[LIVE] Radicalisé, l'auteur de l'attaque était visé par une enquête antiterroriste

Attentat sur les Champs-Elysées - Trois proches de l'assaillant en garde à vue

  • Publié le 21 avril 2017 à 14:24

Ce vendredi 21 avril 2017, au lendemain de l'attentat sur les Champs-Elysées, un conseil de défense s'est réuni autour de François Hollande à 10h (8h Heure de Métropole). Le premier ministre Bernard Cazeneuve a appelé à l'unité du pays : "rien ne doit entraver (le) moment démocratique" de la présidentielle. Trois proches de l'assaillant ont été placés en garde à vue.

14h53 - Un mot manuscrit défendant "Daech" a été retrouvé près de l'assaillant, indique une source proche de l'enquête à l'AFP.

Un Coran a également été retrouvé dans le véhicule où se trouvait Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, lorsqu'il a pris pour cible les policiers, ont indiqué des sources proches de l'enquête. Comme l'a révélé BFMTV, un papier avec les adresses du commissariat de Lagny (Seine-et-Marne), de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et des adresses d'armureries a aussi été découvert dans la voiture, a indiqué l'une des sources.

11h41 - Trois membres de l'entourage de l'assaillant sont en garde-à-vue, indique à l'AFP une source proche de l'enquête

11h35 - Depuis l'Elysée, Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a souligné vendredi à l'issue d'un Conseil de défense réuni autour de François Hollande à l'Elysée que "rien ne doit entraver (le) moment démocratique" de la présidentielle avant d'en appeler à "l'unité" du pays, sans annoncer de nouvelles mesures de sécurité.

 

 

"Rien ne doit entraver ce moment démocratique fondamental pour notre pays", a déclaré le Premier ministre sur le perron de l'Elysée, en appelant "à l'esprit de responsabilité et à la dignité de chacun" et exhortant à ne pas "céder à la division et encore moins à l'outrance", au lendemain de l'attentat qui a tué un policier sur les Champs-Elysées à Paris.

11h30 - L'homme qui a été signalé par les services belges aux enquêteurs français comme possiblement impliqué dans l'attentat sur les Champs Elysées, s'est rendu de lui-même dans un commissariat d'Anvers. L'homme signalé par les Belges "est-il lié de près ou de loin à ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées? Je ne peux pas vous le dire et en tout cas, il est trop tôt pour le dire, il y a un certain nombre d'informations à vérifier", a déclaré sur Europe 1, Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

 

 

Pour rappel, ce jeudi 20 avril 2017, un policier a été tué à l'arme automatique et deux autres gravement blessés sur les Champs-Elysées à Paris. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. L'État islamique a rapidement revendiqué l'attentat.  "L'auteur de l'attaque des Champs-Elysées dans le centre de Paris est Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'Etat islamique", a écrit Amaq, l'agence de propagande de Daech (l'acronyme de l'Etat Islamique en arabe). Il est né en décembre 1977 à Livry-Gargan. Il seraitn fiché S et défavorablement connu de la DGSI, notamment pour des faits de violences à l'encontre des policiers.

"Radicalisé, l'assaillant présumé était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers. Il avait été arrêté le 23 février, avant d'être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l'enquête. Il avait déjà été condamné en 2005 à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire sur un policier, un élève gardien de la paix et le frère de celui-ci, en Seine-et-Marne" écrit lci.fr

 

 

Ce que l'on sait de l'attentat ici

Le live de l'attaque ici

www.ipreunion.com avec l'AFP

 

guest
0 Commentaires