Dans le cadre de sa campagne pour les élections Régionales 2015, Thierry Robert, tête de liste LPA, a tenu une conférence de presse, mardi 27 septembre 2015, à Saint-Paul. Un choix de localité pas si anodin, puisqu'il considère la ville comme "le berceau de la Réunion, le moteur de la Région". L'occasion pour le député-maire de Saint-Leu de rappeler son désir d'instaurer des cours d'histoire de La Réunion et de la langue créole pour réconcilier le Réunionnais avec son passé.
Pour Thierry Robert la campagne pour les Régionales 2015 est bien lancée, et elle commence à Saint-Paul, "avant de parcourir les autres communes de l’île", explique le député-maire de Saint-Leu. C’est d’ailleurs pour ça que le président du parti La Politique Autrement (LPA), a tenu à intituler ce parcours "Nos villes font la Région, ensemble nous faisons La Réunion", se targue l’élu.
Fier de sa méthode, Thierry Robert explique que Saint-Paul est une ville à la fois stratégique et historique : "elle est le berceau du peuplement de l’île, mais elle est aussi une ville bafouée, flouée, oubliée, avec une jeunesse désabusée, des élus mécontents et une population qui crie à l’injustice", surenchérit Thierry Robert.
C’est pourquoi, lui, "demain, en président de Région", l’un de ses premiers objectifs sera "d’aider, de soutenir et d’accompagner la ville", avec divers projets : le commerce, le développement touristique et "un parc d’attraction et de loisirs pensé comme un lieu stratégique dont le thème sera le peuplement de La Réunion", rêve le candidat au siège de la Région.
Et des projets pour la ville de Saint-Paul, il en a plein, comme ceux de villages artisanaux, le basculement des eaux dans les hauts ou encore revoir le pont de la Rivière des Galets et penser à de nouvelles infrastructures pour "libérer les saint-paulois qui sont aujourd’hui esclaves des embouteillages", énumère Thierry Robert.
Mais cette conférence de presse a surtout été l’occasion pour la tête de liste LPA aux élections régionales de rappeler les grandes lignes de son programme, à savoir l’importance du "Made In Réunion", et l’instauration de cours d’histoire de La réunion et de la langue créole. "Je ferai appel au Rectorat pour créer un partenariat afin de mettre en place ces cours, qui seront bien sûr facultatifs car je trouve que c’est une erreur monumentale qu’ils ne soient pas déjà dispensés aux petits Réunionnais" martèle l’élu. Pour lui c’est savoir "d’où il vient pour savoir où il va", philosophe le candidat.
La jeunesse n’est pas son seul souci, puisqu’il a évoqué à nouveau les chèques "gramoune", qu’il dit "très attendu par la troisième jeunesse". Un dispositif de bon d’achat de 5 à 10€ que les retraités pourront utiliser dans les commerces de proximité qui vendent des produits locaux, ce qui ferait "d’une pierre trois coups" explique-t-il. Cela développerait, selon lui les petits commerces qui tentent de résister aux grandes surfaces, d’encourager la production locale – viande, fruits et légumes "péi" et de donner du pouvoir d’achat aux petites retraites.
Et afin que les Réunionnais s’approprient au mieux son programme, Thierry Robert affirme qu’il sera soumis à consultation, car "on ne peut pas imposer mais consulter quand on est démocrate", soutient le député-maire de Saint-Leu.
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Sans esprit polémique, mais dans l’ensemble le réunionnais éprouve encore hélas un certains complexe dans ce qu’il est ou propose. Comment peut-il en être autrement , dès son plus jeune âge il n’a appris que tout ce qui est beau, bien, performant, vient d’ailleurs.
De plus avec les importations massives en tout genre d’après guerre, « l’âme » de la Population locale avaient été pratiquement annihilée.
Bien qu’on ne pouvait pas s’en passer : not carry, not rogail, not séga .. ; étaient bien souvent considérés comme de moindre qualité, « la goyave de l’extérieur » était préférable.
Déplorant ce conditionnement insidieux, par le biais des MJC /case et autres associations des années 70, une poignée de personnes motivées, en combattant cette « régression identitaire », a su faire prendre conscience qu’il y avait bien une tradition culturelle et un savoir faire local aussi respectable qu’ailleurs.
La réapparition de : bertel, bardeau, broderie de Cilaos, café bourbon, plantes médicinales …,proviennent des actions de terrain menées à l’époque, dans le cadre de l’éducation populaire.
Ce « réajustement » en quelque sorte identitaire se poursuit mais avec encore quelques points de blocage à déplorer.
Jusqu’à présent, aux visiteurs de passage, on propose : carry poisson ; rogail saucisse ou morue sans piment ; « l’ambré d’écosse » comme spiritueux , contrairement à « l’incolore local et ses dérivés » est proposé systématiquement à chaque réception…, on est allé jusqu’à accueillir des hôtes avec collier de fleurs à la descente d’avion ?!
Donc si un politique, par l’apprentissage dès l’école, de l’histoire, des valeurs et du savoir faire de ce département, souhaite casser le sentiment d’infériorité qui mine encore bon nombre d’entre-nous, ce ne serait que la poursuite du travail commencée par le biais des « Arts et Traditions » depuis les années 70.
Notre « sirop de canne » n’a aucune raison d’être de moindre qualité, pour ce faire tout en évitant « copiage » et nombrilisme , il faut que nous en soyons fière et le portons, comme il se doit.
Comment compte -t-il gérer la Région en habitant l'Île Maurice?
Comment compte t-il gérer la Région, gérer la mairie de ST Leu, gérer sa circonscription, et gérer en plus la mairie de St Paul à la place de son maire?
Comment compte-il résoudre l'énorme problème d'embouteillages sur Savanah?
Cambaie a déjà un village artisanale qui marche très bien!
Quel projets pour la zone balnéaire?! Visiblement ce n'est pas son dada! Peut-être pense t-il qu'à St Gilles on ne vote pas!
"Des ptits bons de 10-20 euros"!!! A n'en pas douter cela va changer grandement la vie des retraités!
Je ne suis nullement fâché, ou en désaccord avec l'histoire de mon île. Bien au contraire, elle me pousse à me hisser vers le haut!
Thierry Robert utilise des mots pour épater la galerie et séduire un éléctorat en panne ! Il oublie que le patrimoine vivant se transmet aussi, sans artifice! Au delà tout reste dans la reprise et l'enfumage!
Le "Made in Reunion" existe sou un label, celui de "nou la fe"! Vouloir en faire plus demande qu'on ait un bassin de consommateurs assez riche pour écouler toute la marchandise à prix concurrentiel!
Parce qu'on l'a attendu pour les cours d'histoire et de langue créole!...! Mouaffffff!
Et son parc (eco?) dans l'ouest (vers St Paul au hasard)... autour du peuplement de l'île? Comme une mcur?? Genre?? Vergès sort de ce corps!! Ou dit vraiment qui ou soutient!!