464 millions d'euros investis en une décennie

Saint-Denis - 10 bougies pour le Projet éducatif global

  • Publié le 24 août 2018 à 02:57
  • Actualisé le 24 août 2018 à 06:16

En 10 ans, ce sont 464 millions d'euros qui ont été investis par la municipalité dans l'éducation des petits dionysiens. Cette année, 17 000 élèves ont fait leur rentrée dans les 77 écoles du chef-lieu. Dédoublement de classes en REP et REP+ (réseau d'éducation prioritaire), numérique, semaine de 4 jours, activités périscolaire, ATSEM, contrats aidés, cantine... Le PEG couvre plusieurs volets de la vie éducative des marmailles. Coup de projecteur sur un dispositif local qui fait ses preuves. Ce jeudi 23 août Gilbert Annette s'est rendu à l'école Michel Debré, classé en REP+.

C'est l'une des grandes nouveautés de cette rentrée 2018, le dédoublement des classes de CE1 en REP ( Réseau d’Education Prioritaire ) et REP+. Après celles de CP l’année dernière et de leurs résultats " très positifs après évaluation" selon Gilbert Annette, le gouvernement étend le dispositif. Cette année, les classes de CE1 dionysiennes situées en REP+ ont été divisées par deux. L’année prochaine, les classes de CE1 en REP suivront.
L’objectif du dispositif : lutter contre l’échec scolaire, deux fois supérieur à la Réunion par rapport à la métropole. A entendre Corinne Infante, enseignante dans une classe de CE1 de 13 élèves, le dédoublement fonctionne. Regardez

 

 

Autre challenge cette année pour la municipalité de Saint Denis : pallier la diminution du nombre de contrats aidés. Gilbert Annette met en avant le fait que l’éducation est une priorité, la majorité des contrats aidés alloués à la Ville ont donc été dédiés aux établissements scolaires.

 

Les rythmes scolaires ont aussi évolué dans le chef lieu. Les dionysiens avaient classe 4 jours et demi par semaine l’année dernière. Ils sont passés à 4 jours cette année à l’instar de toutes les communes de l’île. Regardez Gilbert Annette à ce sujet.


Cette rentrée est aussi celle du déploiement du Plan numérique. Un chantier ambitieux, la municipalité compte investir 1 800 000 euros sur trois ans pour que ses 44 écoles publiques élémentaires soient équipées et que les élèves puissent avoir accès à Internet.

Autre volet important : les activités périscolaires. Comme le disait Gilbert Annette (voir vidéo ci-dessus), plus que sur les activités du mercredi, c’est sur ces activités périscolaires que la municipalité de Saint-Denis a misé. Modules artistiques et culturels, sportif, échecs, poursuite du du Plan savoir nager. Plus de 3 millions d’euros sont dédiés à ces activités.

La municipalité met aussi l’accent sur les langues. Le Plan anglais continue. 200 intervenants ont été recrutés. Initier les enfants dès la grande section à la l’anglais de manière ludique. Un budget de 843 000 euros par ans. L’objectif de l’édile est ambitieux " grâce à ce Plan anglais, nous souhaitons que 50% des bacheliers réussissent le TOFL (Test d'anglais langue étrangère, c’est un test standardisé payant qui vise à évaluer l’aptitude à utiliser et comprendre la langue anglaise dans un contexte universitaire pour ceux dont ce n’est pas la langue maternelle )


La ville poursuit aussi sa politique de santé publique. Plus de 18 000 repas sont servis chaque jour dans les cantines du chef lieu. Bien manger, ne pas gaspiller, des mantras martlés aux marmailles. La municipalité continue aussi son programme de gratuité des repas pour les familles les plus modestes. Près de 12 000 élèves en bénéficient.

Avec dix années de recul, le Projet Educatif Global de Saint-Denis semble porter ses fruits. La municipalité compte poursuivre ses efforts sur la politique éducative dionysienne même si Gilbert Annette l’avoue, cela se fait au détriment d’autres thématiques.
 

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