Les acteurs de la filière volaille de chair signaient un protocole à la préfecture ce mercredi matin 13 décembre 2017. Objectif : mener plusieurs actions dans ce secteur. Moderniser les outils de production et de transformation, conquérir de nouveaux marchés, lancer une nouvelle gamme de produits frais et congelés d'une qualité supérieure... De nombreux axes sont retenus dans ce document paraphé par tous ces professionnels (producteur d'oeufs à couver, les deux coopératives Avipole et Fermiers du Sud, l'association d'éleveurs des volailles de La Réunion, les abattoirs Duchemann-Grondin et Evollys, l'association réunionnaise interprofessionnelle de la volaille et la fédération régionale des coopératives agricoles). (Photo d'illustration)
Retrouvez les explications en vidéo de Cédric Duchemann, gérant de l'abattoir Duchemann-Grondin. Il détaille la nouvelle gamme de volaille dans les tuyaux. Selon lui, l’objectif serait de commercialiser 2.000 tonnes de ce produit intermédiaire d’ici 2020. L’idée étant d’offrir une alternative aux importations de volailles congelées à bas coût. Et de proposer aux consommateurs des tarifs à la baisse.
Cédric Duchemann gère l'abattoir Duchemann-Grondin. Il détaille le rapprochement avec l’abattoir Evollys sur les images suivantes. pic.twitter.com/M2FzcOTE1r
— Thomas Selly (@Thsly) 13 décembre 2017
Le gérant commente aussi le rapprochement de son abattoir avec celui d’Evollys dans la vidéo suivante. Le maître mot-reste d’optimiser les coûts et de mettre les moyens en commun.
Cédric Duchemann gère l'abattoir Duchemann-Grondin. Il détaille le rapprochement avec l’abattoir Evollys sur les images suivantes. pic.twitter.com/M2FzcOTE1r
— Thomas Selly (@Thsly) 13 décembre 2017
Le préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin affiche, lui, le volontarisme de l’État. Avec le déblocage d’une enveloppe de 11 millions d’euros afin d’investir et d’atteindre les multiples objectifs annoncés dans les quatre ans à venir.
L’ensemble des professionnels de la filière volaille de chair signaient un protocole à la préfecture ce mercredi 13 décembre 2017. Retrouvez les explications du préfet Amaury de Saint-Quentin. pic.twitter.com/8s8dTedtck
— Thomas Selly (@Thsly) 13 décembre 2017
Cette filière constitue la plus importante filière animale de l’Outre-mer. Elle compte deux grandes coopératives regroupant plus de 150 producteurs et génère 1.000 emplois directs. Elle produit 14.300 tonnes de viande soit 95 % des tonnages en viande fraîches et 38 % de toute la consommation de volaille si on y intègre le surgelé. Le préfet liste les actions concrètes prochainement entreprises.
Le préfet liste les actions concrètes prochainement entreprises dans le cadre du protocole signé à la préfecture par tous les acteurs de la filière. pic.twitter.com/StYzWDVfbg
— Thomas Selly (@Thsly) 13 décembre 2017
Objectif de ce panel d’actions : offrir un produit adapté aux réunionnais. En 2016, la volaille provenait à 35 % (11.300 t) des professionnels locaux. Les importations représentaient, elles, 65 % dans la catégorie des importations.
Au sein des deux coopératives, l’amélioration de la planification des mises en place de productions dans les deux établissements permettra de garantir un revenu agricole à tous les exploitants adhérents en obtenant un même volume de production pour tous.
L’association des éleveurs de volailles de La Réunion se chargera de réaliser un planning commun aux coopératives Avipole et des Fermiers du Sud. Autre objectif visé : la conquête de nouveaux marchés. Notamment ceux des collectivités liés à la commande publique et ceux des cafés-hôtels-restaurants et des grilleurs et des rôtisseurs.
Les signataires de ce protocole s’engagent également à garantir la sécurité des produits locaux frais "à l’hygiène irréprochable, contrôlé par les services vétérinaires de l’État depuis la production d’œufs jusqu’à la vente des produits finis", indiquait aussi le préfet de La Réunion dans le cadre de cette signature.
ts/www.ipreunion.com