnu un manque de communication et nous a affirmé qu’il allait y remédier", ajoute-t-il. "Il nous a également confirmé que le décret tel qu’il avait été rédigé était retiré et que les gérants ne seront plus impactés directement. Nous sommes rassurés, mais inquiets aussi. Nous demandons de rester informés et nous resterons vigilants", souligne encore le président du SRESS.
Suite à cet échange, les gérants de stations-services ont annoncé la fin du mouvement de grève pour ce jeudi, à minuit.
10h20 : à l’arrivée du ministre, une délégation de 3 personnes du SRESS (syndicat réunionnais des exploitants de stations-services) est reçue en préfecture pour dialoguer avec Victorin Lurel.
10 heures : une vingtaine de gérants de stations-services se sont rassemblés devant la préfecture. Ils attendent Victorin Lurel de pied ferme pour lui faire part de leur opposition au projet de décret visant à réguler les prix des carburants dans les départements ultramarins. Solidaires également du mouvement des chefs d’entreprise et de leur " alerte incendie " concernant la baisse des exonérations de charges, ils se sont symboliquement équipés d’un extincteur.
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