La municipalité a porté plainte contre X

"Je tue Charlie" tagué sur la mairie de Cambuston

  • Publié le 19 janvier 2015 à 14:26

Dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 janvier 2015, la mairie annexe de Cambuston a été vandalisée. Plusieurs tags ont été inscrits sur le bâtiment dont : "Je tue Charlie", "Donne travail Virapoullé" ainsi que des insultes adressées aux forces de l'ordre. Plusieurs débuts d'incendies ont été constatés par les agents de la municipalité. Un cabinet médical situé non loin a également été tagué avec des messages similaires. La commune a porté plainte contre X. La police nationale et scientifique est venue constater les dégâts, tandis qu'une enquête est en cours. (photos Yannick Pitou/RTL Réunion)

"C'est de la connerie, c'est tout. Y'a pas grand chose à dire. On voit surtout que le gars n'a pas été assidu à l'école vu sa manière d'écrire violeur." A Cambuston, où la mairie annexe a été vandalisée avec des tags contre Charlie Hebdo et les forces de l'ordre, les habitants interrogés par RTL Réunion prennent les choses avec beaucoup de philosophie. Ce n'est pas la première fois que le bâtiment est dégradé avec des inscriptions de ce type.

Mais pour la première fois, ces messages sont en rapport direct avec l'actualité. De quoi attirer l'attention des médias, et effrayer quelque peu les agents de la municipalité. "En tant qu'élue j'ai rassuré les agents qui travaillent dans les locaux en espérant que ce soit ponctuel. Ces personnes ont voulu faire passer un message et j'ai aussi un message à leur faire passer : il y a d'autres moyens de communiquer ce qu'ils ont à dire", souligne Nadège Cantalia-Tegali, adjointe chargée de la réussite éducative.

"Je pense qu'il a voulu faire son intéressant. Les mots sont choquants, mais je ne pense pas que ce soit contre Charlie Hebdo. C'est juste pour faire de la polémique", estime pour sa part l'une des habitantes du quartier. Au milieu des menaces contre l'hebdomadaire et des insultes destinées aux forces de l'ordre, un tag ressort du lot "Donne travail Virapoullé".

"Cela montre qu'il y a un travail de fond à mener sur le terrain. C'est un problème récurrent sur tout le département", note Nadège Cantalia-Tegali. L'adjointe assure pourtant que quatre élus sont disponibles quatre fois par semaine pour des entretiens avec les administrés. Et ce, avec ou sans rendez-vous. "Nous entendons cette détresse et au lieu de donner des contrats aidés nous nous engageons dans une démarche d'accompagnement du jeune vers l'insertion professionnelle", précise-t-elle. Quoi qu'il en soit, la mairie a été vandalisée et plusieurs débuts d'incendies ont été constatés par les policiers. La municipalité a décidé de porter plainte contre X, une enquête est en cours.

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2 Commentaires
daaazibao
daaazibao
9 ans

@Fox : entièrement d'accord. J'en veut pour preuve les antécédents des assassins des ces derniers temps (entre autres). Des casiers judiciaires épais comme la bible ou le coran (au choix) et un système pénitentiaire, judiciaire et policier laxistes.
Et la Taubira qui veut encore diminuer les peines et augmenter les remises de peines... les années qui viennent sont prometteuses!

FOX
FOX
9 ans

....Et Nadège !.......ce n est que.....des cranes creux !......quand je vois ce qui se passe,je commence à regretter.....une certaine époque !! .....si vous voyez ce que je veux dire......ou la discipline passait par le baisement, le totochement et la rigueur !!.....ah oui chabouk té fé mal.....