Une trentaine de victimes et leurs soutiens étaient rassemblées ce mardi 21 novembre 2017 devant la préfecture de Saint-Denis. Les victimes des deux médicaments vont être entendus par les pouvoirs publics dans la journée.
"On ne demande pas grand-chose, si ce n'est qu'ils entendent notre douleur" explique Berthe Seewathian, porte-parole du mouvement venu se présenter devant la préfecture ce mardi 21 novembre. Victime du Médiator et de la nouvelle formule du Levothyrox, elle sera entendue dans la journée lui a indiqué le service de communication de la préfecture.
Accompagnée par d'autres malades touchées par les effets secondaires des deux médicaments, Berthe s'est dit "satisfaite qu'il y est plus de monde que lors du dernier rassemblement", même si elle avoue que "les gens se mobiliseront réellement quand ils se mettront à la place des victimes". La colère était très présente chez certaines victimes venues manifester ce matin :
Berthe, porte-parole du mouvement : "On est entrain de mourir dans notre coin" pic.twitter.com/1Lz5mOvWia
— Imaz Press Réunion (@ipreunion) 21 novembre 2017
Les victimes du Levothyrox demandent le retrait de la nouvelle formule du médicament commercialisée à la place de l'ancienne, mais qui cause de nombreux effets secondaires selon Joséphine : "Vertiges, tremblements, coups de chaleurs, pertes de cheveux… C'est un cauchemar" relate la femme qui déclare n'avoir "eu aucun problème pendant quinze ans avec l'ancienne formule".
"On nous a pris pour des cobayes" lance une victime du Levothyrox pic.twitter.com/eEfBTFTLS4
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Plusieurs victimes du Mediator, médicament retiré du marché en 2009 suite à une étude qui démontrait ses effets secondaires considérables. Alphonsé manifeste pour la deuxième fois devant la préfecture, elle demande justice :
Alphonsé, victime du Mediator : "Je ne peux plus travailler. J’ai demandé une indemnisation, sans résultat" pic.twitter.com/6rO925ckPq
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Alors que les demandes de doses de l'ancienne formule du Levothyrox affluent sur l'île, beaucoup de victimes ont assuré ne pas avoir eu accès aux quelques boites envoyées à La Réunion début novembre, un mois après la métropole. Berthe assure de son côté qu'à Saint-Benoît, "c'était premier arrivé, premier servi. Mais juste pour une semaine". Les malades doivent désormais prendre leur mal en patience alors que le délai serait de "deux à trois semaines".
hf/www.ipreunion.com
Dans la vidéo je me suis trompée, C'est bien avec la nouvelle formule que j'ai souffert.
De tout coeur avec les victimes du lévothyrox, j'en fais partie, démission de la ministre Buzin, qui est totalement incompétente, si ils veulent laisser la nouvelle formule , on s'"en fout, mais qu'ils nous remettent l'ancien, qui a très bien été pendant des années où on n'avait aucun problème