Immigration clandestine

Des tombes sauvages sur le bord des routes mahoraises

  • Publié le 5 décembre 2014 à 11:45

Du fait d'une pression migratoire toujours plus intense, un phénomène "particulièrement inquiétant pour la santé publique" a fait son apparition sur l'île aux parfums, relate France Mayotte Matin ce vendredi 5 décembre 2014 : des "inhumations sauvages" qui fleurissent au bord des routes, avec tous les risques sanitaires que cela implique.

Du fait de "l’activation progressive du droit commun, les règles ont changé notamment en matière de rites mortuaires", explique France Mayotte Matin. "Le corps d’un défunt n’est plus transporté par les pompiers mais par une entreprise de transports posthumes et les prestations sont facturées pour le cercueil, la mise en bière lorsqu’elle est nécessaire, etc. Ce type d’obligation n’est malheureusement pas à la portée de tout le monde et de facto, elle est régulièrement contournée avec des inhumations sauvages", poursuit le quotidien mahorais.

Ces inhumations "ne pouvant se faire sur des terrains privés, communaux autres que les cimetières où il faut montrer patte blanche en ayant présenté les papiers nécessaires, les endroits sont donc recherchés". C’est ainsi qu’il est "devenu courant de trouver les sépultures sur le bord des routes nationales à quelques centimètres de la chaussée", décrit France Mayotte Matin, soulignant que "la pratique se répand sans qu’il soit permis de savoir si les défunts présentent des risques de maladies, de contagions..."

Le journal insiste : "Pour éviter d’avoir à effectuer les démarches administratives, ou d’avoir à déclarer un mort pour les sans-papiers craignant les ennuis et les reconduites, la formule de l’enterrement sauvage est devenue légion un peu partout." Une situation qui pourrait devenir inquiétante, puisque "ces tombeaux ne sont pas gardés, préservés et les chiens errants déterrent parfois les cadavres comme à Koungou la semaine dernière", écrit France Mayotte Matin, concluant : "Les risques bactériologiques sont là, juste à côté bien souvent des enfants qui partent à pieds à l’école..."

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1 Commentaires
NR
NR
9 ans

Depuis l'occupation illégale par l'état français de cette ile Comorienne, des milliers de comoriens sont privés du droit de circuler librement dans leur territoire depuis l'indépendance des Iles Comores.
Mais au lieu de dénoncer cette occupation illégale et criminelle, l'auteur de cet article évoque le cas d'inhumation "sauvage" des victimes de cette politique coloniale française, condamnée maintes fois par les instances de l'union Africaine et les Nations Unies.
Mais cette france, prétendu pays des droits de l'homme, n'est elle pas la première à le fouler au pied?