[PHOTOS - VIDEOS - AUDIO] Pour prévenir les incivilités

Les caméras parlantes débarquent à Saint-Denis

  • Publié le 24 janvier 2017 à 16:51

Au début, elles en surprendront certainement plus d'un. Ce mardi 24 janvier 2017, la ville de Saint-Denis présentait ses nouveaux "projecteurs sonores". Un dispositif qui vient compléter le parc de caméras de vidéosurveillance, afin de prévenir les incivilités, mais aussi pour faire passer des messages d'alerte, ou de prévention.

 

 

Les rues de Saint-Denis étaient déjà équipées de trente deux caméras, réparties sur tout le chef-lieu. A partir de ce mardi 24 janvier 2017, la vidéosurveillance est capable de parler aux usagers, en direct, à partir d’un dispositif qui est en cours d’installation : les projecteurs sonores. D’ici le mois de mars, neuf caméras parlantes seront installées dans les zones sensibles de la ville, qui sont aussi les plus fréquentées.

"C'est une aide à l'enquête, à la fois répressive et pédagogique" explique Nalini Veloupoulé Merlo, élue chargée de la sécurité de la ville de Saint-Denis, lorsqu'elle présente le dispositif à la presse ce mardi matin. Les caméras parlantes viennent compléter les 32 systèmes de vidéosurveillance installés depuis maintenant 10 ans. Ils devraient être au nombre de 45 dans les mois qui viennent.

Le but : sensibiliser et dissuader les fauteurs de troubles, les vandales, ou verbaliser les mauvais usagers de la route. Les messages lancés par ces projecteurs sonores auront également pour vocation de faire passer des messages préventifs en cas d'alerte cyclonique, ou pour rappeler les règles applicables au plan vigipirate.

 

 

D'ici le mois de mars, il sera donc possible d'entendre ce genre de message dans les lieux dits "à risque" de Saint-Denis, si les policiers estiment l'intervention nécessaire :

Cette première caméra parlante, installée à l'angle des rues Pasteur et de Paris, est la première d'une série de neuf, disposées dans les zones "sensibles" et très fréquentées par le public, soit le Petit Marché, l'espace Océan, le mail du Chaudron, le Barachois, le lycée du Butor, le parc de la Trinité et le Coeur Vert Familial, la Poste de la rue Maréchal Leclerc ainsi qu'à l'angle des rues Chatel et Compagnie.

Dans le même temps, les images récupérées par la vidéosurveillance arrivent dans un poste de commandement, à l'abri des regards. Les caméras, dotées d'une portée de 800 mètres en haute définition, sont scrutées par des agents de police du matin au soir. En cas d'infraction ou de problèmes sur la voie publique, une patrouille de police municipale est immédiatement envoyée.

 

 

Il arrive même que quelques drôleries se glissent dans les vidéos des forces de l'ordre, qui racontent leurs anecdotes.

Le coût d'une caméra parlante est de 4 000 euros. L'installation de la première a coûté 20 000 euros à la ville, qui a investi près de 300 000 euros dans des systèmes de sécurité innovants. Ces dispositifs sont financés par l'Etat à hauteur de la moitié du montant.

jm/www.ipreunion.com

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