12 592 candidats inscrits à l'examen

Les chiffres-clés du baccalauréat 2019

  • Publié le 13 juin 2019 à 15:42
  • Actualisé le 13 juin 2019 à 15:45

La traditionnelle épreuve de philosophie se déroulera le 17 juin, à quelques jours de l'échéance, l'Académie de La Réunion fait le point sur l'examen. Cette année, 12 592 candidats inscrits au baccalauréat. Selon vous, parmi ces candidats, combien sont des filles ? Quelles sont les filières qui recensent le plus de candidats ? Combien de tonnes de papier sont prévues ? Combien gagne un correcteur par copie corrigée ? Toutes les réponses aux questions (même les plus farfelues) que vous vous posez sont à retrouver ici. (photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

12 592 candidats inscrits cette année au baccalauréat, dont 250 relevant du ministère de l’Agriculture : 
• 5 682 au bac général (ES, L, S), soit 45 % des candidats
• 3 165 au bac technologique (STMG, ST2S, STI2D, STL, STD2A, STAV, Hôtellerie), soit 25 % des candidats
• 3 745 au bac professionnel (3 520 dans 58 spécialités relevant de l’Éducation nationale et 225 dans 8 spécialités relevant de l’Agriculture), soit 30 % des candidats. 

Les filles représentent 53 % de l’ensemble des candidats. 

=> 179 candidats individuels Soit 1 % de l’effectif global

Effectifs globaux en baisse de 1 % par rapport à 2018
• 31 candidats supplémentaires en bac général
• 105 candidats de moins en baccalauréat technologique
• 24 candidats de moins en bac professionnel

534 candidats en situation de handicap bénéficiant d’aménagement d’épreuves 

8 516 candidats inscrits aux épreuves anticipées de première (- 1 % par rapport à 2018)

Candidate la plus jeune 15 ans et demi Bac Général Série S Lycée de Saint-Pierre

Candidate la plus âgée 45 ans Bac Général Série ES Saint-Pierre

La logistique du baccalauréat

• 4 tonnes de papier utilisées pour reproduire environ 300 sujets différents

• près de 95 000 copies à corriger

• 18 centres de délibération et 70 centres d’examen ( lycées, CFA)

• près de 300 personnes mobilisées dans les établissements pour les secrétariats d’examen et 2 500 correcteurs mobilisés

• indemnisation : correction : 5 € par copie

• interrogation orale : 9,60 € par heure

Nouveautés de la session 2019 : la correction dématérialisée de l’épreuve de sciences en série L et ES Les copies sont numérisées dans les centres d’examens. Pour ce faire, le ministère a doté chaque établissement d’un scanner. Une anonymisation virtuelle des copies sera effectuée. Les correcteurs corrigeront en ligne sur ordinateur et les notes seront basculées automatiquement dans l’application de gestion des examens Ce dispositif offre une grande souplesse pour les correcteurs, une sécurisation accrue des copies (plus de manipulation ou de transport), un gain de temps, une facilitation d’accès aux copies (par consultation en ligne) pour les candidats après la diffusion des résultats. 

Les effectifs par type de baccalauréat 

Par rapport à la session 2018, le nombre de candidats progresse dans les séries littéraire (+16) et économique et sociale (+26) mais enregistre une baisse dans la série scientifique (- 11).
5 526 candidats pour les épreuves anticipées de fin de première (5 532 en 2018 et 5 581 en 2017).

Le calendrier des épreuves 

La lutte contre la fraude au baccalauréat 

Le décret n° 2012-640 du 3 mai 2012 et le décret n°2013-469 du 5 juin 2013 relatifs à la procédure disciplinaire applicable aux candidats au baccalauréat ont réformé la procédure disciplinaire applicable aux candidats auteurs ou complices d’une fraude ou d’une tentative de fraude commise lors des épreuves des baccalauréats général, technologique ou professionnel.

Le décret instaure une commission de discipline spécifique pour les fraudes au baccalauréat. Elle est composée comme suit :

• Présidence : un enseignant chercheur

• Vice-présidence : un IA-IPR

• Membres : un IEN, un chef de centre d’épreuves, un enseignant membre du jury du baccalauréat, un étudiant, un élève de terminale.

La procédure

Le recteur engage les poursuites et rassemble les éléments utiles permettant à la commission de statuer. Le dossier est mis à la disposition du candidat poursuivi ou de son représentant légal et éventuellement de son conseil. La commission peut entendre des témoins. Le candidat est invité à présenter ses ultimes observations avant que la commission ne commence à délibérer. Le vote de la commission a lieu à bulletin secret.

L’information des candidats concernant le dispositif de lutte contre les fraudes

Tous les candidats sont informés des consignes à respecter et des sanctions encourues grâce à une notice d’information affichée sur la porte de chaque salle d’examen et lue lors de la première épreuve écrite de la session.

Le texte suivant sera lu par les surveillants aux candidats, à voix haute, avant la première épreuve : " Sauf autorisation explicite (usage de calculatrice) tout matériel connecté (téléphone portable, montre, stylo, calculatrice, etc.) doit être éteint et mis dans le cartable. Ce dernier sera déposé dans un coin de la salle d’examen. Les montres doivent être posées sur la table devant les candidats : aucune montre au poignet. Le simple fait de posséder un de ces matériels ou de manipuler une montre pendant l’épreuve sera considéré comme une tentative de fraude. "

Des consignes strictes sont données aux chefs de centre d’examens et aux surveillants :

• S’assurer avant le début de chaque épreuve qu’aucun document non autorisé n’est présent dans les salles d’examen et dans les toilettes.

• Des brouillons de couleur différente sont distribués selon les rangées de tables. Tous les appareils non autorisés doivent être impérativement éteints. Ils sont soit rangés dans le sac du candidat, soit remis aux surveillants de salle, qui veillent à ce que les candidats ne puissent y avoir accès pendant la durée de l’épreuve.

Depuis l’année 2013, toutes les académies sont équipées de détecteurs de téléphones portables dont le nombre et l’emplacement sont confidentiels.

Le renforcement des procédures pour les candidats autorisés à utiliser un ordinateur pour les épreuves écrites

• L’ordinateur utilisé doit comporter les logiciels qui sont strictement nécessaires pour passer les épreuves ; il doit être vidé de la totalité des dossiers, des fichiers et des logiciels non requis par l'épreuve.

• Les fonctions de communication sans fil (par exemple : Wi-Fi et Bluetooth) doivent être désactivées. L'usage d'un outil dont la fonction de communication sans fil ne peut être désactivée ou dont la fonction de communication sans fil peut être rétablie sans indicateur identifiable et visible est interdit.

• Le contenu de l’ordinateur fera l'objet d'une vérification systématique. Pour ce faire, ce matériel doit être déposé au secrétariat du centre d’examen 48 heures avant la première épreuve écrite et les codes d’accès " administrateur " communiqués aux personnels autorisés à cette même occasion. L’ordinateur sera conservé par le centre d’examen pendant toute la période des épreuves écrites. En cas de refus de se prêter à cette vérification, il sera refusé au candidat concerné le droit de l’utiliser durant les épreuves. 17 /20

• Les ordinateurs personnels, comme ceux fournis par le centre d’examen, seront équipés pour toute la période des épreuves d’un outil logiciel de traçage d’activités. Ils peuvent être inspectés à tout moment par les personnels autorisés du centre d’examen ou de la division des services informatiques du rectorat avant, pendant ou après l’épreuve.

• Les lecteurs et les ports usb seront couverts par des étiquettes déchirables. Tout soupçon de déchirure de l’étiquette sera considéré comme une tentative de fraude. • Toute infraction aux mesures précitées fera systématiquement l’objet d’un procès verbal de suspicion de fraude.

• De même, toute suspicion de fraude ou de plagiat constatée pendant ou après la correction des copies fera systématiquement l’objet d’un procès verbal de suspicion de fraude.

Les sanctions encourues en cas de fraudes ou de tentatives de fraudes (décret n°2012-640 du 3 mai 2012)

1 / Le blâme.

2 / La privation de toute mention portée sur le diplôme délivré au candidat admis.

3 / L’interdiction de subir tout examen conduisant à l’obtention du baccalauréat ou d’un titre ou diplôme délivré par un établissement public dispensant des formations postbaccalauréat pour une durée maximum de cinq ans.

4 / L’interdiction de prendre toute inscription dans un établissement public dispensant des formations post-baccalauréat pour une durée maximum de cinq ans.

5 / Toute sanction prononcée peut être assortie d’une inscription au livret scolaire.

6 / Toute sanction prononcée dans le cas d’une fraude ou d’une tentative de fraude commise à l’occasion du baccalauréat entraîne, pour l’intéressé, la nullité de l’épreuve correspondante. L’intéressé est réputé avoir été présent à l’épreuve sans l’avoir subie. La commission de discipline décide s’il y a lieu de prononcer, en outre, à l’égard de l’intéressé, la nullité du groupe d’épreuves ou de la session d’examen. 

Les résultats définitifs au baccalauréat - Session 2018

www.ipreunion.com 

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