
En effet, considérant que la Région Réunion n’a pas été informée du dépôt du recours par Eiffage, le tribunal administratif a jugé la requête d’Eiffage irrecevable, soulignant que la collectivité était en droit de signer les marchés.
Le juge des référés estime également que les motifs de la Région Réunion, concernant l’éviction d’Eiffage de l’attribution des marchés de la nouvelle route du littoral au groupement Vinci-Bouygues, sont "suffisamment circonstanciés".
Pour rappel, Eiffage TP contestait notamment le fait que le conseil régional ait signé le contrat avec le groupe Vinci-Bouygues alors qu'un recours avait été préalablement déposé. "Le tribunal administratif a été saisi le vendredi 25 octobre et les marchés ont été signés le lundi 28 octobre. Il est établi de manière certaine que la Région n’était pas dans l’ignorance de cette saisine. Elle ne pouvait signer", avait indiqué, lors de l’audience du 21 novembre dernier, Me Yann Aguila, avocat d’Eiffage TP, citant l’envoi de SMS.
La société dénonçait aussi l’irrégularité un groupement Vinci/Bouygues. "Le code des marchés publics stipule que les groupements sont autorisés sous réserve du respect des lois de la concurrence. Il faut qu’ils soient justifiés par des considérations techniques et économiques. Ces deux entreprises (Vinci et Bouygues) ont exactement le même savoir-faire et peuvent réaliser seules ces ouvrages ", avait expliqué Me Yann Aguila.
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