Les palangres verticales de nouveau opérationnelles

Cap requin 2 : un requin tigre capturé ce jeudi

  • Publié le 13 août 2015 à 17:30

Dans le cadre du programme Cap requin 2, un requin tigre a été capturé ce jeudi 13 août 2015. Le squale - une femelle de 2,50 mètres - a été prélevé dans la baie de Saint-Paul à l'aide d'une palangre verticale. L'endroit exact de la pêche n'a pas été précisé. Ce système, qui avait un temps été suspendu, est de nouveau opérationnel depuis le 4 août dernier.

"Conformément aux orientations convenues par le partenariat régional réuni autour du programme Cap requin 2, le déploiement progressif des opérations de palangre verticale avec alerte de capture se poursuit", avait annoncé le mardi 11 août 2015 Info-Requin. Ce nouveau programme avait été décrié dans un premier temps par les associations environnementales.

Puis, la méthode de capture avait été suspendue suite à recours déposé par le pêcheur Thierry Gazzo contre le comité régional des pêches maritimes et des élevages marins. La requête - rejettée par le tribunal - avait finalement poussé le CRPMEM à remettre en place le dispositif.

"Après la pose de 2 dispositifs de capture en baie de St Paul le 4 août, 4 nouveaux dispositifs vont être installés sur le long du littoral de Saint-Gilles, dans les secteurs autorisés, à compter de ce mardi 11 août. Ces nouveaux dispositifs seront activés de nuit uniquement dans un premier temps, du lundi soir au jeudi soir inclus, sous réserve de conditions météorologiques favorables", a annoncé le site de la préfecture.

Les différentes palangres verticales ont ainsi contribué à la capture d'un requin tigre ce jeudi 13 août 2015. Il s'agit de la première capture de squale de ce mois : la dernière remonte au 29 juillet dernier, date à laquelle deux requins avaient été pêchés, une semaine après l'attaque non mortelle dont a été victime un surfeur à Saint-Leu.

Par ailleurs, un requin bouledogue aurait été aperçu à Saint-Leu ce mercredi 12 août 2015. "Des chasseurs ont aperçu dans le chenal, près du bowl de la gauche de Saint-Leu, un requin bouledogue de 2m/2m50. L'eau était claire et le ciel bleu. Rappelons que les dernières observations similaires, remontées par des chasseurs, ont précédé de quelques jours les attaques d'Eddy au Port Ouest et de Rodolphe à Saint Leu", annonce la page communautaire Médias requins.

"Il est à noter que la baignade est actuellement interdite par la commune de Saint-Paul sur la zone des Roches Noires, en raison d’opérations de maintenance sur les filets de protection. La flamme rouge signalant cette interdiction est donc hissée sur le poste MNS chargé de la surveillance de ce site jusqu’à nouvel ordre", précise le site préfectoral.

www.ipreunion.com

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4 Commentaires
@FOX
@FOX
8 ans

FOX, tu sais, quand on dit que les eaux sales attire le bouldogue, ca ne veut pas dire qu'il n'y en a pas dans les eaux claires. Disons que tu as significativement plus de chance de tomber sur un boule dans une eaux trouble que dans une eau claire.
Je n'y vois pas d'incohérence à dire qu'il est évident que les bouldogue ne vivent pas EXCLUSIVEMENT dans les eaux troubles...

Penti
Penti
8 ans

J'aimerais qu'on m'explique comment pêcher des tigres est sensé réduire le nombre ou la dangerosité des bouledogues...

FOX
FOX
8 ans

....L eau était claire.....et le ciel était bleu ?......tiens c est bizarre? C est à ne plus rien comprendre ! Et pourtant d après ce qu on lit ici et là, ces gentils bestioles sont attirés près de nos cotes et attaquent quand par exemple l eau est trouble , et les risques sont élevés à la tombée de la nuit.....on m aurait menti ?!.....ou alors des cons soit disant scientifiques de m.....d......sont payés pour fermer leur g.....et prendre les Réunionnais pour des cons ! Le débat est ouvert....

massacres-de-requins.gouv.fr
massacres-de-requins.gouv.fr
8 ans

comme c'est un bouledogue qui a bouffé le bras de rodolphe et celui du surfeur en eau sale à la folette, c'est donc un massacre inutile. A 21.000 euros la capture on comprend que la prefecture fait des heureux a jeter l'argent public dans les fenetres du comité des peches.