[LIVE - PHOTOS/VIDEOS] Deux morts et 12 blessés, l'assaillant en fuite

Attaque à Strasbourg - La piste terroriste confirmée par le procureur de Paris

  • Publié le 12 décembre 2018 à 15:11
  • Actualisé le 12 décembre 2018 à 16:56

Une fusillade a fait au moins deux morts et 14 blessés blessés mardi soir 11 décembre 2018 sur le marché de Noël de Strasbourg, les forces de l'ordre étant à la recherche du tireur en fuite, "identifié" par les autorités qui ont ouvert une enquête antiterroriste. Avant de s'enfuir, l'auteur des coups de feu a été blessé par une patrouille de soldats de l'opération Sentinelle qui sécurisent le marché de Noël . Il était fiché S et devait être interpellé ce mardi matin pour une affaire de braquage avec tentative d'assassinat. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle". Suivez notre live.

Ce que l'on sait

• Une fusillade a éclaté mardi soir 11 décembre 2018 sur le marché de Noël de Strasbourg dans l'hyper centre de la ville

Selon le dernier bilan de la Préfecture, il y aurait 2 morts et 12 blessés selon un nouveau bilan ncore non définitif

• L'assaillant a été rapidement identifié. Chérif C., 29 ans, était fiché S et devait être interpellé ce mardi matin dans une affaire de droit commun. Il a été blessé lors d'un échange de tirs avec les militaires de la force Sentinelle.

• L'assaillant est toujours en fuite

• Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle"

•La France relève son plan Vigipirate au niveau "urgence attentat"

  • Selon les autorités allemandes, Chérif C. a aussi été condamné en Allemagne à "2 ans et 3 mois de prison en 2016 pour cambriolages". Il a purgé un peu plus d'un an en Allemagne avant d'être expulsé en France. Selon le journal Tagesspiegel, il avait cambriolé un cabinet dentaire dans la ville de Mayence en 2012, où il avait notamment dérobé de l'argent liquide et des dents en or. Quatre ans plus tard, il s'en était pris à une pharmacie à Engen, près du lac de Constance.

  • Identifié mais toujours en fuite, l'auteur présumé de l'attaque qui a fait trois morts et 13 blessés mardi soir en France dans le Marché de Noël de Strasbourg (est), est un homme de 29 ans qui s'est radicalisé et présente un lourd passé judiciaire.

    Selon une photo d'identité consultée par l'AFP, le suspect a les yeux et les cheveux noirs, sourcils épais, et courte barbe. "Il était pas à fond dans l'islam", a pourtant dit à l'AFP un homme de 22 ans qui habite dans la même petite cité d'immeubles en banlieue de la ville de Strasbourg. Ce voisin décrit un homme "discret, pas baraqué", qui habitait seul dans un petit appartement. Ses parents habitent aussi le quartier, précise-t-il.

    Son immeuble - devant lequel étaient postés mercredi matin trois policiers et qui se situe au fond de cette petite cité de barres HLM - est particulièrement délabré et décrit comme un "immeuble de transit" par les voisins.

    Né à Strasbourg en 1989, le tireur est fiché S depuis 2016 par les services antiterroristes, après un passage en prison de 2013 à 2015 au cours duquel il a attiré l'attention des services de renseignements pour des violences, pour la radicalisation de sa pratique religieuse, et son prosélytisme.

    C'est à ce titre qu'il était suivi de "manière assez sérieuse" depuis sa sortie de prison fin 2015, a expliqué le secrétaire d'État à l'Intérieur Laurent Nuñez.
    S'il a un casier judiciaire "assez important" (violences, vols, destructions...), ce "radicalisé" n'a "jamais été connu pour des délits liés au terrorisme", a insisté M. Nuñez, démentant que l'homme avait essayé de se rendre en Syrie.

     

  • "Le président réunit un conseil de défense" indique le porte parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "Dans le contexte que nous connaissons actuellement, le président de la République a appelé chaque responsable politique au calme et à la retenue" ajoute-t-il

    Peu de temps avant le procureur de Paris a donné un nouveau bilan (encore provisoire) de l'attaque


     

  • Le procureur de la république de Paris Rémy Heitz tient une conférence de presse

    C'est lui qui a ouvert une proécédure pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".

    "Quatre proches du mis en cause ont été placées en garde à vue, cette nuit (la nuit de mardi à mercredi - ndlr)", indique le procureur

    Il donne des détails sur l'identité de l'assaillant "Chérif C. est né en février 1989 à Strasbourg. Il est très connu pour des faits de droit commun (vol et violences). Son casier judiciaire supporte 27 condamnations pour des faits commis pour la quasi-totalité en France mais aussi en Allemagne et en Suisse. Il a déjà été incarcéré à de multiples reprises. Il est connu de l’AP pour son attitude prosélyte et sa radicalisation. Il est fiché au Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et fiché S. (…) L’enquête va désormais se poursuivre pour reconstituer son emploi du temps, son itinéraire et identifier les éventuels coauteurs ou complices" écrit à ce propos 20.minutes.fr

     

  • D'après des témoins de l'attaque, le tireur aurait crié "Allah Akbar"

     

  • [L'EXEMPLE REUNIONNAIS]

    Encore une fois l'obscurantisme a frappé notre nation. Strasbourg est en deuil, La France est en deuil, et je veux dire combien je suis profondément touché et peiné pour les victimes de cet attentat et leurs familles.

    En cette période de troubles, nous Réunionnais avons un message particulier de tolérance à apporter au monde. La nation française, notre société multiculturelle et multiconfessionnelle intégrée dans la République, nous rappelle combien nous sommes liés par notre histoire les uns aux autres.Encore une fois l'obscurantisme a frappé notre nation. Strasbourg est en deuil, La France est en deuil, et je veux dire combien je suis profondément touché et peiné pour les victimes de cet attentat et leurs familles.

    Je pense sincèrement que dans l'écoute, le dialogue et le partage toutes les incompréhensions seraient levées et je n'espère qu'une chose, que chacun d’entre nous puisse enfin vivre et faire ensemble. Alors, ne laissons pas la division prendre le terrain de l'unité.
    Ne doutons pas de nos racines et participons toutes et tous, Français de tous horizons et de toutes confessions, à la construction d'un avenir commun dans le respect de chacun pour que le bien vivre ensemble réunionnais rayonne sur toute la nation.

    Cyrille Melchior

    Président du Conseil départemental

  • De sources proches de l'enquête, 420 policiers et 200 gendarmes, dont des éléments du GIGN, sont mobilisés pour tenter de retrouver le tireur. Il "ne peut être exclu" que le fuyard soit passé en Allemagne, a indiqué le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez, ajoutant qu'un "bouclage des frontières a été assuré", ainsi "qu'un bouclage périmétrique autour de la ville de Strasbourg".

  • RAPPEL : le niveau "urgence attentat" du plan vigipirate est activé et concerne l'ensemble du territoire

     

  • Les élus et les agents de la Région Grand Est ont respecté une minute de silence : à Châlons, Metz, et devant le siège du Conseil Régional à Strasbourg

     

  • La préfecture du Grand Est corrige une nouvelle fois le bilan de l'attaque à trois morts et 13 blessés :

    Aucune explication n'a été avancée pour motiver cette révision du bilan. Le maire de la ville, Roland Ries, avait fait état d'un bilan plus lourd de quatre morts dans le courant de la nuit avant que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner n'avance un bilan de trois morts lors d'une conférence de presse à 02H00 du matin.

  • [CIBLE POTENTIELLE]

    Fabien Ulrich, enseignant en lycée professionnel à Saint Denis, est installé à La Réunion depuis une bonne vingtaine d'années. Originaire de Colmar, il reste très attaché à sa région natale. Forcément, l'attentat l'a choqué, même si aucun de ses proches n'a été impliqué dans cet épisode traumatisant : "Choqué, oui, c'est sûr ! C'est un vrai drame. C'est quand même incroyable qu'un seul individu ait cette capacité de nuisance phénoménale, malgré les forces de police présentes." 

    Pour Fabien, de toute façon, il n'y a rien à faire face à une telle volonté de nuire : "Face à quelqu'un d'aussi déterminé, la partie est jouée d'avance, quoi que l'on fasse pour éviter les drames. Le marché de Noël, c'est une cible potentielle, il faut en prendre conscience. A cause de sa renommée, de la foule présente. Dans les climats de tension que l'on vit, c'est malheureusement prévisible, ce genre de passage à l'acte. Les tensions sociales ont pu jouer un rôle. Chez des personnes pas très équilibrées, les tensions fortes sociétales doivent sans doute déclencher des crises de délire, ça les rend furieux."

    Reste une question essentielle pour Fabien : "Mais bon sang, comment font-ils pour se trouver des armes aussi facilement ?"

     

  • DEUX MORTS

    Le bilan de l'attaque sur le marché de Noël de Strasbourg mardi soir a été revu à la baisse mercredi matin par la préfecture du Bas-Rhin, qui fait désormais état de deux personnes décédées, sept blessés graves et sept blessés légers.


    Le maire de la ville Roland Ries avait fait état d'un bilan plus lourd de quatre morts dans le courant de la nuit, avant que le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner n'avance un bilan déjà revu à la baisse de trois morts lors d'une conférence de presse à 05H00 du matin (heure de La Réunion).

  • - Témoignage -

    Charles Bossert, pasteur de l'église protestante unie à La Réunion depuis 10 ans 

    Charles et son épouse Myriam sont Alsaciens. Joint ce matin, Charles s'avoue un peu dubitatif devant les évènements d'hier soir :

    "On s'est attaqué à un symbole. Strasbourg, capitale de Noël, c'est son identité. Mais par les temps que nous vivons, était-ce évitable ? Il y a un vrai déploiement de forces de police sur le marché de noël mais on ne peut pas mettre un policier derrière chaque promeneur. Ça devait arriver malheureusement mais il ne faut pas faire d'amalgame. Ces personnes isolées, qui agissent seules, même si on les dit à juste raison radicalisées, sont souvent des personnes déboussolées et la religion, telle qu'elles la comprennent, est un déclencheur de violence. Dans un autre contexte que la radicalisation dite "religieuse", cette violence se serait aussi manifestée, parce que ces personnes sont en mal-être. Ce qui est certain, C'est que le Marché de Noël gardera des traces de ce qui s'est passé. Il y avait déjà eu des menaces, mais jamais de passage à l'acte. Ce geste fou va marquer les esprits. Pour les Alsaciens, Noël est un temps fort, et ça va forcément marquer les gens, laisser des traces... comme je le disais, on a touché un symbole. "

  • On ne peut pas encore parler d'"attentat" ou d'attaque "terroriste"

    Sur France Inter, Laurent Nunez, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, ne confirme pas le caractère terroriste de l'attaque :

  • Point de situation avec la Préfecture de la région Grand-est et du Bas-Rhin

    Le dernier bilan fait état de 16 victimes : 3 morts, 8 blessés graves et 5 blessés légers

     

  • Fermeture du Marché de Noël

    Le maire de la ville, Roland Ries, a annoncé que le marché de Noël resterait fermé aujourd'hui : "J’ai décidé la fermeture du marché de Noël demain, ainsi que l’annulation de tous les spectacles prévus dans les équipement culturels strasbourgeois."

     

  • Sur Twitter les réactions des femmes et des hommes politiques se succèdent :

  • Matinée chargée pour le ministre de l'Intérieur...

    Christophe Castaner répondra à France Inter ce matin vers 8 heures (11 heures à La Réunion). Il participera ensuite au Conseil des ministre puis au Conseil de défense.

  • "Récupération politique"

    Les chefs de file des Républicains et du Front national n'ont pas perdu de temps... Ils ont tous les deux pointé du doigt la "défaillance" de la lutte antiterroriste. Sur les réseaux, des internautes condamnent une "récupération politique".

  • Déroulement de l'attaque :

     

  • La France, deux fois frappée cette année par des attaques :

    La fusillade du marché de Noël de Starsbourg intervient alors que la France vit sous une menace terroriste élevée depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent qui a fait 246 tués depuis 2015.

    La France a été frappée deux fois cette année au cours d'attaques qui ont fait cinq morts. Le dernier a succombé à une attaque au couteau menée par Khamzat Azimov, assaillant de 20 ans abattu par la police, dans le quartier touristique de l'Opéra, à Paris, le 12 mai 2018.

    La précédente attaque s'était produite le 23 mars à Carcassonne et à Trèbes (Aude): dans son périple meurtrier, Radouane Lakdim, un délinquant radicalisé de 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balles. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne avant d'entrer dans un supermarché à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame qui s'était offert comme otage à la place d'une femme.

  • Réactions des politiques à l'étranger

    La Première ministre britannique Theresa May s'est dite "choquée et attristée par la terrible attaque", tandis que le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, s'est dit "bouleversé par les terribles informations de Strasbourg".

    Le vice-premier ministre italien Matteo Salvini, ancien député européen, a assuré de son "engagement total pour que les terroristes soient débusqués, bloqués, éliminés, en Europe et dans le monde, par tous les moyens licites nécessaires".

  • Le Préfet de la Région prend un arrêté interdisant le rassemblement de personnes et toute manifestation sur le voie publique jusqu’à nouvel ordre sur l’ensemble de la commune de Strasbourg

  • Le troisième niveau du plan Vigipirate, "urgence attentat" est activé. Mais qu’est-ce que c’est ?

    Le nouveau plan Vigipirate réactualisé en 2016 a prévu un système à trois niveaux de menace: "vigilance", "sécurité renforcée/risque d'attentat" et "urgence attentat", le plus élevé.

    Jusqu'ici, il était au niveau "vigilance renforcée", le ministre de l’Intérieur l’a relevé en "urgence attentat". Cette mesure comprend "la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme", a expliqué Christophe Castaner. "Il y aura aussi en complément une mobilisation plus forte encore du dispositif sentinelle sur l'ensemble du territoire".

  • Point de situation avec la Préfecture du Bas-Rhin

    Selon le dernier bilan de la Préfecture, il y aurait 14 victimes : 3 morts, 5 blessés graves et 6 blessés légers.

  • 350 policiers et gendarmes mobilisés pour appréhender le tireur

    Ils sont appuyés par deux hélicoptère, le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion), la Brigades de recherche et d'intervention (BRI) et les militaires de Sentinelle, selon le ministre de l'Intérieur

     

  • Fin de l'alerte et du confinement dans la zone concernée. Le tireur est toujours recherché.

     

  • Des chats sur les réseaux : incongrus mais ces posts ont du sens !

    Après les attentats en 2015 en Belgique, les autorités avaient demandé aux médias et aux internautes de s’abstenir de diffuser des informations sur l’importante série de perquisitions en cours. Sur la toile, le message avait été très bien reçu et les réseaux sociaux avaient été envahis… de chats… La police avait remercié les internautes. Les mêmes posts avaient fleuris  après les attentats en Catalogne, « Diffusons des chatons, ne donnons pas d’information à ces terroristes. »

    Pour Strasbourg, l'initiative reprend et des internautes se mettent aux chats :

  • Il y a presque 20 ans… un attentat d’Al-Qaïda déjoué

    Comme le rappelle le média Les Dernières nouvelles d’Alsace, le 26 décembre 2000, quatre hommes ont été arrêtés à Francfort. Affiliés à Al-Qaïda, Ils projetaient un attentat contre la cathédrale de Strasbourg et son marché de Noël.

  • Images et émotions envahissent la toile... sur les réseaux sociaux #JeSuisStrasbourg

  • [L'ASSAILLANT SURTOUT CONNU POUR DES FAITS DE DROIT COMMUN]

    "Chérif C., 29 ans est né en février 1989 dans cette ville. Il est fiché S (pour sûreté de l'État) par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour des motifs de radicalisation. Mais il est surtout connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment de multiples braquages. Le maire de Strasbourg, Roland Ries, l'a lui-même défini comme un criminel au +passé judiciaire lourd+" écrit le figaro.fr.

  • Un budget de sécurité à 1 million d'euros

    D'après FranceInfo, après les attentats de Paris le 13 novembre 2015, puis l'attaque au camion bélier de Berlin à Noël 2016, le budget de sécurité du marché de Noël de Strasbourg était passé de 300.000 à 1 million d'euros.

    Environ 260 policiers nationaux, 160 agents de sécurité privés, 50 policiers municipaux et plusieurs dizaines de militaires de l'opération Sentinelle étaient mobilisés tous les jours pour sécuriser les accès et les allées du centre-ville.

  • [APRES L'ATTAQUE ]

    La France relève son plan Vigipirate au niveau "urgence attentat", annonce le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner

  • UN INTERNAUTE A FILMÉ LE DÉBUT DE LA FUSILLADE

  • [AU MOINS TROIS MORTS ET DOUZE BLESSÉS]

    Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, est à Strasbourg. Il s'exprime au cours d'une conférence de presse. Il annonce le dernier bilan encore provisoire. Au moins trois personnes ont été tuées et douze autres blessées, six d'entre-elles sont en urgence absolue.

    L'assaillant est identifié. Il est toujours en fuite. Les forces de l'ordre sont à ses trousses

  • Les cours sont suspendus dans les écoles maternelles et élémentaires à Strasbourg ce mercredi matin

    L'assaillant est toujours en fuite

     

  • [TAXI BRAQUÉ]

    Impliqué dans une affaire de braquage avec tentative d'assassinat l'assaillant devait être interpellé ce mardi matin. Il était fiché S car il était proche des milieux radicalisé. Après avoir attaqué le marché de Noël, il aurait pris la fuite en taxi après l'avoir braqué

     

  • Selon diférentes sources l'assaillant serait cerné par les forces de l'ordre. Un opération est en cours

  • TWEET DU PRESIDENT

    Emmanuel Macron a publié un tweet de soutien aux victimes et à leurs familles

  • Bonjour bonjour,

    Une fusillade a fait trois morts et une dizaine de blessés mardi soir sur le Marché de Noël de Strasbourg, les forces de l'ordre étant à la recherche du tireur qui a pris la fuite, selon la préfecture du Bas-Rhin. Le président Emmanuel Macron a dépêché sur place le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, a indiqué l'Élysée.

À propos

Ce qui s'est passé

Selon l'état-major des armées, un soldat de Sentinelle a été blessé légèrement à la main par ricochet d'un tir de l'assaillant. Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a été dépêché sur place par le président Emmanuel Macron. Selon M. Castaner, le tireur a été "identifié" et il est connu pour des faits de "droit commun". D'après la préfecture du Bas-Rhin, il est "fiché S".
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "assassinats, tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Le suspect, âgé de 29 ans, devait être interpellé mardi matin par les gendarmes dans une enquête de droit commun pour tentative d'homicide, a indiqué une source proche du dossier, à l'AFP.

Le traditionnel marché de Noël de Strasbourg avait fait l’objet d’un projet d’attentat en décembre 2000. Il est protégé en permanence par un important dispositif de surveillance.

"Fusillade dans le centre-ville de Strasbourg. Merci à tous de rester chez vous en attendant une clarification de la situation", a tweeté Alain Fontanel, premier adjoint au maire de la ville. "Événement en cours à Strasbourg. Restez calmes et suivez le consignes qui seront diffusées" par les comptes officiels, a également tweeté la préfecture.

La "Grande Ile", le centre historique de Strasbourg, a été entièrement bouclé par les forces des l'ordre qui ont invité les passants à se mettre à l'abri, a constaté un journaliste de l'AFP. Des militaires en arme, des policiers et des véhicules de secours ont afflué vers le lieu de la fusillade. Des témoins ont indiqué à l'AFP avoir entendu plusieurs coups de feu aux alentours de 20H00. La foule qui se pressait dans les rues les a quittées précipitamment.

"On a entendu plusieurs coups de feu, trois peut-être, et on a vu plusieurs personnes courir. L’une d’elles est tombée, je ne sais pas si c’est parce qu’elle a trébuché ou parce qu’elle a été touché. Les gens du bar ont crié +ferme, ferme+ et le bar a été fermé", a raconté un témoin joint par l'AFP et confiné dans son appartement.

Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner indiquait que "nos services de sécurité et secours sont mobilisés. Ne propagez pas de rumeurs et suivez les conseils des autorités".

- La France a été frappée deux fois cette année -

En décembre 2016, le marché de Noël de Berlin avait été visé par un attentat au camion-bélier revendiqué par le groupe État islamique qui avait fait douze morts.

La fusillade sur le marché de Noël de Strasbourg intervient alors que la France vit sous une menace terroriste élevée depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent qui a fait 246 tués depuis 2015. La France a été frappée deux fois cette année au cours d'attaques qui ont fait cinq morts.

Le dernier a succombé à une attaque au couteau menée par Khamzat Azimov, assaillant de 20 ans abattu par la police, dans le quartier touristique de l'Opéra, à Paris, le 12 mai 2018.

La précédente attaque s'était produite le 23 mars à Carcassonne et à Trèbes (Aude): dans son périple meurtrier, Radouane Lakdim, un délinquant radicalisé de 25 ans, avait volé une voiture à Carcassonne dont il avait abattu le passager et blessé le conducteur par balles. Il avait ensuite tiré sur des policiers devant leur caserne avant d'entrer dans un supermarché à Trèbes où il avait tué un boucher, un client ainsi que le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame qui s'était offert comme otage à la place d'une femme.

www.ipreunion.com avec l'AFP

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1 Commentaires
au secours , depuis son mobile
au secours , depuis son mobile
5 ans

C'est un coup monté