
Dès ce jeudi matin, avant même l’énoncé du verdict de la cour de cassation, Cyrille Hamilcaro avait donné "rendez-vous en 2019". Soit dans 5 ans, le temps de purger sa peine d’inéligibilité prononcée par la cour d’appel en janvier 2013, et donc confirmée par la haute juridiction, dans l’affaire "Surgine Fontaine".
Le conseil municipal de Saint-Louis devra donc se choisir un nouveau maire lors d’une élection prévue la semaine prochaine. Selon toute vraisemblance, c’est l’actuel premier adjoint, Patrick Malet, qui devrait s’asseoir dans le fauteuil de premier magistrat de la ville.
Cyrille Hamilcaro et Surgine Fontaine, ancienne secrétaire de direction à la CIVIS, avaient été poursuivis respectivement pour recel et escroquerie suite à la vente fictive de terrains communaux destinée au financement de la campagne du premier nommé pour les élections cantonales de 2004. Ce jeudi matin, lors d’un point presse, Cyrille Hamilcaro a lui simplement évoqué une "négligence".
Si le feuilleton judiciaire de cette affaire s’est terminé, le maire démissionnaire de Saint-Louis n’en a pas fini avec les ennuis judiciaires. La cour de cassation doit désormais examiner une autre affaire, celle de la pépinière, dans laquelle il avait été condamné à 10 mois de prison avec sursis, 86 000 euros de dommages et intérêts et 3 ans d'inéligibilité (les peines d'inéligibilité ne sont pas cumulables, ndlr) en première instance en septembre 2011, une peine confirmée en appel en novembre 2013.
L’affaire remonte à l’année 2002. Cyrille Hamilcaro, alors maire de Saint-Louis, avait loué, au cours de sa mandature, un terrain à un couple d’exploitants agricoles afin d’y installer une pépinière. Un terrain dont le montant de la location, soit plus de 1 300 euros par mois, était bien supérieur à la valeur estimée.
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la justice française donne le vertige...