Trois mois après l'attaque du musée du Bardo

Tunisie : au moins 27 morts dans une attaque terroriste à Sousse

  • Publié le 26 juin 2015 à 16:20

Ce vendredi 26 juin 2015, une attaque terroriste dans la ville de Sousse, dans un secteur très touristique du centre-est de la Tunisie, a fait au moins 27 morts selon le dernier bilan officiel du ministère de l'Intérieur.

L’attentat aurait visé deux hôtels de Sousse et fait au moins 27 morts et une vingtaine de blessés selon un bilan provisoire. Des Tunisiens et des étrangers figureraient parmi les victimes, tandis que "l’un des assaillants a été abattu", a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Un autre terroriste serait toujours en fuite. Selon des témoins, les deux tireurs seraient arrivés par la mer avant d’ouvrir le feu dans les deux hôtels.

En France – où une attaque terroriste a fait un mort et deux blessés ce vendredi en Isère –, une cellule de crise a été activée au Quai d’Orsay pour renseigner les familles des Français se trouvant à Sousse.

Ce nouvel attentat survient trois mois après celui contre le musée du Bardo, à Tunis, qui avait fait 22 morts dont 21 touristes étrangers en mars dernier. Depuis, le pays était en alerte maximale.

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1 Commentaires
mécoué
mécoué
8 ans

Passé le moment de stupeur, devant tant d'atrocités commises froidement et de haines exprimées de plus en plus fréquement, les explications officielles ne suffisent plus pour tenter de comprendre les motivations qui poussent autant de jeunes dans ce cycle infernal de violence, de cruauté.
Il me semble néanmoins que ce modèle de société où sous couvert de "liberté" du tout est à vendre, que l'individu n'est plus qu'une valeur marchande en permanence quête de jouissance , que l'opportunité, le piège s'érrigent en valeur; que l'image sans contrôle pénètre et envahit l'intimité des plus petits, comme des plus faibles d'entre-nous..., face à cette liste non exhautive, un certains nombre de personnes jeunes et moins ne s'y retrouvent plus, car valeurs, repères et limites à ne pas franchir, disparaissent comme rosée au soleil.
Je crois que ce résumé ant-social, plus la déliquescence des moeurs et surtout le non respect dans l'éducation et la protection des enfants, (l'adulte référent n'est plus bien souvent exemplaire), favorisent la radicalisation de ces jeunes en quête bien souvent de valeurs non putrides.
Liberté sans responsabilité dans la portée des actes induits, est criminel. Les "ismes" ne sont pas plus responsables que la démission de la société face à l'appât du gain et autres abandons ...
Suffit, nous perdons trop de jeunes, il n'y a pas d'autre alternative que de procéder à leur reconquête, en ré-assumant pleinement notre responsabilité d'adulte par un retour à : l'exemplarité, la dignité; le respect, exprimés dans les actes quotidiens.