Meurtre de Géraldine Nauche - Rassemblement de Femmes Solid'Air

Une vingtaine de personnes et Huguette Bello dans le jardin de la Préfecture

  • Publié le 24 janvier 2016 à 15:44

Ce dimanche 24 janvier 2016, l'association Femmes Solid'Air s'est rassemblée pour rendre hommage à Géraldine Nauche, tuée d'un coup de couteau par son mari à Sainte-Marie le 21 janvier dernier. Huguette Bello, présidente de l'Union des femmes réunionnaises (UFR) est également venue porter son soutien à la cause des femmes violentées. Au coeur du discours des associations de femmes : la violence conjugale est un phénomène de société, et "un problème d'état". Par ailleurs, les obsèques de Géraldine Nauche se déroulaient ce dimanche 24 janvier 2016.

Dans le jardin de la Préfecture de Saint-Denis, c’est une vingtaine de femmes et quelques hommes qui se sont réunis contre les violences conjugales. Après la mort de Géraldine Nauche, tuée par son mari sur le parking qu’un centre commercial de Sainte-Marie le 21 janvier dernier, mais aussi après la terrible issue d’Ingrid Gonfo, morte de 120 coups de couteau assénés par son compagnon quelques jours plus tôt.

D’hommages en rassemblements, l’association des Femmes Solid’Air prend la parole, une fois de plus pour condamner les violences faites aux femmes. Les membres du bureau ont été reçus par le sous-préfet et la délégué aux droits de la femme.

À l'issue de ce rendez-vous, l'évocation des pistes de travail que la préfecture devrait exploiter pour faire l'association par les collectivités. "On a parlé de finances,  nous le sommes pas soutenues suffisamment. Nous avons actuellement de gros problèmes de sous à l'heure actuelle. On n'a jamais refusé une femme, il y a deux personne qui suivent les femmes sur le terrain, ce qui engrange beaucoup de frais de déplacements. Notre lutte devrait être reconnue. Tout reste à faire" estime Odette Poncet la présidente de Femmes Solid'Air.

Huguette Bello s'est également déplacée avant de se rendre aux obsèques de Géraldine Nauche.

"Tout cela nous révolte et Dieu sait si l'on a légiféré pour les droits des femmes. Au bout de cette législation, il n'y pas les moyens qui sont mis en place en matière de prévention, d'éducation, de moyens pour la justice, la formation. C'est la dignité des femmes qui est en cause, une valeur morale permanente, une liberté fondamentale. Tant que l'on verra classer un meurtre de femme dans la catégorie des faits-divers, on sera toujours dans la régression, la violence faites aux femmes est une affaire d'Etat, et il ne joue pas son rôle jusqu'au bout" scande Huguette Bello dans le jardin de la Préfecture.

Au coeur du message porté par les association de femmes les meurtres de femmes, encore trop nombreux "au 21 ème sicèle". Pour rappel, Ingrid Gonfo, le 8 janvier dernier, perdait la vie après 120 coups de couteau assénés par son conjoint à Villeubanne près de Lyon. Quelques jours plus tard, Géraldine Nauche était poignardée au cou par son ex-mari sur le parking d'un centre commercial à Sainte-Marie. Également, ce samedi 23 janvier, Jean-Bernard Turpin, un Réunionnais de 37, écope 20 ans de réclusion criminelle pour avoir porté 23 coups de couteau à sa femme à Dijon, en Métropole.

Enfin, Jacqueline Sauvage a été condamnée à 10 ans de prison ferme pour avoir tué son mari, après avoir subi des viols et des violences conjugales pendant 47 ans. Une pétition a été mise par un collectif de soutien à Paris, qui demande par ailleurs la grâce présidentielle à François Hollande.

www.ipreunion.com

 

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4 Commentaires
8 ans

On répète sans arrêt " Plus jamais ça" mais .....................;;;
N'oublions pas la marche blanche pour Carole au port le samedi 30

Freud
Freud
8 ans

Un psychologue disait que les crimes passionnels sont les plus grandes preuve d'amour.

8 ans

C un lache

lol
lol
8 ans

pauvre Huguette , rassemblée 20 personnes avec son association UFR et son parti PLR. la descente aux enfers après la perte de st Paul et de la Région. Elle aurait du faire appelle à Titi de St Leu