Un mouvement lancé par le collectif des Sentinelles de la mer

Une pétition pour "la mise en action immédiate" des vigies-requins

  • Publié le 13 novembre 2014 à 09:51

Suite à la décision de l'Etat de différer la mise en oeuvre du dispositif des vigies-requins, le collectif des Sentinelles de la mer, soutenu par des entreprises, associations, sportifs et personnalités, vient de lancer, ce mercredi 12 novembre 2014, une pétition en ligne demandant au préfet Dominique Sorain "la mise en action immédiate d'équipes de vigies-requins, sous-marines notamment, formées et encadrées par des professionnels de la mer et du sport". Selon les signataires, ce dispositif est en effet "le seul moyen actuel d'offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libres et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates dès sa mise en oeuvre".

Les Sentinelles de la mer se décrivent comme un "groupement de citoyen mobilisés pour les solutions à la crise requins". Sollicité par un ancien gérant d’un surf-shop, "surfeur, citoyen réunionnais, passionné et usager de la mer depuis l'enfance", ce collectif a décidé de se mobiliser suite aux résultats de l’expertise sur les vigies-requins estimant "prématurée" la mise en œuvre du dispositif, et à la décision du préfet de ne pas recourir aux emplois d’avenir ou aux contrats aidés.

Une pétition demandant "la mise en action immédiate" des vigies-requins a ainsi été lancée dès le lendemain sur le site change.org, avec le soutien de personnalités comme Frédéric Buyle, apnéiste professionnel, Thierry Lison de Loma, biologiste marin, mais aussi d’associations comme Indian Ocean Surfers et Shark Citizen ou encore de l’entreprise Inside Surf Service.

Tous estiment que "le projet vigies-requins renforcé est le seul projet qui a le mérite d'être soutenu par l'ensemble des pratiquants de la mer, ainsi que par les associations sportives et les ONG environnementales". Le texte souligne que ce dispositif est "le seul à avoir déjà été mis en pratique, avec succès, à La Réunion pendant plus de 6 mois", mais aussi "le seul à n'avoir aucun impact négatif sur la vie marine".

"Il est le seul moyen actuel d'offrir aux parents, aux licenciés, aux pratiquants libre et aux touristes des sessions de surf dans des conditions sécurisées immédiates dès sa mise en œuvre", poursuivent les signataires. "Par ricochet, il est un moyen rapide et efficace permettant de refaire partir la vie économique (écoles et clubs de surf, shops, commerces balnéaires, emplois liés...) et sociale (programmes de réinsertion, sorties scolaires...) des stations balnéaires", estiment-ils notamment.

Ce jeudi matin 13 novembre 2014, la pétition recueillait déjà 465 signatures. L’objectif est d’atteindre les 5000 signatures minimum "et très rapidement en réponse aux dernières nouvelles, bien sombres, quant à l'avenir de ce projet prometteur que représentent les vigies requins", concluent les Sentinelles de la mer.

www.ipreunion.com

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1 Commentaires
jl Hoarau
jl Hoarau
9 ans

Au passage la photo permet de noter l'amaterisme des marins d'eau douce: amarrage corde sur corde et amarrage avec une ecoute dont la gaine est deja entamée. => voila la plaisance à st gilles faite d'amateurs; Ailleurs sur le littoral ce genre d'erreurs ne pardonne pas longtemps