Le vote du 07 mai prochain n'est pas banal et n'est pas à banaliser. Le Front National au second tour de l'élection suprême est tout sauf une émission de divertissement télévisée.
Il est nul question ce jour d’aller choisir entre deux modèles économiques comme je l’ai si souvent fait par le passé, entre la Gauche et la Droite, entre la redistribution de la richesse et le libéralisme.
Le candidat d’En Marche, propose pour continuer à croire en l’avenir, de remettre aux entreprises le pouvoir de décider du temps de travail des salariés, de ne pas entraver la fermeture de celles-ci, de précariser plus encore la vie professionnelle au point de faire tituber le salarié et de lui faire perdre sa Dignité professionnelle.
Collectivement, le candidat d’En Marche, poursuit les coups de boutoirs portés à l’autonomie
financière des communes et de leurs groupements, en privant leurs assemblée d’une ressource
essentielle, qui leur permettent de mener des actions de proximité, la taxe d’habitation, au risque de casser plus encore la vie dans les territoires.
La candidate du Front National attire à elle certains salariés par des mesures agréables à l’oreille comme la retraite à soixante ans et nombre de mesures dont l’encombrante Europe lui interdit leur mise en œuvre. Mais au-delà de la pertinence de son programme économique, le discours sur l’immigration, sa conception du vivre ensemble qui met en opposition les hommes et les femmes selon leur race, leur couleur, leur religion, leur origine sociale, l’atteinte à l’intégrité de la femme en qualifiant de confort l’avortement, attaque la Dignité humaine.
La dignité est à l’Etre humain ce que l’amour est à la vie. Elle nous permet de rester debout quand on a tout perdu, d’avancer, d’aller à la rencontre de son prochain pour se nourrir de ses différences et pour partager ce moment de bonheur d’être ensemble.
La Dignité professionnelle se gagne par le combat.
La Dignité humaine est offerte à l’Etre humain à sa naissance et quiconque lui porte atteinte nous plonge dans l’oubli, nous tous Hommes et Femmes de cette chère FRANCE, un oubli dont nous aurons du mal à en sortir humain.
Christian Villeroy