Le vendredi 28 mars 2014, la frégate de surveillance Nivôse, appartenant aux forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI), a secouru deux pêcheurs comoriens à la dérive dans le canal du Mozambique. À bout de force, les deux hommes étaient perdus depuis le 18 février, après avoir chaviré lors d'une tempête. Au bout de 40 jours de calvaire en mer, c'est un petit miracle qu'ils aient pu rester en vie et être secourus.
"Le 28 mars, au coucher du soleil, alors que la frégate de surveillance Nivôse (FAZSOI) navigue plein Nord à 18 nœuds, un veilleur aperçoit une minuscule embarcation à 2 miles nautiques (3,7km)", raconte un communiqué des FAZSOI. Il poursuit : "Le bâtiment réduit aussitôt sa vitesse et met le cap sur ce qui semble être une barque à la dérive. Une équipe de visite est envoyée à sa rencontre. Un quart d’heure plus tard, les marins du Nivôse découvrent à son bord deux personnes physiquement épuisées qui éclatent en sanglots alors qu’elles arrivent au terme de leur calvaire."
Les deux hommes dérivaient ainsi depuis le 18 février, après avoir chaviré lors d’une tempête. "Le matériel de pêche étant perdu, ils n’eurent d’autre choix que d’abandonner leur moteur pour pouvoir retourner la barque. S’en suivirent 40 interminables jours de dérive le long du canal du Mozambique", détaille les FAZSOI, qui expliquent que " pour survivre, ils ont bu l’eau saumâtre que la pluie avait laissé au fond de l’embarcation et mangé ce qu’ils trouvaient : poissons, algues, tortues qu’ils pouvaient attraper à main nue."
"Lorsque la frégate Nivôse les a repérés et secourus, ils étaient à 180 nautiques (soient plus de 330 km) de la côte la plus proche. Cette rencontre providentielle leur a certainement sauvé la vie", indique également le communiqué.
"Ces deux comoriens ont été recueillis à bord du Nivôse et ont pu bénéficier, à la suite d’une douche et d’un examen complet par la médecin et son infirmière, de nourriture et de repos. Leur embarcation a été hissée sur la plage arrière du Nivôse qui a pu reprendre sa mission de surveillance maritime à la suite de cette opération de sauvetage", conclut-il.