Les représentants cherchent une solution avec la préfecture

Marchés et braderies : des centaines de bazardiers privés de travail ce week-end

  • Publié le 4 juin 2020 à 05:27
  • Actualisé le 4 juin 2020 à 06:42

Le Syndicat des Marchés de France-Réunion a été reçu ce mercredi 3 juin au matin à la préfecture et en compagnie des présidents de la Chambre des métiers et de l'artisanat (CMA), Bernard Picardo et de la Chambre d'agriculture, représenté par son 3ème adjoint. Ensemble ils ont abordé la problématique du commerce ambulant sur l'île, marchés forains comme braderies. Rien que sur Saint-Paul et Saint-Pierre, ce sont 840 forains qui seront privés du droit de travailler les 6 et 7 juin. Le syndicat cherche des solutions et demande à la préfecture d'assouplir le guide méthodologique qui indique les règles sanitaires à respecter et ne permet pas la présence de tous les forains. (Photo d'illustration rb/www.ipreunion.com)

La réunion entre le syndicat, le secrétaire général de la préfecture et les représentants des deux chambres a porté essentiellement sur les marchés de plein air et les braderies commerciales. Le syndicat fait le point sur les forains amenés à travailler et ceux au contraire qui ne pourront pas le faire en raison du protocole sanitaire à respecter :

"La situation en quelques chiffres. Le nombre de commerçants ne pouvant pas travailler ce week-end sur 3 marchés de l'île :
- vendredi 6 juin au marché de St-Paul : 430 commercants, artisans, ou exploitants agricoles seront privés du droit de travailler (120 emplacements prévus contre 550 habituellement)
- samedi 7juin à St-Pierre 280 (200 prévus au lieu de 480)
- samedi 7 juin à St-Paul 130 (120 prévus au lieu de 250)"

Cette situation, certes compliquée pour les villes, est générée par le respect d'un ''guide méthodologique" communiqué  par la préfecture au lendemain du 11 mai, rappelle le syndicat des marchés. Un nouveau guide a été rédigé et est transmis aux villes depuis ce vendredi. Il se veut moins contraignant mais ne permet toujours pas à l'ensemble des bazardiers de travailler.

"Les textes du décret en vigueur prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid19, n'imposent pas de mesures justifiant cette organisation compliquée et contraignante des marchés de plein air. Aussi avons nous demandé point par point que certaines des mesures du ''guide méthodologique'' soient revues" informe le syndicat. Les braderies commerciales sont incluses, "élément culturel et social spécifique à la Réunion, au regard de leur durée de 8 à 10 jours" rappelle le syndicat, mais également élément économique crucial pour de nombreuses familles.

Le syndicat des marchés a présenté la situation et formulé plusieurs demandes auprès de la préfecture. "Nous avons demandé que les villes soient encouragées par la préfecture à les organiser (les braderies, ndlr), en présentant un ensemble de mesures suffisamment souples pour permettre leur déroulement, mais permettant strictement le respect des gestes barrières. Dans les deux domaines, marchés de plein air ou braderies commerciales, comme le prévoit l'annexe 1 du décret en vigueur, pour les situations où les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties, le port du masque pourrait être rendu obligatoire dans un espace temps et un espace géographique donnés."

Satisfait de cette réunion, le syndicat attend désormais le retour de la préfecture, espérant permettre bientôt à l'ensemble des bazardiers de pouvoir exercer leur travail.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

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1 Commentaires
Monique la traitre
Monique la traitre
3 ans

AVEC LA BRADERIE LA MALADIE VA S AGRAVER. LA SANTE AVANT L ECONOMIE S.V.P.