Tribune libre de Jean-Luc Poudroux

Retraité ne doit rimer ni avec pauvreté, ni avec précarité

  • Publié le 12 décembre 2019 à 11:30
  • Actualisé le 12 décembre 2019 à 11:31

Ce que je demande au Gouvernement, c'est de garantir à tous les Français une retraite à la fois équitable, efficace et lisible. Si l'universalité signifie déjà de devoir compléter son régime de retraite ou de partir plus tard que 62 ans à la retraite, je déplore que ces sujets d'une telle importance n'aient fait l'objet d'aucun consensus partant de la société française.

Je rappelle au Gouvernement que la retraite concerne tous les Français sans exception. Je rappelle aussi au Premier ministre que les retraités d’aujourd’hui et de demain méritent de vivre dignement et en juste proportion par rapport aux sacrifices et à la pénibilité de toute une vie de travail. Je crains que le système à point ne réponde en réalité qu’à des contraintes comptables et budgétaires au détriment de l’humain.

A l’instar des Français qui ont écouté très attentivement le Premier ministre, bon nombre de questions nous maintiennent dans un certain flou. Financement, fixation de la valeur du point, points de compensation, régimes complémentaires, etc., les zones d’ombre restent encore trop nombreuses.

Après deux ans de concertation, le Gouvernement considère qu’il s’agit là d’un consensus ou assentiment de la part des Français dont la majeure partie est aujourd’hui dans l’incertitude la plus totale. Je demande au Gouvernement de prendre tout le temps nécessaire pour la réussite d’une réforme aussi fondamentale que celle de nos futurs gramoun, pour que le consensus se dégage vraiment suite à un débat de fond auquel toutes les professions, toutes les générations, participeront.

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1 Commentaires
Daniel FAIVRE
Daniel FAIVRE
4 ans

Que font nos députés pour les oublies du systèmes ceux qui survivent avec de 0â"¬ a 700â"¬ ils sont les victimes d'employeurs malhonnêtes, ou accidentés de la vie, les handicapées les grand malades, rien pour eux les parlementaires Réunionnais ne voie pas cette grande misère, indifférant ils ferme les yeux