Avant de se rendre à Saint-Benoît, la ministre de l'Éducation nationale a fait un passage à l'université de La Réunion, sur le campus du Moufia. Elle y a notamment annoncé la création de 57 postes d'enseignants supplémentaires à La Réunion pour la rentrée 2015.
"La Réunion est un territoire sur lequel on travaille beaucoup sur chacune de nos politiques éducatives", a souligné Najat Vallaud-Belkacem, mettant tout d’abord en avant la réforme de l’éducation prioritaire. "Dans la nouvelle carte, on se retrouve à La Réunion avec 60 % des écoliers et des collégiens qui seront dans des réseaux d’éducation prioritaire, ce qui signifie qu’on met vraiment le paquet sur ce territoire", a-t-elle déclaré.
Mais surtout, la ministre a annoncé un renfort des effectifs de professeurs pour la prochaine rentrée scolaire à La Réunion. "Alors que la démographie est à la baisse, ce qui aurait dû conduire à retirer un certain nombre de professeurs, j’ai le plaisir de vous annoncer que nous avons 57 créations ici, parce que nous avons voulu tenir compte de la situation sociale de ce territoire", a-t-elle confié.
"Clairement, on peut dire que le gouvernement investit dans la jeunesse réunionnaise, parce que nous estimons qu’il n’y a que par l’éducation que ça peut passer", a insisté Najat Vallaud-Belkacem.
Auparavant, la ministre de l'Éducation nationale - qui également profité de cette visite pour défendre sa réforme du collège - a participé à un déjeuner au restaurant universitaire, autour des thèmes de "l'enseignement supérieur, de la vie étudiante, des services civiques à l'université, de l'éducation prioritaire et de la formation des enseignants." Elle était notamment entourée de Rémy Darroux, sous-préfet délégué à la cohésion sociale et à la jeunesse, du recteur Thierry Terret, du président de l'université Mohamed Rochdi, mais aussi d'Helno Eyriey, président de l'UNEF Réunion ou encore de Stéphane Maillot, vice-président étudiant du CROUS (UNEF).
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"Passagèrement en baisse !" pour être précis. Enfin, pour "mettre le paquet" efficacement, il faut se donner les moyens de réduire les effectifs dans les disciplines fondamentales et/ou les classes difficiles même en cours d'année ! Les "tomates pourries" d'aujourd'hui sont bien plus contaminantes que jadis !