Préparez-vous au mieux

La saison cyclonique 2017-2018 officiellement lancée

  • Publié le 15 novembre 2017 à 19:32
  • Actualisé le 16 novembre 2017 à 09:39

La saison cyclonique a officiellement été lancée ce mercredi 15 novembre 2017. Elle se poursuit jusqu'au mois d'avril à La Réunion. Si Météo-France prévoit une saison plutôt calme, tous les acteurs de la sécurité sont pourtant mobilisés et se parent à toute éventualité. Après le passage de l'ouragan Irma sur les Antilles, les services de l'Etat et de sécurité civile, tout comme les météorologues rappellent le caractère dévastateur que peut avoir un cyclone sur une terre habitée, après une saison 2016-2017 très calme en la matière. (Photo d'archives - Cyclone Béjisa)

Il faut se tenir prêt. Depuis Bejisa en 2014, La Réunion n'a pas connu de phénomène cyclonique majeur. Une raison pour réenclencher les rouages de la prévention, afin de ne pas se faire surprendre par un cyclone, tant du côté des particuliers que des professionnels de la sécurité.

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Ce mercredi 15 novembre, date à laquelle est officiellement lancée la saison cyclonique, Météo-France conviait tous les acteurs concernés pour une ultime réunion, afin de rappeler les dispositions que prévoient le plan ORSEC Cyclone (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile), le dispositif Vigicrues, mais aussi le plan de vigilance concernant les évènements météorologiques dangereux. Ce dernier, à la différence du plan ORSEC, peut s'appliquer sur une zone délimitée du Département. Une alerte orange ou rouge s'étend quant à elle sur l'ensemble du territoire.

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Aucun système de l'envergure de Dina - balayant l'archipel des Mascareignes avec des vents de près de 300km/h - n'a frappé La Réunion depuis 2002. "Les mémoires s'effacent", et les bons gestes doivent être réadoptés, afin de ne prendre aucun risque. A la vue de l'ouragan Irma, frappant les Antilles en septembre dernier, une préparation optimale s'impose. Si faire des réserves d'eau, de nourriture, se munir de piles et de bougies restent dans les habitudes collectives, il ne s'agit pas des seules précautions à prendre à l'arrivée d'un cyclone. Dans une interview réalisée en direct ce mardi, le lieutenant-colonel Manuel Kremer, chef opération à l’état-major de zone, en charge de la coordinaton du plan ORSEC au sein du centre opérationel de la préfecture en cas d'alerte cyclonique, fait le point. 

Pour rappel, un cyclone n'est pas une simple tempête. Les vents, couplés de fortes précipitations peuvent causer d'énormes dégâts. David Goutx, directeur interrégional de Météo-France Océan Indien, prévoît pourtant une saison plutôt faible en terme de formation de système. Ce qui n'est pas synonyme d'un risque moindre. Mais au fait, comment font les météorologues pour savoir combien de dépressions se formeront durant cette saison ?

 

 

Les météorologues, passionnés par ces évènements pourtant destructeurs, commencent à travailler avant même leur formation. Le but : informer au mieux la population et les services de sécurité pour une gestion efficace de la crise provoqué par un cyclone sur le terrain.

 

 

Pour rappel, ce n'est pas parce que l'oeil du cyclone provoquent des accalmies notables, qu'il faut laisser retomber sa vigilance. En alerte rouge, les habitants ne doivent pas mettre le nez dehors, à l'exception peut-être des journalistes, pour permettre une information en continu...

En période cyclonique, restez informés via le site de la préfecture de La Réunion (www.reunion.gouv.fr) et par les services de Météo-France (www.meteofrance.re).

jm/www.ipreunion.com

 

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