[VIDÉOS-AUDIO] Deux lycéens décédés et une adolescente grièvement blessée (actualisé)

Saint-André - Après l'horreur, l'émotion

  • Publié le 26 septembre 2017 à 17:59
  • Actualisé le 26 septembre 2017 à 18:09

Une voiture fauchait ce lundi 25 septembre 2017 en début d'après-midi des lycéens en face de l'ancienne gendarmerie de Saint-André, à proximité du lycée Sarda-Garriga. Une jeune fille et un jeune homme de 16 et 17 ans décédaient des suites de leurs blessures. Une autre jeune fille également âgée de 17 ans était grièvement blessée avant d'être transportée au Centre hospitalier Nord de Bellepierre, à Saint-Denis. Son pronostic vital n'est plus engagé. Tous les trois étudiaient à Jean-Perrin. Le chauffeur auteur de l'accident n'était pas alcoolisé au moment du drame. Il était placé en garde à vue. Ce mardi 26 septembre, au sein de ces établissements scolaires, l'émotion gagnait les élèves comme les parents d'élèves.

 

Une minute de silence se déroulait à Jean-Perrin vers 9h30. Le recteur Vêlayoudom Marimoutou se déplaçait également. Les cours n'avaient pas lieu en début de matinée. Le proviseur ni aucun membre du personnel ne voulaient s'exprimer après cette tragédie. Deux cellules d'aide et de soutien sont ouvertes dans l'établissement ainsi qu'à Sarda-Garriga.

Rencontré, un surveillant confirmait que plusieurs élèves s'y sont déjà rendus afin de rencontrer des psychologues. Certains d'entre eux restent marqués par l'événement qui se déroulait à 15h30 ce lundi. C'est le cas de ces deux jeunes filles.

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Le fils de Marguerite lui apprenait le drame de ce lundi en lui téléphonant. Écoutez le témoignage de cette maman, également membre du conseil d'administration du lycée Jean-Perrin. Elle se retient pour ne pas pleurer.

Selon la maman, le comportement sur la route de certains conducteurs constitueraient un danger. D'après elle, à la sortie des cours, à 17 heures, les adolescents doivent se dépêcher afin de prendre leur bus, en partance quelques minutes seulement après la fin des enseignements.

 

 

Sur les lieux de l'accident, on trouve encore les débris de l'Audi du jeune conducteur. On peut aussi apercevoir des traces de sang en plein milieu de la chaussée. Des scène de désolation où l'on peut observer des pièces de voiture. Et de l'autre côté, des bougies installées par des badauds. Maryline, une autre mère de famille, ne pouvait pas travailler ce mardi matin, trop affectée par le drame.

Elle déposait deux fleurs en hommage aux victimes près de l'ex-gendarmerie où doit être construit le futur commissariat saint-andréen. Écoutez son témoignage et celui de Marguerite qui présente ses solutions afin de renforcer la sécurité aux abords de l'établissement de son fils. Découvrez-les.

 

Badrane Hafidou, lui, est lycéen. Chaque matin, il se rend en cours en vélo et préfère éviter la route principale qu'il juge trop dangereuse. Regardez sa réaction.

 

 

Le quartier où se trouve les deux lycées reste sous le choc. Le temps semble même comme suspendu. Après l'horreur, la place est à l'émotion. Aussi bien chez la communauté éducatique que chez les parents d'élèves ou leurs enfants.

Pour rappel

En comptant les deux victimes de ce lundi après-midi, 40 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route depuis le début de l'année. Le dernier accident ayant couté la vie à plusieurs jeunes remonte au 11 décembre 2014. Cinq étudiants étaient tués par une voiture folle à proximité du campus universitaire du Moufia. La sixième victime, une jeune fille, est gravement blessée. Elle survivra. En septembre 2015, le jeune conducteur auteur de ce dramatique accident a ensuite été condamné à a été condamné à 5 ans de prison, dont 2 ans de sursis.

ts/www.ipreunion.com

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