Ce vendredi matin 24 avril 2015, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin s'attaque au dossier requin. Après une réunion à la sous-préfecture de Saint-Paul en présence d'une grande partie des acteurs concernés, elle a pris la direction de Saint-Gilles pour découvrir, en mer, les dispositifs de sécurisation. Autant de déplacements accompagnés par des manifestants venus crier leur colère.
- 11h40 : La ministre des Outre-mer doit donner une conférence de presse très attendue, où elle doit annoncer certaines mesures concernant la gestion du risque requin.
- 11h30 : Retour au port pour George Pau-Langevin, accueillie de nouveau par des manifestants, toujours accompagnés de pancartes "Stop au massacre" ou "Rend a nou la mer". La ministre quitte Saint-Gilles sous les sifflets pour rejoindre la sous-préfecture de Saint-Paul. Les forces de l'ordre sont toujours présentes en nombre pour éviter tout débordement.
- 11h20 : Une mise en situation opérationnelle est organisée sous les yeux de George Pau-Langevin, avec la présence de vigies requin immérgées ou encore la présentation d'un système d'alerte avec corne de brume et fumigènes.
- 11h10 : Lors d'une sortie en mer au large des Roches Noires, la ministre des Outre-mer assiste à une présentation des méthodes de sécurisation des zones de baignade et de surf. Patrick Florès, adjoint de Saint-Gilles, Ludovic Courtois, secrétaire général du comité des pêches, ou encore Nicolas Le Bianic, chargé du risque requin auprès de la préfecture, lui expliquent les dispositifs prévus dans le cadre des "zones expérimentales opérationnelles". Quant à Fabienne Couapel-Sauret, elle insiste lourdement sur le rôle jugé "capital" de la Région dans la gestion du risque.
- 11 heures : À l'arrivée à Saint-Gilles, un échange - cordial mais vif - a lieu entre la ministre et Fabienne Couapel-Sauret, vice-présidente du conseil régional chargée du risque requin, au sujet des compétences et de la responsabilité des uns et des autres. L'élue régionale déplore notamment "une mise en oeuvre trop lente des mesures" et plaide pour que l'État "accentue ses efforts financiers".
- 10h40 : La réunion s’achève à Saint-Paul. George Pau-Langevin quitte la sous-préfecture sous les sifflets des manifestants pour prendre la direction du port de Saint-Gilles.
- 9 heures : un groupe de manifestants se forme devant la sous-préfecture, brandissant une banderole "Stop aux massacres 974". Un autre protestataire s'est muni d'une pancarte "Une île sans la mer", tandis que certains ont interpellé George Pau-Langevin au cri de : "Madame la ministre, tu aimes les enfants ?".
- 8h45 : Début de la rencontre entre George Pau-Langevin et les acteurs du risque requin. Autour de la table, représentants de l'État, de la Région, des communes, du comité des pêches, de la ligue de surf, de l'IRD, de la réserve marine et de certaines associations d'usagers de la mer sont présents.
- 8h20 : À quelques minutes de l’arrivée de la ministre des Outre-mer, la tension est palpable entre certains représentants d'associations. Le vice-président de PRR, Yann Delmas, et Jean-Bernard Galvès, porte-parole d'un collectif d'associations environnementales, s’opposent notamment sur la question des drumlines."Adresser à l’ensemble des médias et aux municipalités un courrier et dire que déployer des drumlines proches des activités est dangereux : ces propos sont mensongers", a lancé le premier. " Depuis trois ans, vous avez toujours les mêmes personnes qui s’expriment. La grande majorité des gens qui souhaiteraient s’exprimer ne sont pas là aujourd’hui. Il y a des centaines de Réunionnais qui ont monté des pages facebook, qui ont reçu des milliers de j’aime, beaucoup plus que toutes ces associations-là, et ceux-là ne sont pas présents aujourd'hui !", a répondu le second.
- 8h00 : Dans la foulée des mouvements de colère ayant suivi le décès du jeune Élio, les autorités craignent de nouvelles manifestations à l’occasion de la venue de la ministre à Saint-Paul ce vendredi pour s'attaquer au dossier requin. Pour éviter tout débordement, un très large périmètre autour de la sous-préfecture a ainsi été bouclé, quadrillé et interdit à la circulation, tandis que les piétons ont été scrupuleusement filtrés et les commerces vidés de leur clientèle.
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Ben rekin i manz do moune. Et là c'est pas cher.