Le Parti communiste réunionnais a souhaité ce jeudi 18 septembre 2014 réagir au vote de confiance dont a fait l'objet le gouvernement Valls-II. Soulignant que l'exécutif ressort affaibli de cette épreuve, le PCR s'est surtout étonné du vote des députés réunionnais : aucun n'a voté contre. Un symbole fort de sens pour Yvan Dejan, qui redoute un accord entre Huguette Bello et le Parti socialiste pour les élections cantonales et régionales. Le secrétaire général de la formation politique assure pour sa part qu'il est prêt pour les prochaines échéances, malgré les dernières difficultés rencontrées par le PCR.
Vous avez vu le discours de politique générale de Manuel Valls. Qu’en avez-vous pensé ?
Globalement, il n’y a rien de neuf pour La Réunion. C’est la confirmation d’une ligne qui est l’austérité. Il ne compte pas changer de feuille de route. Un des députés réunionnais du groupe PS aurait pu s’abstenir pour donner un signal et réclamer un infléchissement de la politique tenue. Par ailleurs, ce vote de confiance montre que le gouvernement sort affaibli comparé à celui du 8 avril. Le nombre de voix obtenues laisse présager des difficultés pour l’exécutif, ne serait-ce par rapport au budget 2015 et au projet de loi de finance sur la sécurité sociale. La situation s’aggravera en France, et encore plus à La Réunion.
Quel sera l’objectif du PCR d’ici 2017 ?
Nous prenons au pied de la lettre ce que le premier ministre a dit : relancer le combat pour l’égalité dans la république. Ce sera notre cheval de bataille pour les prochaines échéances, car nous avons eu des précisions sur le calendrier électoral. Les cantonales sont dans moins de 6 mois, et les régionales auront lieu fin 2015. C’est une étape intermédiaire avant 2017, et vu la situation actuelle, on voit bien que le pouvoir sera en très grande difficulté. On pourrait assister à une répétition générale des résultats des municipales et des européennes.
Avez-vous déjà pensé à votre tête de liste pour les régionales ?
Compte tenu du mode de scrutin pour les cantonales : 25 cantons, un scrutin bi-nominal… On sera présent partout, c’est notre vocation. Pour les régionales, on réfléchit, mais nous pensons une élection après l’autre. Il n’est pas question d’anticiper sur fin 2015 avant d’aborder sérieusement les élections cantonales.
Comment abordez-vous ces élections ?
Pour dire les choses comme elles sont, et sans rien cacher à la population, nous venons de vivre une période extrêmement difficile au sein du parti : contexte de division interne, contexte de politique du gouvernement qui ne nous a pas arrangé car nous avions été assimilés à l’exécutif… Le fond était de se mettre d’accord sur un projet et François Hollande n’a pas tenu ses engagements. L’opinion n’a pas compris et nous en avons payé les conséquences. Maintenant, il s’agit de démontrer qu’entre les communistes et les socialistes, ce n’est pas la même chose.
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Viser les fonctionnaires, c'est-à-dire des salariés, c'est diviser le camp des travailleurs. Viser les fonctionnaires permet au P"C"R d'épargner les patrons. Moins de revenus pour les fonctionnaires n'apportera pas un euro de plus aux travailleurs du privé. Au contraire cela va dans le sens des intérêts du patronat qui réclame à corps et à cri la baisse de la masse salariale.
Et puis en militant pour la fin de la prime de vie chère des fonctionnaires, le PCR crache sur son propre passé puisque en 1953 Raymond Vergès avait soutenu la grève des fonctionnaires réunionnais pour bénéficier de la prime de vie chère que seuls touchaient les fonctionnaires métropolitains à cette époque. En 1953 la fédé réunionnaise du PCF revendiquait les mêmes droits, les plus élevés, pour tous les travailleurs. En 2014, elle veut réinstaurer une nouvelle discrimination entre les anciens fonctionnaires qui continueront à bénéficier de cette prime et les nouveaux qui en seront privés. Le PCR est devenu en 60 ans un allié du patronat et un parti réactionnaire !
il serait sensé que ce monsieur se rapproche rapidement de castro et consorts pour lui donner le remède efficace contre la démagogie en politique; il n'a pas réalisé qu'un mélanchon sûr de ses performances après le défilé à la bastille a pris une dérouille mortelle finissant en pleurant sur les photos de Marine, pratiquement convaincu qu'il lui faudra changer de métier. Le socialisme, le communisme : 2 thèmes qu'il faudra définitivement exclure de la gestion des peuples au 21è siècle; les chinois et les russes ont clairement compris...ce serait bien que le P.C.R lui paye uns formation accélérée au pays du bô mao et staline le pape des abrutis; il pourrait même aller saluer Kim Jung II par nostalgie
Rien qu'en regardant la commune de sainte-Suzanne..... pouahhhhhhhhhh !