Elle doit rejoindre son époux dans un hôtel proche de la tour Eiffel

Anne-Marie Collomp est arrivée à Paris

  • Publié le 19 novembre 2013 à 09:39

Anne-Marie Collomp est arrivée en France ce mardi 19 novembre 2013 vers 9 heures 30 (6 heures 30 à Paris). Accompagnée de sa soeur Gilda Marbois, de son frère Jean-Paul Breda et de Valérie Auber, amie de la famille, elle a été accueillie par des membres du Quai d'Orsay. Ils avaient décollé de La Réunion à 22 heures ce lundi soir. A leur sortie de l'aéroport d'Orly, les proches de Francis Collomp ont pris la direction d'un hôtel de la tour Eiffel où l'ex-otage réside depuis ce lundi.

À son arrivée sur le sol hexagonal, Anne-Marie Collomp affichait toujours ce sourire qui ne la quitte plus depuis dimanche, masquant toutefois une certaine appréhension avant de revoir son époux pour la première fois depuis onze mois. Dans un tel contexte, quels peuvent être les premiers mots échangés ? "Je t'aime mon chéri, tu ne repartiras plus jamais", répond Anne-Marie Collomp.

Après avoir quitté l'aéroport, les proches de Francis Collomp vont enfin rejoindre l'ingénieur français dans un hôtel proche de la tour Eiffel où il réside depuis hier. "Ensuite je l'emmènerai manger un civet de sanglier dans un restaurant réunionnais que l'on connaît", confie son épouse.

Petit à petit, les proches de l'ingénieur réalisent qu'ils vont enfin retrouver celui qu'ils recommencent à appeler "Francisco", comme avant son enlèvement au Nigeria. Ils sont venus les bras chargés de mangues, de letchis, de boucané et se préparent à lui offrir une grande fête réunionnaise.

Pour rappel, l’ex-otage est arrivé tôt ce lundi matin à Paris. Et le scénario de son évasion se fait de plus en plus précis. L’homme s'est préparé méthodiquement à ce jour, en entretenant sa forme physique avec un véritable entrainement de sportif : le Français marchait 10 à 15 kilomètres par jour, en tournant en rond dans sa cellule. Fin stratège, il écrivait régulièrement dans un carnet de route, comme pour analyser et attendre le bon moment.

Sur iTélé, Denis Collomp a précisé ce lundi que son frère "avait préparé le terrain en affaiblissant le fil de fer qui verrouillait sa cellule." Il écoutait aussi la radio, pour être capable de comprendre le dialecte local. C'est au moment de la prière quotidienne que le Français s'est évadé. Un laps de temps de 15 minutes, suffisant pour prendre la fuite.

Une fois libre, l'homme de 63 ans a soigneusement évité les zones urbaines pour ne pas être repéré et est parti en marchant pour ne pas attirer l'attention, avant d’arrêté un taxi-moto au bout de 5 kilomètres pour être emmené au poste de police le plus proche.

C’est au commissariat de Kaduna, au nord du Nigéria, que Francis Collomp a pu ensuite contacter l'ambassade française qui a pris le relais des opérations.

Avec Mahdia Benhamla, de Paris, pour www.ipreunion.com

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