Alimentation : une étude démonte les idées reçues

Acheter moins cher ne signifie pas manger moins bon, au contraire...

  • Publié le 25 juillet 2015 à 15:00

Une étude de l'Observatoire de la qualité de l'alimentation (Oqali), publiée ce 23 juillet 2015, démontre qu'il n'y a pas de grand écart nutritionnel entre les produits premiers prix et les grandes marques. Pour l'observatoire, l'offre de produit des distributeurs s'avère seulement moins diversifiée et moins élaborée.

Commandée par le gouvernement et les associations de consommateurs, l’étude, intitulée "Caractérisation de l'offre alimentaire, par secteur et segment de marché" fait la comparaison entre les différents types de marque. L’'Observatoire de la qualité de l'alimentation a testé plus de 16 000 références et 24 grandes familles de produits venues d'enseignes différentes, récoltées entre 2008 et 2011. Charcuteries, gâteaux, glaces, céréales, mais aussi surgelés et produits laitiers ont été testés durant trois ans.

Les rapporteurs constatent que l’offre alimentaire est moins diversifiée au sein des gammes de produits des marques distributeurs. Le consommateur a ainsi moins de choix, car les marques distributeurs vendent principalement des produits de base. Malgré ce choix restreint, les résultats montrent que les produits des marques distributeurs ne sont pas de moins bonne qualité nutritionnelle que les produits vendus par de grandes enseignes. La comparaison entre un yaourt premier prix et un yaourt d’une grande marque prouve que les composants sont les mêmes, selon l’Oqali.

Globalement, en ce qui concerne les teneurs en sucre, en lipide et en sel, il n’y a pas de différences significative et systématique entre les types de marques. Seule exception relevée, les lardons sont plus gras, pour les produits premiers prix. Même si globalement, la consommation exclusive d'aliment discount réduirait légèrement l'apport en protéine, il n’y a pas de conséquence grave car elle "n'impliquerait pas de risque de carence ou d'apport insuffisant pour le consommateur", note le rapport.

Enfin, l’étude établit que généralement, l’information nutritionnelle sur les produits est très fréquente. 90% des produits présentent un étiquetage nutritionnel. Les emballages indiquent les valeurs énergétiques, les composants tels que les lipides, les protéines et les glucides, mais également les allergènes comme le gluten, l’arachide, lactose, l’œuf ou le soja. Depuis cinq ans, les marques distributeurs et les enseignes discount font des efforts sur la qualité nutritionnelle et informationnelle. Après cet état des lieux, l’observatoire de la qualité de l'alimentation va continuer à évaluer l’évolution de la qualité nutritionnelle des produits, et voir si l’offre alimentaire s’améliore ou pas.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
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8 ans

... encore une étude et un article en faveur des grandes surfaces .. ces lobbyings contrôlent tout même la p... le nier ou l'ignorer c'est faire preuve de complaisance ... les plus démunis sont en train de crever la gueule ouverte .. soyer objectif au sens le plus large quand vous écriez sur des sujets aussi sensibles !!!!