Live- Circulation rétablie au Barachois (actualisé à 13h40)

Loi travail : plus d'un millier de manifestants ont défilé dans le chef-lieu

  • Publié le 14 juin 2016 à 14:00

La manifestation contre la loi travail vient de prendre fin à Saint-Denis. Ce mardi 14 juin 2016, plus d'un millier de personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale FO, CGTR, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL. Le rendez-vous était donné au Petit Marché à Saint-Denis, à partir de 9h. L'objet du mouvement : le retrait du projet de loi travail, examiné au Sénat jusqu'au 24 juin 2016. Le cortège passera par la rue piétonne pour atteindre la préfecture, armé de drapeaux et de sifflets. Au Barachois, la circulation a été bloquée pendant près d'une heure. Elle est désormais rétablie.

13h40 : La manifestation au Barachois est terminée. La Crgt indique que la circulation est rétablie dans les deux sens.

12h30 : Un conducteur cherche à forcer le barrage des manifestants. Une petite bagarre éclate entre lui et syndicalistes. Les coups pleuvent, mais ces derniers finissent par le laisser partir.

12h20 : La circulation dans les deux sens commence à être bloquée par le cortège au niveau du Barachois. La majorité des voitures font demi-tour. La Crgt conseille aux usagers d'emprunter la RN6 Boulevard Sud.

12h10 : Les manifestants en tête de foule sont arrivés au Barachois.

11h30 : Le cortège, maintenant près de la mairie, entame sa dernière ligne droite vers la préfecture. Saiper, Fsu, Cgtr, Solidaire, Unef, Fo : les manifestants affichent drapeaux et tee-shirts aux couleurs de leurs syndicats.

10h30 : En marche sur la voie piétonne, ce sont désormais plus d'un millier de manifestants qui sont en marche, encadrés par les forces de l'ordre. Un nombre plus conséquent que lors des dernières manifestations. "On demande toujours la même chose, le retrait de la loi" martèlent les syndicalistes. Helno Eyriey, président de l'Unef ne mâche pas ses mots : "On considère que cette loi est scandaleuse et surtout nocive. On assiste à la suppression d'acquis sociaux qu'on a, pour la plupart, depuis cinquante voire cent ans!". Il concède une "petite déception" face au peu d'engouement qu'ont sucité les précédents jours de mobilisation. Mais, du côté des étudiants, il se félicite de les voir participer alors que la fac "est en pleine période de rattrapages" et que les vacances approchent. "On ne perd pas espoir" conclue t-il.

Du côté de la Cgtr, l'espoir est toujours vif : "Le gouvernement est en train de laisser pourrir la situation volontairement et il va le payer cash aux prochaines élections" estime Stéphane Pecorini, membre du syndicat. A l'instar du président de l'Unef, il souligne que "le Sénat grignote peu à peu tous les acquis sociaux en vigueur depuis près d'un siècle". Il s'insurge : "Des amendements sont votés dans les couloirs, on ne peut pas continuer comme ça".

Au Saiper, les enjeux électoraux sont évoqués : "Ca fait forte pression sur le gouvernement, des concessions seront faites, c'est sûr" affirme Cécile Cheze, secrétaire adjointe du syndicat.

10h00 : Plus d'une centaine de personnes sont réunies près du petit marché, à Saint-Denis. Armés de drapeaux et de sifflets, ils sont prêts à arpenter les rues du chef-lieu jusqu'à la préfecture.

Pour rappel, le texte est entre les mains du Sénat, à majorité de droite, depuis ce lundi 13 juin. Jusqu'au 24, la loi travail sera examinée, tandis que plusieurs centaines d'amendements ont déjà été déposés. Dans les rues de Saint-Denis, l'intersyndicale FO, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et FIDL appellent à la mobilisation pour tenter de contrer le projet de loi El Khomri. Bien que l'engouement soit sur le déclin à La Réunion, les Nuit Debout continuent de se mobiliser à l'instar de quelques membres syndicaux. Sur cette manifestation nationale, les acteurs publics et privés ont appelé à la mobilisation.

Par ailleurs, des perturbations sont à prévoir au niveau des services municipaux de la Possession. Les transports scolaires, la restauration, la garderie, l'accueil périscolaire ou encore la surveillance des enfants à la mi-journée ne seront pas assurés. La commune indique par ailleurs dans un communiqué qu'il est nécessaire pour les parents de prendre leurs précautions et d'appeler dès 7h00 ce matin, les établissements scolaires et les crèches.

Pour rappel, cette loi est l'objet de discordes entre l'Etat et les syndicats, se traduisant par de lourdes perturbations en métropole, bloquant transports en commun,  raffineries et centrales nucléaires.

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