Ce mercredi 4 décembre 2013 est le dernier jour pour les enseignants en poste à Mayotte afin de signifier s'ils souhaitent demeurer sur l'île ou bien retrouver leur académie d'origine. Alors que les fonctionnaires avaient protesté virulemment pendant 4 semaines contre l'imposition des indemnités d'éloignement en menaçant de partir, 80 % des enseignants ont formulé une demande pour rester, selon France Mayotte Matin.
Le mardi 12 novembre dernier, au plus fort du mouvement de protestation, les fonctionnaires avaient simulé un départ massif de l’île en organisant une marche jusqu’à l’aéroport. Mais cette menace de vider l’île de ses forces vives n’a pas fait reculer le gouvernement, restant ferme sur l’imposition des primes d’éloignement à partir de 2014.
Quelques semaines plus tard, les fonctionnaires – en tout cas les enseignants – semblent bien moins enclins à vouloir quitter l’île. En effet, d’après France Mayotte Matin, 80 % d’entre eux ont formulé auprès du vice-rectorat une demande pour renouveler leur contrat, le journal mahorais soulignant que "malgré l’imposition des indemnités d’éloignement, l’attractivité du territoire (...) est toujours bel est bien là".
L’intersyndicale n’a toutefois pas renoncé au combat contre ce nouveau dispositif fiscal, demandant au gouvernement de "répondre aux revendications qui lui ont été présentées avant le retour des vacances de Noël". Selon France Mayotte Matin, "le ton pourrait monter de nouveau, peut-être, après les fêtes de fin d’année, soit aux alentours de la mi-janvier".
www.ipreunion.com