Dernier jour de l'enquête publique

Bellevue : le maire Joseph Sinimalé avec les anti-carrière

  • Publié le 9 mai 2019 à 15:52
  • Actualisé le 9 mai 2019 à 20:32

Alors que nous sommes au dernier jour de l'enquête publique, ce jeudi 9 mai 2019, Joseph Sinimalé, maire de Saint-Paul annonce être contre le projet de l'exploitation de la carrière de Bellevue pour la construction de la digue de la Nouvelle Route du Littoral (NRL). Un soutien attendu par les membres des associations et des collectifs qui luttent depuis plusieurs années. (Photo : Johanna Martin/RTL Réunion)

Depuis le 8 avril 2019, les administrés de Saint-Paul, Trois-Bassins et La Saline-les-Bains pouvaient s’exprimer sur l’exploitation de la carrière de Bellevue. Le maire de la commune a donc attendu le dernier jour pour s'exprimer officiellement sur la question.

Lire aussi => Carrière de Bellevue : top départ pour l'enquête publique

"Je suis très contente qu’il ait tenu sa parole et qu’il ait confirmé sa position," s'enthousiasme Josette Vandenkerkove, présidente de Détrui Pa Nout Bellevue au micro de RTL Réunion. Joseph Sinimalé avait à plusieurs reprises affirmé son soutien aux associations et collectifs anti-carrière.

Pour Huguette Bello, députée de la deuxième circonscription,  "je pense que beaucoup de personnes qui sont présentes ici trouvent que c’est complètement surréaliste cette déclaration que vient de faire le maire de Saint-Paul. Comme tout le monde le sait, il a vendu l’espace à la Région, cet espace de Bellevue, pour en faire une carrière, pour empoisonner l’existence des familles, empoisonner notre environnement," martèle au micro de RTL Réunion Huguette Bello députée de La Réunion.

La vente de ce terrain remonte à quatre ans... De l'histoire ancienne ? "Dans la chronologie politique, cela peut surprendre, mais ce qui est important, c’est qu’aujourd’hui il est contre cette carrière," annonce au micro de RTL, Stéphanie Gigan, porte-parole du Collectif contre la Digue. Pour elle, il faut annuler cette exploitation, dévastatrice sur le plan environnemental comme sur le plan humain.

La zone de la future carrière de Bellevue, qui fait environ 8 hectares abriterait plusieurs espèces rares ou protégées, comme le caméléon panthère, le papangue, ou le petit molosse de La Réunion, une chauve-souris endémique de l'île. Elle se situerait près d'habitation et dans une zone balnéaire.

www.ipreunion.com

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2 Commentaires
Roche, depuis son mobile
Roche, depuis son mobile
4 ans

bon exemple pour protéger la nature.

Lvsq, depuis son mobile
Lvsq, depuis son mobile
4 ans

L'approche d'élections ça change un homme !!