Intercommunalités

Krishna Damour prône la fusion de la CASUD et de la CIVIS

  • Publié le 23 mai 2015 à 15:30

Krishna Damour, président du Collectif pour le développement de la micro-région Sud, profite de la crise à la CASUD pour rappeler sa revendication de fusionner l'intercommunalité avec la CIVIS (communauté intercommunale des villes solidaires du Sud) pour "des raisons de cohérence de développement dans le cadre d'un plan global".

Le Collectif pour le développement de la microrégion Sud a tenu à réagir, ce vendredi 22 mai 2015, sur la "crise politique que traverse la CASUD". Krishna Damour, président du collectif, déplore les conséquences de cette crise sur la population du sud, soulignant que le fonctionnement de la collectivité "est au point mort puisque le budget primitif de cet EPCI pour l’année 2015 n’est toujours pas voté". 

Pour ce dernier, "les conséquences directes de cette mésentente politique, c’est le ralentissement du développement du sud, qui va encore souffrir de son retard structurel". Evoquant la possible mise sous tutelle de la CASUD, le collectif appelle tous les membres concernés à "dépasser leurs étiquettes politiques pour s’entendre".

Pour Krishna Damour, cette "crise politique que traverse la CASUD (…) nous permet de rouvrir le débat d’une grande et unique EPCI pour des raisons de cohérence de développement dans le cadre d’un plan global". En effet, ce dernier dénonce l’existence de deux établissements public de coopération intercommunale (CIVIS et CASUD), avec respectivement 205 millions d’euros pour 2015 pour l’un et 124 millions d’euros engagés en 2014 pour l’autre. Pour "continuer de financer des investissements identifiés comme des repères structurels, il faut se regrouper", estime-t-il.

"Nous avons l’impression que la CASUD est gérée avec une casquette politique. Or, une communauté d’agglomération doit bénéficier d’une gestion transcendante au-delà des partis", insiste le président du collectif.

Autre argument avancé pour fusionner les deux EPCI, "la loi de la réforme territoriale, dont l’essence est la diminution des mille-feuilles administratifs". Krishna Damour compte ainsi sur les conseils municipaux, puis le préfet pour mettre en place cet EPCI unique.

Le collectif pour le développement de la microrégion Sud considère que "les enjeux sont importants", et que "nous devons sans carte politique faire en sorte que le sud soit uni autour d’une seule et grande communauté d’agglomération du sud".

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2 Commentaires
Citoyens observateurs
Citoyens observateurs
8 ans

Il est toujours à l'ouvrir? Dur pour lui de réaliser qu'il n'intéresse personne!

CHABAN
CHABAN
8 ans

.."dépasser leurs étiquettes politiques pour s’entendre"....

Si les élues ont besoin de dépasser les étiquettes Mr Damour en est un spécialiste....