[LIVE - VIDEO] Une soixantaine d'élus à l'Elysée pour le Grand débat

Emmanuel Macron annonce qu'il viendra à La Réunion en juin

  • Publié le 1 février 2019 à 23:59
  • Actualisé le 2 février 2019 à 02:24

Emmanuel Macron poursuit ce vendredi 1er février 2019 le Grand débat pour tenter de résoudre la crise des "gilets jaunes", en rencontrant à l'Elysée une soixantaine de maires des outre-mer, bien décidés à faire valoir les particularités et les besoins de leur territoires. Une douzaine de maires de La Réunion et presque tous les parlementaires assistent à ce face à face. Chaque maire a deux minutes pour exprimer les grands maux et les grands défis de son territoire... suivez nous, nous sommes en live

Le débat se poursuit à l'Elysée entre le Président de la République et les maires des outre-mer. Regardez

Une soixantaine d'élus des outre-mer sont à l'Elysée pour un face à face avec le Président de la République. Regardez

 

 

 

  • C'est fini !

    Les échanges ont duré 7 heures et 19 minutes !

    Ce live est à présent terminé, merci d'avoir suivi cette actualité avec Imaz Press Réunion

    Bonne soirée !

  • On arrive à la fin

    Le débat entre les élus des outre-mer et le chef de l'Etat touche à son terme. Il y a maintenant un peu plus de 7 heures que durent les échanges. Emmanuel Macron déclare "je vuodrais avec ce qui a été dit aujourd'hui compléter ce que n'avait pas été fait dans le Livre bleu (issu des Assises des outre-mers - ndlr)"

    Il s'engage à organiser ce type de rencontre au moins une fois par an.

    "Je n'ignore rien de la colère légitime, des difficultés au quotidien ensemble on remonera cela ensemble. On continue et sera à la hautuer de vos attentes" conclut Emmanuel Macron

  • Emmanuel Macron n'est pas pour une indexation de tous les salaires

    Répondant à Bachil Valy, mairede l'Entre Deux, le chef de l'Etat commente : "mettre tout le monde à la surrémunération ce n'est pas une bonne idée. Si on dit on donne une surrémunération dans le secteur privé, aucune entreprise ne viendra s'installer chez vous"

  • Suppression de l'abattement fiscale : Emmanuel Macron n'est pas content

    Plusieurs élus lui reprochent d'avoir supprimé l'abattement fiscal de 30% appliqué jusqu'à présent dans les territoires d'outre-mer. "Cet abattement ne bénéficiait qu'à 4% de la population des plus riches. La suppression de cet abattement rapportera 70 millions d'euros qui seront entièrement reversés aux territoires" affirme Emmanuel Macron.

    "Vous être contre la suppression de cet abattement et vous dites être contre les monopoles, j'aimerais voir comment vous vous battrez contre ces monopoles, mettez vous d'accord sur vos propositions" s'exclame le président de la République

  • Emmanuel Macron répond aux nombreuses questions

    Concernant le dispositif Territoire Zéro Chômeur demandé par Olivier Hoarau, maire du Port, le chef de l'Etat dit "banco". "Si vous êtes candidat le dispostif se mettra en place" dit-il

    Une maire de Mayotte a demandé que les visas accordés aux ressortissans comoriens uniquement pour un séjour à Mayotte puisssent leur donner accès à tout le territoire français "afin de soulager la pression de l'immigration". Le Président de la République est contre. "Pour lutter contre l'immigration il faut de la dissuasion, de la maîtrise et un retour plus rapide aux Comores" dit-il. Car étendre le visa à tout le terrioire français peut au contraire renforcer l'immigration" dit-il

    A propos de la demande de Cyrille Melchior de recentraliser le financement et la gestion du RSA, (c'est l'Etat et non plus le Département qui aurait la responsabilité de cette aide) Emmanuel Macron indique "je ne suis pas contre"

    Répondant à Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul, Emmanuel Macron souligne : "plutôt que de compenser le fret pour certains produits, le beurre et les yaourts par exemple, le chef de l'Etat dit préférer "un meilleur développement des filières locales. Car compenser le fret pour le beurre, serait acter à tout jamais qu'on ne peut pas produire de beurre localement"

    Le chef de l'Etat déclare ensuite qu'il n'est pas opposé à la création d'un encadrement des prix.

    S'adressant à Didier Robert, Emmanuel Macron affirme : "je partage la philosophie que vous défendez, vous avez dit la sincérité de la colère qui s'est manifestée (pendant le mouvement des Gilets jaunes ndlr). Je suis pour bousculer les monopoles, pour apporter de vraies réponses à nos concitoyens par la création d'activité économique"

    Pour rappel, les Gilets jaunes ont réclamé et continuent de réclamer la démission de Didier Robert.  Pour tenter de calmer cette grogne à son encontre, le président du conseil régional avait démissionné de son poste de PDG des musées régionaux pour lequel il était payé 6800 euros net par mois ainsi que l'avait révélé Imaz Press.

     

  • Emmanuel Macron a annoncé qu'il viendra à La Réunion au mois de JUIN en même temps qu'il sera en visite à Mayotte

  • Le président en a ras le bol

    Le débat traîne en longeur et le Président en a un peu ras le bol. Il s'empare de tous les micros et distribue lui-même la parole. L'ambiance, détendue, est à la plaisanterie. "Je vous demande de voir asseoir" s'exclame le président de la République plagiant l'ancien Premier ministre Edouard Balladur lançant à ses miitants déçus par sa défaire électorale en 1995 : "je vous demande de vous arrêter"

  • Le maire de l'Entre Deux, Bachil Valy s'exprime et pose une question sur l'égalité des salaires

    "La prime de la vie chère appliquée aux fonctionnaires d'Etat doit trouver son équivalent dans la fonction publique territoriale et dans le privé. Est-il envisageable que des dotations d'Etat soient versées aux collectivités afin d'aligner les salaires des agents de la fonction publique territoriale sur ceux de la fonction publique d'Etat. De même est-il possible d'arrier à une exonération totale des salaires des salaires du secteur privé afin que ces revenus soient augmentés

  • Après cinq heures de discours... le Président baille... Long le débat ??

     

     

  • Un débat intéressant ? Les internautes réagissent :

  • Didier Robert, président du conseil régional, s'exprime

    "La question de la cherté de la vie est au centre de nos préoccupations, il faut replacer ça sur le plan humain, les hommes et femmes qui souffrent"

    Il parle de "ces Réunionais qui le 10 du mois ouvre la porte de leur frigidaire qui est vide". "Ces Réunionnais mérite des réponses concrètes et non pas techniques". "La fracture sociale importante ici en Métropole et encore plus importante à La Réunion"

    "Il faut que s'arrête cette société d'inégalités, il fait acccepter de renverser la table" dit le président de Région

    Didier Robert énumère ensuite : "nous avons accepté le gel de taxes sur le carburants, nous avons ouvert le dossier de l'octroi de mer. Voila ce que font nos collectivités, mais que font ces entreprises qui, en toute opacité" continuent leur agissements. "Je ne peux pas l'accepter. Si ces acteurs économique n'acceptent pas de jouer le jeu, l'État doit être le régularisateur."

     

  • [Joseph Sinimalé s'exprime] 

    Dès le début de sa prise de parole, le maire de Saint-Paul tient à préciser qu'il n'est pas le porte parole des Gilets jaunes mais qu'il "facilite matériellement le bon déroulement des débats".  Thèmes abordés : 

    • La concurrence de Maurice "qui n'est qu'à 20 kilomètres de La Réunion, une île où les charges et la main-d'œuvre sont moitié moins chers ce qui poussent certains entrepreneurs à qutter La Réunion pour investir à Maurice"

    • La vie chère : " ces familles, qui, au 10 du mois n'ont plus un sous", le maire de Saint-Paul rappelle qu'un tiers des dépense des Réunionnais va à l'alimentation et au transport. 

    • Il demande que l'État débloque une enveloppe pour prendre en charge les frais liés au fret

    • Il rappelle qu'il aimerait signer au plus vite le contrat de transition écologique 

  • Stéphane Fouassin, président de l'Association des maires de La Réunion et maire de Salazie prend la parole:

    "Nous aurions préféré votre venue, nous vous attendions avec impatience mais la réunion que nous attendions sur nos territoire se tient ici."

    "Nous ne sommes pas présents ici pour représenter les Gilets Jaunes, mais nous portons la voix d’une majorité silencieuse. La crise que nous vivons aujourd'hui est sans précédant."

    "La responsabilité de l’Etat est la vôtre et nous ne voulons pas la porter, la nôtre, celle des collectivités nous suffit."

    "Comment vivre avec 400 euros par mois?"

    "Les prix ont flambés, les salaires sont restés les mêmes."

    "Il y a des lois contraignantes, mais aucune sur le contrôle des prix. Nous voulons une loi expérimentale sur le contrôle des prix."

  • Le Président du Conseil Départemental a pris la parole :

    "Monsieur le Président de la République,

    La Réunion a connu le plus puissant mouvement des Gilets Jaunes des Outre-mer et sans doute même de tous les départements français puisqu’elle a été totalement paralysée par le blocage du port, de l’aéroport et des routes pendant un peu plus de deux semaines. Les entreprises ont subi entre 600 et 700 millions d’euros de pertes selon la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ile et la population en a souffert dans sa vie quotidienne.

    Les Outre-mer sont, hélas, accoutumés à ces troubles sociaux dont les origines remontent souvent à loin. Si on prend le cas de La Réunion, le chômage est deux fois et demie plus répandu qu’en France hexagonale. Le coût de la vie y est aussi plus élevé alors qu’en même temps les revenus y sont plus bas.

    42% de la population, soit trois fois plus qu’au plan national, vivent sous le seuil de pauvreté. Rien d’étonnant, dans ces conditions, que la situation sociale y soit très instable et susceptible de dégénérer à tout moment.

    A ces raisons de fond s’ajoute une cause conjoncturelle. Plus grosse utilisatrice de contrats aidés en Outre-mer, La Réunion a subi de plein fouet la diminution de ceux-ci. D’un trait de plume, nous avons perdu l’équivalent de trois ans de créations nettes d’emplois par notre économie, ce qui a fait bondir le nombre de chômeurs de 2,2% l’an dernier.

    La situation sociale, grave et instable, de La Réunion ne peut plus durer et appelle, nous semble-t-il, deux types de réponses.

    Le premier consiste à répondre aux urgences. C’est ce que vous avez fait par les mesures sociales annoncées récemment par le Gouvernement. C’est aussi le sens des dispositions rappelées par Mme Annick Girardin, Ministre des Outre-mer, au cours de son dernier séjour à La Réunion. C’est enfin ce que nous faisons quotidiennement au Département, par notre politique sociale conformément aux compétences qui nous sont dévolues par la loi.

    Cependant, tandis que notre situation sociale est « hors-normes », comme le dit l’INSEE, en raison de sa gravité, le Département est freiné et même paralysé, dans son action, par le poids financier du RSA. La non -compensation par l’Etat de la totalité des sommes que nous y engageons en son nom met à mal nos ressources, amputées ainsi et indûment de plusieurs centaines de millions d’euros. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux la reprise en gestion directe par l’Etat de cette prestation qui relève de lui. Une fois cela fait, nous aurons plus de marge pour agir encore plus et mieux vis-à-vis de nos concitoyens et contribuer ainsi à maintenir la paix sociale dans l’île.

    Monsieur Le président, soyons ambitieux, soyons innovant, favorisons le retour à l’emploi en lançant une expérimentation qui doit permettre aux personnes en reconversion ou en reprise d’activité professionnelle de ne pas subir sur certains métiers spécifiques des suppressions brutales des droits au RSA. Il est de notre devoir Monsieur Le Président de poser des bases nouvelles du travail dans notre territoire car le travail est la première des dignités.

    Le second type de réponse est à plus long terme mais doit être mise en œuvre sans attendre. En effet, relever les défis de l’urgence ne suffit pas. Il faut tirer les leçons des crises sociales à répétition dans les Outre-mer. Pour éviter qu’elles ne reviennent périodiquement, il conviendrait de réfléchir au modèle de développement qui est le nôtre. Bâti autour des crédits publics, il a donné de bons résultats, mais il est vulnérable. Il n’a pas résolu les problèmes de fond et montre ses limites. Il n’arrive pas à intégrer l’ensemble de la population, sauf par l’assistance, ainsi qu’en témoigne, répétons-le, ce chiffre terrible de 42% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté dans le plus important des départements d’outre-mer.

    Il nous faut donc changer de paradigme pour passer d’une économie sous perfusion à un nouveau modèle plus productif. Cela ne veut pas dire le renoncement à la solidarité nationale et européenne, liée à notre qualité de français, mais la mise en œuvre d’un développement plus endogène, à partir de ce que sont les Outre-mer. Il s’agit de passer du prêt-à-porter économique et social dupliqué à partir de la Métropole, à du sur-mesure en dotant chacun des Outre-mer d’un projet prenant en compte les spécificités de son territoire et la culture de sa population.

    Ce nouveau modèle, Monsieur Le Président, élaborons-le ensemble, Etat et collectivités, et mettons-le en œuvre ensemble, par la contractualisation. Tout le monde y gagnera.

    Cela sera bénéfique pour les Outre-mer qui pourront participer à la création nationale de richesses et répondre aux besoins de leurs populations. Cela sera bénéfique pour l’ensemble de la Nation dont les Outre-mer constituent des atouts. Grâce aux Outre-mer, la France dispose déjà du 2 e empire maritime du monde, de l’essentiel de la biodiversité de l’Europe, de ressources minières, agricoles et des considérables richesses de la mer. Devenus paisibles et prospères, les Outre-mer peuvent constituer une « nouvelle frontière » pour notre pays dans la mondialisation.

    Monsieur Le Président de la République, venus du passé colonial, les Outre-mer sont la chance de la France de demain, de l’« archipel France », ainsi que vous l’avez qualifiée. Ils doivent être aussi, par leur développement, la fierté de leurs populations. Si vous impulsez, Monsieur Le Président de la République, cette nouvelle approche pour les Outre-mer, vous ouvrirez une page nouvelle de leur histoire.

    Nous vous remercions pour votre attention."

  • D'autres RÉACTIONS :

  • Emmanuel Macron a fini de répondre à la série de premières questions des maires

    Olivier Hoarau, maire du Port prend la parole

    Les réformes gouvernementales de ces deux dernières années (suppression de l’abattement DOM, suppression de l’APL accession, augmentation de la CSG pour les petits retraités) nous amènent à penser que vous ne regardez pas dans le même sens que nous tous réunionnais. Alors même que notre PIB s’élève à près de 19 milliards d’euros, la pauvreté touche 42% de la population Réunionnaise, et 93 000 familles, soit un quart de notre population, vivent du RSA. Ils sont 6000 de plus chaque année.

    Je n’ose imaginer Monsieur le Président, que vous n’ayez pas d’ambition pour la Réunion. Je vous invite alors à venir chez nous, pour constater le dynamisme de notre territoire. Vous verrez bien que malgré un pouvoir d’achat diminué, nous construisons l’avenir !

    Nous sommes des bâtisseurs de la République, constitutifs de la Nation.

    Monsieur le Président, soyons efficace ! A l’ouverture de ce grand débat national, je vous le dis, les problèmes nous les connaissons, les solutions, nous les avons aussi.

    Je prendrai un seul exemple, le dispositif Territoire Zéro Chômeur.
    Il s’appuie sur trois constats :
    1) Personne n’est inemployable ;
    2) Ce n’est pas le travail qui manque ;
    3) les ressources existent

    Une phase expérimentale de ce dispositif a été lancée fin 2016. Aussi, fort de cette expérience et pour faire face à l’urgence sociale exprimée par la population réunionnaise, je vous propose d’étendre ce dispositif à l’ensemble du territoire Réunionnais.

    Ceci permettrait de proposer des emplois à temps plein sur 5 ans, tout particulièrement dans le secteur de l’économie sociale et solidaire, pour des chômeurs de longue durée.

    Tout est prêt : Les études sont disponibles ; Des dispositifs complémentaires sont d’ores et déjà mis en œuvre ;

    Le Conseil Départemental, la DIECCTE, et une grande partie des intercommunalités nous ont affirmé vouloir contribuer à l’expérimentation de ce projet.

    Je me permets de vous rappeler, Monsieur le Président, qu’il ne s’agit pour l’Etat que d’un transfert de charges, pour rémunérer l’activité au lieu de financer du chômage. Le dispositif zéro chômeur de longue durée, permettra ainsi à une grande partie de nos concitoyens de retrouver leur dignité par l’emploi.

  • France O c'est bien fini

    Emmanuel Macron confirme la fin prochaine de France O. "Nous ne pouvons pas avoir le réseau des 1ere et au-dessus France O. Non, il faut garder le réseau des 1ere,  mais il faut que les outre-mers soient placés au coeur de l'audiovisuel public au sein des programmes de France 2 et de France 3" soutient Emmanuel Macron

  • La réaction du député européen Younous Omarjee au micro de Réunion la 1ère : "C'était un flop annoncé"

  • En visite dans l'océan Indien

    Emmanuel Macron annonce qu'il viendra en juin à Mayotte. Il ne précise pas s'il passera par La Réunion

  • Partie de l'Elysée, Ericka Bareigts est sur le plateau de BFMTV pour parler des particularités des Outre-mer

  • "La taxation des carburants est un moyen d'arriver au financement de la transition énergétique, mais nous avons vu que la taxation des carburants nous avons vu que cela n'est pas très populaire" déclare Emmanuel Macron

  • Quelques réactions sur les Réseaux sociaux :

  • Le débat sur les sargasses et le chlordécone continue entre les maires des Antilles et le Présient de la République. Lequel commence à montrer son agacement

    Il n'y a pas eu autant de tenacité lorsqu'il a été question de vie chère et de lutte contre les monopoles. Pa exemple aucun élu n'a demandé au chef de l'Etat ce qu'il comptait faire concrètement pour mettre fin aux pratiques "indues"de certains grands groupes détenteurs de monopoles

     

  • ILS S'EN VONT : plusieurs élus quittent l'Elysée alors qu'Emmanuel Macron commence à prendre la parole,

    Le député européen Younous Omarjee et les députées Ericka Bareigts et Nadia Ramassamy viennnent de s'en aller

  • Sargasses

    Les maires des Antilles ne lâchent rien : ils ont interrompu l'intervention du Président de la République lorsque ce dernier a indiqué qu'une somme de 5 millions d'euros est réservée à la lutte contre les sargasses, des algues envahissantes. Ces élus réclament 10 fois plus d'argent. Le débat s'engage sur ce sujet.

    Emmanuel Macron essaye de changer de sujet mais plusieurs maires refusent de laisser le débat s'engager sur d'autres thématiques.

    "Je ne suis pas venue quémander une aide de l'Etat, je veux simplement que nous soyons traités à égalité avec les territoires métropolitains" lance la maire de Marie Galante en Guadeloupe

  • Emmanuel Macron répond aux questions des maires

    • "La vie chère en outre-mer et on en connaît les prémices : les monopoles et les dysfonctionnements. Si on regarde le prix des voitures par exemple, je veux bien qu'il y ait le prix du transports, mais il y a aussi 10 points de TVA en moins donc il y a les milliers d'euros d'écart (par rapport à la Métropole - ndlr) qui vont dans la poche que quelqu'un. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas"

    Il faudra sanctionner" les profits indus

    • "La vie chère est entretenue par le fait qu'il y a une dualité de revenus en outre-mer (l'indexation des salaires dans la fonction publique - ndlr). J'ai pris l'engagement de ne pas y toucher". La reise en cause de cette surrémunération "ne peut venir de Paris, ça ne peut venir que de vous (élus des outre-mers - ndlr). Il est clair que la vie est chère en outre-mer pour ceux qui n'ont pas la surrémunération. Il faut savoir comment progresivement en sortir et cela doit venir de vous".

    • "J'attends des propositions sur ce sujet de la surrémunération"

    Aucun maire ne fait remarquer au Président de la République que la surrémunération relève d'une décision prise et appliquée par l'Etat et qu'il revient donc à ce dernier de laisser ou non perdurer ce système

  • Jean Hugues Ratenon explique les raisons de son départ du Grand Débat National

     

     

  • C'est au tour de Jean-Paul Virapoullé, maire de Saint-André, de s'adresser au Président de la République

    • "Vous avez innové en organisant la réunion de ce jour. Alors continuez à innover : n'appliquez pas les remèdes de métropole chez nous, nous avons des spécificités"

    • "Il y a 50 ans que je milite et que je le dis, il faut vraiment baisser le coût de la vie. Donner une respiration au pouvoir d'achat"

    • "Les procédures sont trop lourdes en en matière de construction de logements sociaux"

    Applaudissements dans la salle. "Vous Monsieur le président, je vais aussi ma campagne". Rires dans la salle

  • Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre prend la parole

    Il est question de dérègelement climatique et de protection contre les gaz à effet de serre

    "Quels seront les moyens, appuis, moyens et accompagnement qui seront apportés à La Réunion pour réussir le défi de la stratégie bas carbone et neutraité carbone en 2050" demande le maire saint-pierrois

     

     

  • [Jean Hugues Ratenon a quitté la rencontre]

    Le député réunionnais de la France Insoumise vient de quitter la rencontre entre les élus ultramarins et Emmanuel Macron. Il avait prévenu, si cette rencontre ne menait à rien, il claquerait la porte, il est donc passé aux actes " tout était déjà préparé, je ne suis pas un élu godillot, les parlementaires n'auront pas la possibilité de s'exprimer ". Jean Hugues Ratenon a ensuite fait un Facebook live depuis la cour de l'Élysée, regardez

  • Échange tendu entre Frédéric Duval, maire de Trinité en Martinique et la Ministre Annick Girardin

    Annick Girardin : - Monsieur le maire : posez votre question, parce que à ce stade, si tout le monde prend la parole, on est encore là à 21h45.

    Fréderic Duval : - Oui, mais j’avais cru comprendre que monsieur le président prenait le temps de recevoir les Ultramarins, nous avons fait 8.000 kilomètres...

    Annick Girardin : - Il prendra le temps, mais nous sommes nombreux, moi aussi je suis une Ultramarine.

    Fréderic Duval : - Non, c’est important, si monsieur le président veut nous recevoir c'est qu'il a pris la peine de nous écouter. Monsieur le président, vous permettez que je vous expose un dernier dossier ?

  • Environnement, habitat

    Un maire de Guadeloupe questionne le chef de l'Etat sur la protection de l'environnement. Il est question de lutte contre les sargasses, une algue envahissante

    Un autre élu des Antilles attire l'attention d'Emmanuel Macron sur les risques d'arrêt pesant sur les opérations de résorbtion de l'habitat insalubre à la suite de la baisse des APL

  • Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose (PS), remercie chaleureusement Emmanuel Macron pour son invitation.

    • "Nous partons de loin, de mauvaises habitudes ont été prises. Il faudra discuter des prix, nous n'éviterons pas la question des monopoles. De très mauvaises habitudes ont été prises en martière de carburant, d'alimentation".

    • "Qui régule tout ça ? C'est vous, c'est nous, c'est nous qui devons remettre les choses en ordre. Les Réunionnais attendent cela"

    • "On ne fera pas l'économie de la question de l'harmonisation des revenus (il fait allusion aux salaires indexés de la fonction pulique - ndlr). N'ayons pas peur d'en parler. Ce serait une erreur d'éluder ce débat"

    • "Rendons toute sa place à l'Etat, il en va de notre sécurité à tous"

    • "Transformons notre administration dans les DOM, nous n'en pouvons plus des contraintes"

  • Inégalités

    Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne (parti communiste) prend la parole.

    • "Les décisions prisent par les différents gouvernement n'ont fait qu'accentuer les inégalités" dit-il

    • "Les territoires des outre-mer ne bénéficient pas de la même solidarité nationale. Un habitant de Métropole reçoit 83 euros, contre 38 euros pour un ultramarin"

    • "Les lois sont pensées pour la Métropole, mais pour nos territoires et ses spécificités"

    • "Les Réunionnais ont un avis une expertise sur les sujets qui les concernent"

    •"Les Réunionnais sont capables de décider de leur avenir dans la République"

    • "Réunir une conférence pour définir un projet fait par les Réunionnais pour les Réunionnais"

     

     

  • Ministre et animatrice

    Le débat est animé par Annick Girardin, ministre des outre-mer. "Monsieur le Président vous avez autour de vous le monde entier" dit-elle

    "Vous allez échanger, Monsieur le Président, avec ceux qui sont au contact de la réalité de terrain" commente la ministre. "Il y aura des questions directes" souligne-t-elle.

  • Le chef de l'Etat prend la parole. Il rappelle qu'il a déjà fait quatre déplacements dans les outre-mer depuis son élection

    "Nous vivons une crise très profonde qui touche une large partie de l'Europe. Elle s'exprime d'une certaine façon en France"

    "L'ensemble des territoires que vous représentez n'ont pas vécu de la même manière le mouvement de colère. Il y a des endroits où il ne s'est rien passé et d'autre où les choses ont été beaucoup plus brutales"

    "Je souhaite avoir avec vous une discussion très franche"

  • Emmanuel Macron vient d'arriver dans la salle des fêtes où se trouvent les élus des outre-mer

     

  • La rencontre aurait dû commencer il y a 20 minutes. Aucune explication n'est donnée à ce retard

  • Jean-Hugues Ratenon ne veut pas cautionner "cette mascarade"

    "J'ai souhaité que cette réunion apporte un certain nombre de solution aux problèmes de la cherté de la vie, des personnes âgées, de la pauvreté, mais cela ne sera pas le cas" a déclaré Jean-Hugues Ratenon dans la cour de l'Elysée.

    "Le pire est que je n'aurais pas la possibilité de m'exprimer. Je suis venu et je vais essayer de m'exprimer. Si cela n'est pas possible, si je dois me taire, je quitterai la salle. Il est hors de question que je cautionne une opération de communication, une mascarade" a prévenu le député.

  • 210 élus ont été invités par le Président de la République. A peine une soixante de maires ont répondu présents

  • Elles et ils sont là

    Le salon de l'Elysée où la rencontre doit avoir lieu se remplit peu à peu. Cyril Melchior, président du conseil départemental, Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, Didier Robert, président du conseil régional, Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul, Stéphane Fouassin, maire de Salarie et président de l'association des maires, Olivier Hoarau, maire du Port, Michel Vergoz, maire de Sainte-Rose, sont déjà là

    Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale, Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion, sont également présents

  • "J’espère que la montagne n'accouchera pas d’une souris"

    Chômage, pauvreté, vie chère, mépris d’une classe politique, démocratie, hausse des taxes… : vous avez 120 secondes. Suffisant ? "Je suis quelqu’un d’optimiste, répond Stéphane Fouassin, président de l'association des maires de La Réunion (AMDR). Nous allons faire en sorte que tous les sujets soient abordés car j’espère qu’on ne nous fait pas venir à Paris pour que la montagne accouche d’une souris".

    "Je ne veux surtout pas que les Réunionnais soient déçus et qu’ils sachent bien que les interventions ont été calibrées, limitées à un sujet à exprimer en deux minutes," insiste le président de l’AMDR.

  • Les élus qui y sont :

    • Sainte-Rose : Michel Vergoz
    • Saint-André : Jean-Paul Virapoullé
    • Plaine-des-Palmistes : Marco Boyer
    • Sainte-Suzanne : Maurice Gironcel
    • Salazie : Stéphane Fouassin
    • Le Port : Olivier Hoarau
    • Saint-Paul : Joseph Sinimalé
    • Saint-Pierre : Michel Fontaine
    • Saint-Philippe : Olivier Rivière
    • Tampon : André Thien Ah Koon
    • Entre-Deux : Bachil Valy
    • Sainte-Marie : Richard Nirlo
    • Le sénateur Jean-Louis Lagourgue
    • La députée Nathalie Bassire
    • La députée Nadia Ramassamy
    • Le sénateur Michel Dennemont
    • Le président du Conseil départemental Cyrille Melchior
    • Le président du Conseil régional Didier Robert
    • La sénatrice Viviane Malet
    • Le député David Lorion
    • Le député Jean-Luc Poudroux
    • Le député Jean-Hugues Ratenon
    • La députée Ericka Bareigts
    • Le député européen Younous Omarjee
    • La députée Huguette Bello

    Ceux qui n'y sont pas :

    • Bras-Panon : Daniel Gonthier
    • Etang-Salé : Jean-Claude Lacouture
    • Saint-Denis : Gilbert Annette
    • Saint-Benoît : Jean-Claude Fruteau
    • Cilaos : Paul-Franco Técher
    • La Possession : Vanessa Miranville
    • Trois-Bassins : Daniel Pausé
    • Saint-Leu : Bruno Domen
    • Les Avirons : René Mondon
    • Petite-Île : Serge Hoareau
    • Saint-Louis : Patrick Malet
    • Saint-Joseph : Patrick Lebreton
    • La sénatrice Nassimah Dindar
  • Deux minutes par maire

    La rencontre a été fixée aujourd'hui, vendredi 1er février 2019 à 15 heures, heure de Paris (18 heures à La Réunion). Les élus réunionnais sont conviés à l'Elysée, attendus par Emmanuel Macron avec 200 autres de leurs homologues ultramarins. Une rencontre "calibrée" à la minute près pour les maires...

    Lire aussi : Ils ont deux minutes chacun pour exprimer les maux des Réunionnais...

  • Bonjour, bonjour

    La rencontre entre les maires des outer-mer et Emmanuel Macron va commencer à l'Elysée. Elle devrait durer plusisuers heures. Restez avec nous, nous sommes en live

À propos

C'est la quatrième fois que le président de la République se prête au jeu d'une discussion avec des maires, après les réunions de Grand Bourgtheroulde (Eure, 600 maires), Souillac (Lot, 600 maires), et Valence (60 élus).

• Cette fois, la rencontre se déroule à l'Elysée, où un peu plus de soixante édiles ultramarins (sur environ 130 invités) de Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte ont accepté de faire le déplacement, à leurs frais. Les élus des trois territoires du Pacifique (Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna) n'ont pas été invités, l'Etat n'exerçant pas de responsabilité économique et sociale dans ces territoires aux statuts particuliers.

Certains maires voient dans cette rencontre un exercice inutile et superflu après une longue consultation de huit mois, les "assises des Outre-mer", qui a abouti en juin 2018 au Livre bleu Outre-mer. Dans cette "feuille de route", le gouvernement a pris des engagements pour ces territoires qui cumulent difficultés sociales et économiques (taux de chômage élevé, PIB par habitant inférieur à la moyenne nationale, accès aux soins et à l'éducation difficile, cherté de la vie lié à l'éloignement et à l'insularité).

"Ce sont des réponses concrètes", affirme la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, qui animera le débat. Elle cite par exemple la création d'un fonds de 400 millions d'euros pour soutenir les entreprises, le renforcement du fonds exceptionnel d'investissement (FEI) pour accompagner des projets locaux, la mobilisation de 700 millions pour la formation des jeunes, la création d'une centaine de postes de médecins et de 6.500 places de crèches.

Mais certains maires soulignent que sur le terrain, les besoins sont toujours là, malgré ces assises et les nombreuses consultations précédentes: "Sous Sarkozy, nous avons eu les états généraux. Sous Hollande nous avons eu les discussions pour la loi Égalité réelle outre-mer. Sous Macron, nous avons eu les assises des Outre-mer avec le Livre bleu, et on nous demande encore un grand débat national...", relève Éric Jalton, maire des Abymes, en Guadeloupe. "Je pense que pour les Outre-mer, nos gouvernants savent très bien ce que nous attendons".

• En Outre-mer, les Gilets jaunes ont peu mobilisé, même si plusieurs mouvements sociaux (aux Antilles en 2009, en Guyane en 2017, à Mayotte en 2018), avaient déjà reflété l'exaspération de la population. Seule La Réunion a connu son mouvement de "gilets jaunes", qui ont bloqué l'île pendant trois semaines en novembre décembre, pour dénoncer la vie chère et les inégalités sociales.

Malgré les annonces d'Annick Girardin sur place (création d'un "compteur emploi" pour contrôler l'efficacité des aides aux entreprises, participation de citoyens volontaires à l'observatoire des prix, hausse du minimum vieillesse, etc), de nombreux élus entendent encore réclamer au président des mesures pour l'emploi et le pouvoir d'achat.

Olivier Hoarau, maire divers gauche de la commune du Port, veut par exemple lui rappeler "les spécificités" de son territoire que le président "semble méconnaitre", évoquant les 42% de la population sous le seuil de pauvreté, ou les prix 20% supérieurs à ceux de la métropole.

• Le chef de l'Etat, qui s'est déjà rendu à quatre reprises dans les Outre-mer (Saint-Martin et Saint-Barth, Guyane, Nouvelle-Calédonie, Les Antilles) depuis le début de son mandat, est aussi attendu sur les sargasses et le chlordécone aux Antilles, l'accès à l'eau potable, la piste longue pour l'aéroport de Mayotte, l'immigration clandestine, la réduction de l'abattement fiscal spécifique aux Outre-mer, l'habitat insalubre, le projet guyanais de la Montagne d'or, les accords de Guyane de 2017 dont certaines demandes sont toujours insatisfaites...

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4 Commentaires
Depain, depuis son mobile
Depain, depuis son mobile
5 ans

eh bien non désolé , l'application mobile est plus jolie,mais son fonctionnement est toujours aussi aléatoire,on a des notifications erlt lorsqu'on clique on retombe sur des infos parues deux heures avant...

Eri974
Eri974
5 ans

En déplacement en Guyane, il pensait que c'était une ile. Alors là, entourés des maires ultra-marins, il doit se noyer le pauvre président.Et dire qu'il nous fait la leçon sur l'écologie et n'encourage pas la visioconférence, surtout que le temps de parole est de deux minutes par tête ! Bravo l'empreinte écolo !Et c'est nous, contribuables qui payons ces déplacements de maires et autres "élus" ... qui ne voyagent pas en Eco (ou très très peu !) Et c'est là qu'on les voit, les élus à la botte de Macron.Pareil pour Ratenon: sous ses airs d'opposant, il fait encore de la com (façon Thierry Robert)Bénéficiant de couverture médiatique, il aurait pu se détacher des autres en demandant la destitution présidentielle, mais non, il sert juste à aboyer et parader devant les caméras.Pitoyable classe politique.

dani974 , depuis son mobile
dani974 , depuis son mobile
5 ans

De l'enfumage une fois de plus. Aborder les problèmes sociaux-économiques de l?île en 2 min. Quelle gageure...!!! Et certains y croient encore.

Max
Max
5 ans

10 000 km pour 2 minutes... Ça fait très chère la minute !