Régionales 2015

René-Paul Victoria sera bel et bien candidat en tête de liste

  • Publié le 25 septembre 2015 à 04:00

René-Paul Victoria sera bien candidat en tête de liste aux élections régionales des 6 et 13 décembre 2015. Déçu par la plateforme de l'union de la droite, l'ancien maire de Saint-Denis a décidé ce jeudi 24 septembre 2015 de présenter son propre programme aux Réunionnais. Coopération régionale, aménagement du territoire, choix politiques, identité réunionnaise... L'homme politique explique son projet. Pour couper court aux accusations éventuelles de diviser la droite qui se dit unie derrière Didier Robert, le président sortant, René-Paul Victoria souligne : "est-ce être diviseur lorsqu'on s'adresse à la population de La Réunion ? Ou est-ce être diviseur quand on présente une plate-forme qui ne réunit pas tout le monde, qui a un comportement sectaire alors que dans les temps difficiles que nous connaissons l'heure est à l'appel à l'unité réunionnaise ?" Entretien.

Êtes-vous candidat tête de liste pour les élections régionales de décembre 2015 ?

La réflexion que j'ai entamé est terminée. Oui, je serai à la tête d'une équipe qui proposera aux Réunionnais un nouveau modèle économique et social. Le moment est arrivé de dire aux Réunionnais : après la libération de l'esclavage en 1848, il nous faut libérer notre conscience, il nous faut un réveil très fort pour que pays n'aille pas au fond du précipice. Au mois de décembre, c'est avec leur bulletin qu'ils pourront signer cet acte majeur.

Pourquoi êtes-vous en lice ?

L'élection régionale est l'élection démocratique au suffrage universel territorial qui ne se renouvellera pas avant les 5 prochaines années. L'élection du maire est sur une portion, l'élection cantonale est sur un canton, l'élection législative est sur une circonscription, l'élection sénatoriale concerne les grands électeurs. Mais l'élection régionale, c'est l'expression du peuple réunionnais. C'est vraiment une chance à saisir.

Quel est votre but ?

Nous allons arriver à soulever cette montagne qui vise à faire de chaque créole, chaque Réunionnais un acteur de son développement. Et non pas un spectateur. C'est ça, le sens de ma candidature et de mon projet politique que je soumets aux Réunionnais à l'occasion de ces élections.

Toute la droite semble unie derrière Didier Robert. Pourquoi pas vous ?

Est-ce être diviseur lorsqu'on s'adresse à la population de La Réunion ? Ou est-ce être diviseur quand on présente une plate-forme qui ne réunit pas tout le monde, qui a un comportement sectaire alors que dans les temps difficiles que nous connaissons l'heure est à l'appel à l'unité réunionnaise ? On voit bien dans cette campagne toutes sortes d'unions : l'union des progressistes de ceux-ci, l'union de je-ne-sais-quoi, etc. Mais pour faire quoi ? A quoi ça sert de parler de la route du littoral ou de la continuité territoriale si l'homme reste dans sa souffrance, sa détresse et sa misère. Aujourd'hui, ce qui importe pour tout homme ou femme politique est d'avoir des projets pour que l'homme s'émancipe.

C'est-à-dire ?

Si le créole se sent bien dans sa peau et dans sa tête, il peut se mettre debout et avancer quelle que soit la famille politique ou le parti, dans la mesure où il sait où il va, avec un projet, une vision, un plan d'action et qu'il ne reste pas encore assis au bord de la route. J'ai le sentiment que depuis quelques temps, c'est ce à quoi nous assistons.

Est-ce que votre absence au devant de la scène politique réunionnaise est un handicap ?

Il est vrai que je ne suis plus aux affaires. J'ai du temps : j'observe, je regarde, je réfléchis. La traversée du désert n'est pas forcément une mauvaise chose. C'est le principe même du gaullisme. Quand on est gaulliste, on est amenés à transcender les choses et à s'adresser directement au peuple pour dire : ça suffit, réveillons notre conscience pour bâtir une nouvelle société créole.

  • "Il manque une direction populaire à l'action menée aujourd'hui"

Vous parlez d'éveil de consciences, de l'esclavage, de comportements sectaires… C'est ce que vous pensez de la liste de Didier Robert ?


C'est le constat que la population note et enregistre au sujet du paysage politique. J'ai beaucoup parcouru La Réunion avant de prendre cette décision. Partout où je suis passé j'ai pu trouver une population qui est inquiète, se pose des questions, ne comprend pas les alliances… J'ai été à la Rivière Saint-Louis, j'ai vu des fidèles du PCR qui ne comprennent pas les dirigeants qui appellent à voter pour Lebreton alors qu'il a fait perdre avec Vergoz leur dirigeant historique. Dans cette cuisine, qui est le perdant ? C'est le Réunionnais qui ne vote plus. Lors de la dernière confrontation électorale, 54 % de Réunionnais n'ont pas voté. Avec de tels comportements, ce sont les extrêmes qui progressent.

Vous parlez souvent de créoles au lieu de Réunionnais. Pourquoi ?

Le mot créole n'est pas réducteur. C'est un terme qui montre que nous sommes dans un espace de vie avec des valeurs, une pensée commune. Nous épousons cette âme créole, cette matière de vivre-ensemble. Je voudrais que tout cela soit préservé. L'homme est au service du politique pour mettre en place des actions. Et non pas le politique qui utilise l'homme à ses besoins et à ses dessins personnels.

Estimez-vous que le dirigeant de votre famille politique va dans ce sens là ?

Je suis un homme de droite ouvert, j'ai des relations avec tout le monde. J'estime avoir beaucoup plus servi la droite que la droite ne m'a servi. Je note, j'observe, je voyage dans les quartiers. Et je trouve qu'il manque une direction populaire à l'action menée aujourd'hui. C'est cette dimension proche du peuple que je voudrais porter. L'équipe qui sera autour de moi sera composée d'hommes et de femmes implantés dans les quartiers qui ont une identité et veulent défendre des causes et des valeurs.

Vous allez bien nous donner des noms ?

Il est un peu prématuré. Les noms viendront en leur temps. Deux personnes qui étaient moi - j'en parle peut-être un peu trop vite - ont déjà été débauchées. Je préfère être encore un peu prudent et arriver au bon moment avec l'équipe au grand complet.

En quoi votre projet est-il meilleur que celui proposé par l'union de la droite ?

Observons le débat actuel : hormis la route du littoral et la continuité territoriale, qu'est-ce qui est proposé aux Réunionnais ? Quand on gratte un peu dans les différents documents, dans les comptes administratifs, et qu'on interroge un certain nombre d'acteurs avisés… On sait qu'avec la NRL, il ne restera plus beaucoup de sous pour bâtir cette société qu'on appelle. Il faut revenir à l'essentiel : donner à manger à la population, donner du travail, donner un toit. Il faut placer l'homme au centre du débat actuel et des préoccupations de tous.

  • Réaliser la route des hauts "dont on parle depuis des années"

Quelles sont les grandes lignes de votre programme ?


La première étape de ce projet est un wagon qui va contenir tout ce qui concerne l'éducation et la formation. Je veux une société réunionnaise éducative. Deuxième wagon : donner à cette population réunionnaise un lieu d'épanouissement, d'intégration et de concrétisation de son projet de vie à travers une identité territoriale. Il faut qu'ils puissent vivre et travailler dans leur bassin avec des équipements et des aménagements. On ne peut pas cantonner le Réunionnais et l'amener à se déplacer.

Que faites-vous au sujet des déplacements ?

Parmi les sujets que je développe, il y a cette réalisation d'une route des hauts dont on parle depuis des années. Le gouverneur Hubert de Lisle avait commencé à en dessiner les plans. Dans le Nord et l'Est, la mise en oeuvre d'une voie avait déjà été étudiée. On a une grande portion avec la route des Tamarins… Le moment est venu de donner une lisibilité à une ambition au monde économique, au BTP et aux investisseurs. Il faut rechercher de nouvelles terres agricoles pour les agriculteurs et des terres non agricoles pour permettre l'accueil de 200 000 Réunionnais qui arrivent. Aujourd'hui, je ne vois pas d'autres perspectives de faire cette route et de dégager des terres à mi-hauteur - voire au-dessus - dans la mesure où notre pays a fait des investissements sur le basculement des eaux.

Que voulez-vous faire au-delà de ces premiers "wagons" ?

Une fois bien installé, il est important d'orienter le Réunionnais vers le bassin océan Indien. L'appropriation de l'Indianocéanie est la nouvelle donne que tout politique réunionnais doit avoir. On ne peut plus parler de coopération régionale sans parler de co-développement. Le co-développement est une main tendue à la population d'à côté et une autre apportée à notre jeunesse. C'est en couplant les deux qu'on arrivera à avoir cette identité régionale, à parler d'une seule voix, et à dépasser certains concepts qui ne sont pas toujours vus. Regardez les îles Vanilles : tout le monde dit que La Réunion paie pour les autres. Pour que ce concept évolue, il faut qu'il y ait un co-développement et que tout le monde parle de la même voix.

Que faites-vous au soir du premier soir si vous avez assez de voix pour vous maintenir ou fusionner ? De qui vous rapprochez-vous ?

Mon objectif serait de faire en sorte que les autres se rapprochent de moi. La politique et la campagne que nous menons dérange et surprend beaucoup. Dans cette volonté de libérer les consciences, j'aimerais que le soir du 6, puis du 13, un acte fort soit signé entre la population et les porteurs de projets pour qu'il y ait un tsunami politique afin que le peuple reprenne les choses en main. En d'autres temps, on a parlé d'explosion sociale. Je dis qu'il est bon d'avoir une explosion de pensée et de concept au niveau de La Réunion.

N'avez-vous pas une part de responsabilité en tant qu'élu ?

Je suis peut-être responsable aussi. Nous n'avons pas su faire éclore des penseurs réunionnais. C'est un échec dont je suis co-responsable. Nous avons une île avec des hommes de talents qui sont là. On vante le côté luxuriant de La Réunion et notre vivre-ensemble, mais j'aimerais voir demain des Réunionnais à New-York et dire : ça c'est La Réunion, c'est une terre qui travaille, ce sont des hommes qui créent et qui innovent ! C'est tout le voeu que je forme pour le peuple réunionnais : parler de La Réunion comme une terre de travail, de progrès et d'émancipation.

  • Deux audits pour la Nouvelle route du littoral

De qui vous sentez-vous le plus proche politiquement parlant ?


J'ai été aux affaires. J'ai cru apporter quelque chose de bon pour le peuple. A l'Assemblée nationale, chaque fois que j'intervenais, je martelais : 52 % des jeunes réunionnais au chômage, 50 % de la population sous le seul de pauvreté… Mais parfois, quand on est seul, on n'est pas suffisamment entendus. Mais demain, avec une force derrière, on va poursuivre le combat et l'action pour l'inscrire dans la durée. Aujourd'hui, vous n'en saurez pas plus, je laisse le temps au temps pour motiver ceux qui sont avec moi dans cette campagne.

Que faites-vous de la nouvelle route du littoral en cas d'élection ?

Quel que soit le candidat élu, je ne vois pas comment arrêter la NRL. Ma réponse est très simple : il y aura deux audits. Un audit technique pour bien comprendre le choix ou les choix qui ont été faits et voir s'ils peuvent encore être modifiés afin d'intégrer la nouvelle entrée ouest dans ce projet. Je ne comprends pas : comment a-t-on pu faire la route sans connexion avec cette entrée ouest ? Le deuxième audit est financier. J'ai entendu les responsables dire qu'il n'y aura pas de surcoût. Mais à qui veut-on le faire croire ? Il y a toujours un surcoût. En fonction de ces deux audits, il y aura un débat et il faudra que l'ensemble des élus s'engagent. Aujourd'hui, 585 millions d'euros ont déjà été mandatés. Je crois que ce serait dommage de faire supporter un arrêt de chantier pour la population de La Réunion qui croule déjà sous toutes sortes de charges et de dettes. Remettre un péage ou une taxe pour supporter ce coût ne serait pas raisonnable.

Qu'en est-il du tram-train ?

Tout le monde sait que j'étais pour le tram-train. Toute la droite m'a assassiné à l'époque en me traitant d'être de collusion avec Paul Vergès. Mais ce qui était bon pour Saint-Denis l'est aussi pour La Réunion. Appelons-le comme on veut : le tram-train était une solution à la diversification des modes de transports en commun. Aujourd'hui, je m'en réjouis : pour des besoins électoraux, pratiquement tous les candidats proposent une solution ferrée. Si on avait accepté ce projet il y a quelque temps, on n'en serait pas là aujourd'hui à se demander s'il faut faire ou non la NRL. Cette route est indispensable, tout comme la dimension ferrée est importante. Peut-être, en absence de financement, le projet de la route des hauts est aussi le gage d'un nouvel aménagement du territoire qui pourra peut-être amener un nouveau mode de déplacement en faisant appel à l'énergie propre.

Vous étiez le suppléant du député Michel Debré, Premier ministre du général de Gaulle et farouche adversaire de Paul Vergès. Vous parlez de libérer la parole du peuple, de libérer le Créole de l'esclavage… Ça ne ressemble-t-il pas un peu au discours du parti communiste réunionnais ?

En son temps, c'est vrai que cela a été le discours prononcé par le PCR. Mais Michel Debré, moi-même et d'autres, nous avons mené le combat pour la départementalisation et ouvert aussi beaucoup de portes. Nous ne sommes pas forcément dans un débat autonomiste ou indépendantiste : nous sommes dans un débat d'identité pour montrer le Réunionnais dans l'Indianocéanie. Il y a une nouvelle approche pour vivre la citoyenneté française. Cette citoyenneté passe par la francophonie, la créolité, mais aussi par la maîtrise de l'histoire et de notre environnement géographique. L'art de vivre créole n'appartient ni au PCR, ni à la droite, ni au PS. Ça appartient au peuple réunionnais.

Pourquoi voter pour vous ?

Je suis en train de rédiger un deuxième livre. Le titre sera : "Qui sauvera la France ?" Ma réponse, c'est l'outre-mer, le phénomène du flux et du reflux. Si pendant longtemps, on a tendu une main et on avait besoin d'une solidarité nationale, mais aujourd'hui, nous allons offrir quelque chose à nos compatriotes nationaux. Pour tout cela, il faut des penseurs pour bâtir un nouveau projet. J'aimerais en faire partie et être celui donne aux Réunionnais une vraie alternative pour les élections régionales.

www.ipreunion.com

guest
13 Commentaires
Anonymous
Anonymous
8 ans

(supprimé pour prise à partie - webmaster ipreunion.com)

C'est drôle comme quoi les convictions politiques sont variables en fonction de l'air du temps.....

De Gaulle disait que les français étaient des veaux ! Vous semblez en être un.... en 2011, vous étiez anti Victoria... en 2014 pro-Victoria.... et en 2015 toujours la même lancée....

Réunionnais, gardez à l'esprit que la plupart ici sont orientés politiquement, gardez surtout à l'esprit que ce n'est pas mon CAS ! Et c'est simple ! JE LE DIS CLAIREMENT JE REJETTE TOUTE LA CLASSE POLITIQUE REUNIONNAISE !

JE SUIS CONTRE LA DÉCENTRALISATION ! CAR NOUS AVONS UNE BANDE DE BRAS CASSES ! JE PREFERE LA DÉCONCENTRATION !

JE SUIS UN JACOBIN ! UN GIRONDIN ! UN DEFENSEUR DE NAPOLEON IER et DU GENERAL !

RIEN QUE CELA DOIT VOUS PROUVER QUE JE M'INSCRIS EN FAUX CONTRE LA DESTRUCTURATION DE LA FRANCE AVEC LA CREATION D'UNE NOUVELLE EUROPE FEODALE !

C'est la réalité, c'est en train de nous arriver ! OPEN YOUR EYES !

Anonymous
Anonymous
8 ans

"Il est vrai que je ne suis plus aux affaires. J'ai du temps : j'observe, je regarde, je réfléchis. La traversée du désert n'est pas forcément une mauvaise chose. C'est le principe même du gaullisme. Quand on est gaulliste, on est amenés à transcender les choses et à s'adresser directement au peuple pour dire : ça suffit, réveillons notre conscience pour bâtir une nouvelle société créole."

JE VOUS INTERDIS DE VOUS RÉCLAMER DU GAULLISME ! VOUS N'ETES PAS GAULLISTE ! DEPUIS 1969, TOUS LES POLITIQUES QUI SE SONT RÉCLAMÉS DU GAULLISME SONT EN RÉALITÉ, ET C'EST VRAI POUR CEUX QUI ONT ETE AU PREMIER PLAN, ET C'EST D'AUTANT PLUS VRAI POUR VOUS !

Votre culture générale, historique, politique, linguistique, économique, philosophique est clairement insignifiante que vous ne pouvez pas vous réclamer du gaullisme ! Vous ne pouvez pas le faire d'autant que votre action passée montre que vous n'avez pas compris le Général de Gaulle ! Il n'était pas de droit ! Il était français ! Il défendait l’indépendance NATIONALE DE LA FRANCE !

Il était un ADVERSAIRE à la construction européenne ! Votre discours sur la Liberté dans votre ridicule petit livre ("qui osera défendre la liberté ?") témoigne bien de votre méconnaissance de ce qu'est véritable le gaullisme - qui n'est en rien idéologie - mais une exigence morale de don de soi !

Je voudrais faire OBSTACLE à votre tentative éhontée de manipulation des réunionnais qui seraient tentés de croire que vous êtes un homme de valeurs alors qu'en l'espèce nul n'ignore surtout votre épouse que votre suffisance n'a d'égale que vos manquements moraux voir légaux et je vous renvoie à la lecture de l'art. 212 du Code civil portant sur le devoir de fidélité, d'assistance et de secours entre époux ! Il est tout de même incroyable que vous osiez, à l'occasion du débat sur l'ouverture du mariage pour tous les couples y compris pour les homosexuels, parler de moralité... vous me faîtes rire et penser à la rigolote Christine BOUTIN qui défendait la même conception de la moralité et qui est mariée avec son cousin germain !

Réveillez-vous, vous êtes finis politiquement ! vous avez trahi toutes les valeurs gaullienne, la liberté, la France, dans son indépendance, vous êtes à l'image de Sarkozy, de Chirac, de VGE et de Pompidou, des traites à la France et, vous concernant à l'idéal révolutionnaire que devait représenter la Réunion ! Fierté des Jacobins, version girondine qui, en l'honneur de la Réunion des fédérés marseillais ont une part dans notre histoire ! Tout comme Napoléon Ier et le Général de Gaulle !

Vous n'avez pas le droit de vous réclamer de lui ! Vous l'avez trahi ! vous avez trahi ceux qui ont cru, par le passée, que vous étiez un défenseur de la pensée gaullienne !

Vous n'êtes qu'un "européiste" ! et rien que cela vous disqualifie ! De Gaulle n'était pas européen ! Mon discours peut sembler dur, très dur, mais il est sincère, et si vous passer là.... vous aurez la possibilité, j'en suis persuadé, de devenir mon identité !

Gardez vous de croire que vous êtes un homme de talent, vous étiez un piètre enseignant et n'est pas malin celui qui prétendrait le contraire, il suffit de vous entendre parler.... et en ce qui me concerne, avec de nombreux universitaires, avec qui je suis parfois en désaccord intellectuellement, mais il n'en demeure pas moi que nous sommes d'accord sur l'essentiel !

C'est à se demander s'il ne faudrait pas une nouvelle Révolution française ? S'il ne faudrait pas non plus mettre fin au renforcement de la décentralisation du fait de l'arrivisme et de l'opportunisme d'une bande de bras cassés qui ne connaissent pas l'histoire de la Réunion et de la France ! Mais bon... il suffit de regarder les gens qui vous entourent pour le comprendre... au royaume des aveugles les borgnes sont rois !

Gardez enfin en tête que mes propos ne visent pas à soutenir Didier Robert, je vous mets dans le même sac.... toute la droite locale ne mérite pas le moindre point positif ! La gauche non plus ! le centre inexistant !

Ouvrez les yeux ! Si vous voulez sauver la France, il n'y a qu'une seule solution ! Une Révolution ! Pour nous LIBÉRER du CARCAN de l'Europe ! Car en sautant sur votre chaise, comme un cabri en criant l'Europe, l'Europe, l'Europe.... vous semblez n'avoir pas compris la pensée du Général !

Vous devriez demander au géographe qui est votre plume mais qui lui aussi, fut-ce un géographe universitaire, semble ne pas comprendre non plus le sens de la Liberté au sens de la pensée française !

En ce qui me concerne, et ce depuis 2010... je vais voter car c'est un devoir, plus qu'un droit, mais ce sera le vote BLANC !

8 ans

tout cela et ce que disent les autres candidats , es , n'est que du , ( 2 ) , ( 12 ) , ( 1 ) x puissance 20 .
veuillez déchiffrer svp , en faisant de A = 1 , B = 2 et etc...

eloi
eloi
8 ans

C'est marrant, votre propos et vos premières propositions ne sont pas si loin des paroles et des premières propositions de Mme Bello. Et si au second tour...

mécoué
mécoué
8 ans

René Paul a commencé sur le terrain par s'impliquer dans l'éducation Populaire (MJC,..) et son discours en est teinté, c'est plutôt une bonne chose. Maintenant est -ce stratégique de reprocher l'association PCR /PS, alors qu'il a fait de même avec ses anciens colistiers qui ont été causes aussi de de sa non réélection ?
Avec qui comptez-vous mener la lutte maintenant ?

Dimitri
Dimitri
8 ans

Enfin !
Je vais pouvoir Voter l'esprit tranquille !!!
Bravo Victoria ! On peut y arriver !

victoria
victoria
8 ans

Victoria victoria victoria mi vot pou ou

valval
valval
8 ans

J’apprécie votre courage qui ne devrait pas s’arrêter là, il faut qu'au 2eme tour vous lancez un appel pour battre celui qui vous a volontairement rejeté, trahi comme il a trahi TAK, VIRA qui espère trouver un poste de sénateur mais là il se trompe naïvement car il sera encore trahi, ruiné et handicapé le pays pour 50 ans avec sa route électorale en forme de pont sur la mer pour contourner la terre ferme, jamais vu ça.
Notre pharaon n'est pas à une trahison près, il faut Monsieur Victoria l’éliminer.

CHABAN
CHABAN
8 ans

Allez y Mr Victoria, bonne nouvelle!

Tom
Tom
8 ans

Bla bla bla si il atteint les 5% se sera une grande victoire pour lui...

La Droite commence à se diviser !!!
La Droite commence à se diviser !!!
8 ans

Allez prenons les paris : " Combien de temps la plateforme de Didi 1er va t'elle résister ? "
En sachant que des bruits de couloirs laissent entendre qu'un certain sénateur du Sud aurait déjà rencontré Victoria !!!
De plus, bizarre cette annonce le jour où Mediapart publie son article sur la NRL.
Faut-il y voir là un lien de cause à effet ?
Affaire à suivre...

charlie chapline
charlie chapline
8 ans

Voilà au moins une alternative à didier robert.
il n'a pas de mandat donc il ne les cumule pas contrairement au autres:
huguette bello, députée , conseillère municipale , conseillère communautaire
Patrick lebreton député , maire , conseiller communautaire
Thierry robert député , maire , conseiller communautaire.
didier robert senateur , président de région.....
Ma question est la suivante , ses candidats vont 'ils démissionnés s'ils sont dans l'opposition?
bien sur que non , je ne voit un député démissionné pour aller comme conseillers régionales de l'opposition.
il faut arrêter de mentir les cumulards , moi je trouve sa candidature parfaite car c'est une alternative à didier robert seul candidat de droite.
alors le 6 décembre allons votez victoria
1 homme un mandat c'est ce que le socialistes ont votés, n'est ce pas?

@mytho
@mytho
8 ans

Il se prend pour un caliméro ce René Paul VICTORIA , ex ump

René-Paul Victoria inéligible pour trois ans ???