Jean-Bernard Galvès : "Une baleine prise dans les drumlines"

Des associations dénoncent des "propos calomnieux"

  • Publié le 12 janvier 2018 à 12:10
  • Actualisé le 12 janvier 2018 à 12:15

Jean-Bernard Galvès, porte-parole d'un collectif d'associations écologistes, tenait une conférence de presse ce jeudi 11 janvier 2018 avec Didier Derand, représentant de la Fondation Brigitte-Bardot à La Réunion. Ils affirmaient qu'une baleine avait été prise dans des drumlines à Saint-Gilles-les-Bains en 2015. Plusieurs structures en faveur de la réduction du risque requin réagissent et dénoncent "des propos calomnieux". Nous publions ci-après leur communiqué. (Photo d'illustration).

 

Nous dénonçons une nouvelle campagne de désinformation d’organisations dites environnementales visant à s’opposer à la reprise du programme de pêche " Cap requins ". Aujourd’hui, comme 2014, elles remettent sur le tapis une prétendue " dangerosité pour les baleines ". Depuis le début de la crise requin en 2011, ces organisations métropolitaines s'acharnent sur notre île dans l'unique but de protéger des requins tigre et bouledogue, mangeurs d'homme.

Pour arriver à leurs fins, elles sont prêtes à utiliser tous les moyens sans aucun scrupule, qu’importe qu’il s’agisse de manipulations honteuses. Leurs deux piètres représentants n’ont de cesse de s’opposer à la sécurisation de nos plages, avec une mauvaise foi sans égal, et cela malgré une absence totale d’ancrage local et de légitimité de leurs positionnements. La carence de leurs arguments est telle, qu’ils ne trouvent rien de mieux que de construire des mensonges " gros comme des baleines ".

Lire aussi : Une baleine prise dans une drumline en 2015 à Saint-Gilles"

Comment imaginer un seul instant que des petits hameçons puissent causer un trouble réel à ces énormes mammifères, se nourrissant de plancton ? C’est sûr que la piste la plus plausible du " sabotage " de cet engin de pêche, évoqué par les ingénieurs, n’est pas reluisante pour ces entités qui n’ont jamais caché leur violente opposition au déploiement de ces dispositifs de sécurisation. Cette énième campagne de presse pose une fois encore la question de la responsabilité de ces agitateurs dans le piétinement d’une crise requin, dont les conséquences économiques sociales et humaines continuent d’impacter en profondeur la société réunionnaise.

Quand cesseront-ils d’exposer au grand jour leur haine de l’humain, et l’absurdité de leur conception d’une île coupée de l’océan ? Car à part des calomnies et des actions en justice, ces organisations métropolitaines et leurs tristes représentants n’ont jamais rien proposé pour sortir de cette situation dramatique. Jamais depuis 2011 ils n’auront eu, ne serait-ce qu’une seule fois, l’honnêteté de remettre en cause leurs positionnements misanthropes, et exprimer une réelle compassion envers les victimes, dont des femmes et des enfants déchiquetés par ces redoutables prédateurs.

La Réunion n’a pas besoin de tels opportunistes se nourrissant sans relâche de nos souffrances.
" Largue nou’t l’ourlet ", c’est le plus grand service que vous rendrez aux Réunionnais !

Association Océan Prévention Réunion (OPR),
 Association Prévention Requin Réunion (PRR), 
Association Elio Canestri, Association Protégeons Nos Enfants (PNE), Association Vérité et Responsabilités sur les attaques de Requins (VRR), Association Sécurisation Prevention Ocean Tansalé (SPOT), Association Planète Bleue Saint-Benoît (PBSB),
 Association Sports Industries Réunion (ASIR),
 Collectif Citoyen Handicap,
 Collectif Humanisme Océan Indien (CHOI).

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