Une soirée électrisante et atmosphérique

Brain Damage fête ses 20 ans au Bisik

  • Publié le 3 mars 2019 à 07:21
  • Actualisé le 3 mars 2019 à 09:35

Vendredi 1er mars, le Bisik accueillait Martin Nathan, plus connu sous le nom de Brain Damage, pour un rendez-vous unique dans le cadre de son " Live Tour 20 years of dub & experiments ". Un concert réalisé en partenariat avec le Kabardock (où Brain Damage se produira ce soir samedi 2 mars) qui a permis de revisiter 20 ans de carrière l'un des fondateurs de la scène dub en France et de découvrir avec bonheur Sly Sugar, le nouveau venu du dub réunionnais. Une soirée électrisante et atmosphérique qui a hypnotisé le public !

Soirée exceptionnelle au Bisik en ce premier mars oavec, en exclusivité dans le Nord et l’Est de l’île, un concert de Brain Damage (Martin Nathan), l’un des fondateurs de la scène dub en France ! L’occasion pour ce pionnier des Live-Machine du genre de célébrer ses 20 ans de créations et d’inscrire le Bisik dans la tournée nationale anniversaire.

En première partie de ce concert unique : Sly Sugar, l’un des groupes dub les plus inventifs de La Réunion qui n'hésite pas à arpenter, en live, les sentiers électroniques d'autres styles musicaux (reggae, jazz, rock, drum and bass…).
Composée de Julien Belloteau (batterie, sampler), Chris Haga (chant, percussions), Sylvain Balme (claviers, chant), et Vincent Abrantes (basse), la formation a alterné douceur et puissance, clarté et saturation avec brio et passion.

Sly Sugar nous a envoûté de nappages mélodiques puis nous a réveillé à grands coups de basses rondes et profondes, le tout arrosé d'un chant suave mélangeant français, créole et anglais…

"Une transe musicale explosive !"

Une inventivité musicale et une réflexion sociale à travers des textes engagés qui rejoignent le leitmotiv de Brain Damage qui parcours le monde depuis 20 ans pour rencontrer, échanger et créer avec des musiciens de tous les styles… S'engager et défendre de nouvelles causes à chaque album…
Martin multiplie depuis 20 ans les propositions artistiques les plus aventureuses et nous a offert hier soir un best off de ses compositions les plus exceptionnelles.

Tour à tour sombre, atmosphérique, revendicatif ou poétique, l’univers qu’il nous invite à partager avec lui est en perpétuel mouvement. Le " globe sampler " nous entraîne autour du monde pour une découverte enivrante de sons admirablement mixés qu’il met un point d’honneur à avoir lui-même enregistrés… De la harpe colombienne, présente sur son dernier album " iYA NO MAS ! " capturée en Colombie où il rend hommage aux travailleurs sociaux de Bogota, à la voix de Harrison Stafford, avec qui il a enregistré " Liberation Times ", en Passant par l'âme de Kingston où il invite aux souvenirs des légendes du reggae… Tout est authentique, y compris l’énergie de Brain Damage, intacte et puissante. Le producteur insatiable exulte, une transe musicale explosive, et le public jubile et danse.

La tension positive de l’artiste est palpable soutenue par des projections vidéo originales… Un spectacle total pour un artiste polymorphe qui distille des sons parfois étranges et toujours pénétrants et qui joue des machines avec brio. Une rencontre inoubliable pour le public du Bisik qui s’était déplacé en nombre, une fois de plus, pour partager ce moment de grâce électronique que nous ne sommes pas prêts d’oublier.

Rendez-vous pour une soirée Jazz-Maloya, vendredi prochain 8 mars, en compagnie de Gwendoline Absalon et Émy Potonié.

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