La campagne sucrière 2019 est lancée aux quatre coins du département, dans ce cadre, la police nationale de La Réunion appelle à la vigilance sur les axes routiers de l'île. Notamment dans les secteurs des deux usines sucrières de l'île, à Saint-André pour l'usine de Bois Rouge et à Saint-Louis pour l'usine du Gol. La circulation peut être rendue particulièrement difficile à cause du balai des cachalots sur les routes. Les autres usagers de la route doivent s'adapter et être prudents. Ci-dessous, la police nationale rappelle donc les difficultés qu'engendre la présence de cachalots sur les routes. (photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)
On différencie deux groupes de transporteurs : les transporteurs dont la mission quotidienne, est le transport de marchandises sur l’ensemble du département. Il s’agit principalement de véhicules de type " cachalot " et les agriculteurs qui acheminent eux-mêmes leurs productions aux différents centres de réception répartis sur toute l’île.
Les difficultés engendrées :
• Déversement de la marchandise sur les voies de circulation dû à un mauvais arrimage ou à un chargement dépassant des ridelles notamment lors des passages de ces véhicules en dessous des ouvrages d’art.
• Différentiel de vitesses entre ces véhicules et les autres usagers notamment sur les voies dont la vitesse maximale autorisée est de 110 km/h.
• Dispositifs lumineux de ces véhicules atténués partiellement ou intégralement par le volume important de la marchandise transportée.
• Routes souillées : présence de terre, boue, canne à sucre entre les champs et les lieux de livraison. -Circulation difficile à proximité des lieux de livraison.
• Densité de circulation plus importante sur un créneau horaire matinal (dus aux impératifs de livraison) en dépit de l’encombrement habituel du réseau routier.
• Présence de véhicules de grand gabarit sur des routes sinueuses et à double sens de circulation.
Conséquences :
• Présence de canne à sucre sur la chaussée entraînant la perte de contrôle des véhicules, notamment des deux-roues.
• Différentiel de vitesse jusqu’à 70 km/h entre ces deux types d’usagers ( véhicules agricoles : vitesse maximale de 40 km/h) ayant pour conséquences des ralentissements importants pouvant entraîner des collisions plus ou moins graves de conséquences.
• Présence de terre, voire de boue ou encore de déchets végétaux sur les voies de circulation affectant la tenue de route des autres véhicules et plus particulièrement celle des deux-roues.
• La fréquentation des routes sinueuses par des véhicules de fort gabarit obligent les autres usagers à adapter leurs allures et trajectoires empruntées par des usagers vulnérables (piétons, cyclistes…).
La vigilance, la prudence et la sécurité restent l’affaire de tous !
Faudrait peut être les verbaliser, le minatchy a été viré et ne peut plus bloquer les routes de quoi vous avez peur maintenant
"Dispositifs lumineux de ces véhicules atténués partiellement ou intégralement par le volume important de la marchandise transportée.?"ça serait quand même à la police nationale de faire respecter, le volume et la qualité du chargement.....