[AUDIO] La FDSEA dénonce une "prise d'otage" et réclame une sortie de crise

3e journée de blocage à Bois-Rouge: Les planteurs en colère réclament leurs aides

  • Publié le 21 septembre 2016 à 10:46

Ce mercredi 21 juillet 2016, l'usine de Bois-Rouge est à nouveau bloquée par une centaine d'agriculteurs, à l'appel de la CGPER. Si des négociations ont eu lieu la veille à Saint-André, elles n'ont pas abouti sur un accord. Les planteurs, qui réclament le versement dans les temps des aides de l'État, menacent de reconduire le mouvement ce jeudi. Dans le même temps, la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs tenaient se rassemblaient à la plateforme de Beaufonds, à Saint-Benoît, pour dénoncer une "prise d'otage", des planteurs.

"Hier, on a trouvé une entente mais il reste un point primordial : le fameux paiement des mesures agro-environnementales (MEA)" s’indigne Krishna Damour, porte parole de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion). Depuis ce matin, une centaine d’agriculteurs bloque à nouveau l’usine sucrière de Bois-Rouge. Ils réclament le versement des aides de l’État dans les temps.

Ce mardi, les agriculteurs ont pu avoir une "date de paiement pour l’aide économique à la production". Elle devrait être versée entre le 1er et le 3 octobre. Mais "cela n’arrange pas la situation", martèle la CGPER, qui menace de reconduire le mouvement ce jeudi s’ils n’obtiennent pas gain de cause. "Le paiement des MEA doit être versé depuis 2015. Il manque 1 million de budget selon le Ministère ! On ne peut pas accepter cela, on doit travailler, on a besoin de sous. Les impôts sont en train de tomber et on ne peut pas attendra à chaque fois" déplore la confédération.

La FDSEA réclame une sortie de crise

Dominique Gigan, secrétaire général de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA), dénonce quant à lui la méthode choisie par la CGPER. S'il explique lui aussi regretter que les aides n'aient pas été versées à l'ensemble des agriculteurs et éleveurs de La Réunion, il déplore que le blocage des usines ne touche que les planteurs. "Ce n'est pas l'usine qui paye l'ICHN, le blocage ne fait que fragiliser un peu plus notre trésorerie", ajoute-t-il.

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