Depuis ce lundi 2 décembre 2013, les agents du Service de transports maritimes de Mayotte sont en grève pour réclamer le départ du directeur Christian Corre. Le trafic entre Petite-Terre et Grande-Terre se retrouve ainsi fortement perturbé, ne fonctionnant que sur réquisitions de la préfecture, paralysant tous les secteurs de l'île. Une situation qui devrait se reproduire ce mardi, aucune sortie de crise ne pointant pour l'instant à l'horizon, selon France Mayotte Matin.
Les effets de la grève des agents du STM se sont immédiatement fait sentir ce lundi 2 décembre. D’après France Mayotte Matin, il aura fallu attendre 7 heures pour voir la première barge prise d’assaut afin d’effectuer la traversée entre Petite-Terre et Grande-Terre. "Une marée humaine s’est précipitée vers le bateau et l’a investi, dépassant largement le nombre maximum de passagers fixé à 327", écrit le quotidien mahorais. Une cohue qui s’est reproduite le soir pour effectuer le chemin inverse.
Ce sont ainsi tous les secteurs de l’île qui ont tourné au ralenti. "Les amphidromes ont pour leur part été inexistants de toute la journée, paralysant l’économie et les approvisionnements", explique France Mayotte Matin, indiquant également que l’aéroport avait lui aussi souffert, un avion d’Air Austral prévu au décollage à 15 heures ayant dû être reporté à 18h25.
Pour envisager une sortie de crise, les grévistes attendent le retour du président du conseil général, Daniel Zaïdani, absent du département ce lundi et seul décisionnaire dans ce dossier. Le départ du directeur Christian Corre est toujours la seule et unique revendication des grévistes, mais celui-ci est actuellement la seule personne compétente à pouvoir occuper ce poste.
Ce mardi encore, seul le jeu des réquisitions préfectorales devrait permettre un semblant de liaison entre Petite-Terre et Grande-Terre.
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