Touchée par l'érosion, la plage de Trou d'eau à la Saline-les-Bains va changer de visage. Dix filaos attaqués par les termites menaçaient de s'écrouler. Un danger. Des tractopelles détruisent ces arbres depuis le lundi 4 décembre 2017. Des blocs rocheux vont aussi être enlevés sur une portion de 60 mètres. 80 tonnes de sable seront acheminées sur le site en février 2018. Objectif : reprofiler le site.
Présentation de ce chantier avec Virginie Peron, conseillère municipale déléguée à la politique environnementale à la mairie de Saint-Paul. Elle s’exprimait ce jeudi matin 7 décembre.
L'élue Virginie Peron, déléguée à la politique environnementale à Saint-Paul, explique les opérations de profilage de la plage de Trou d'eau et pourquoi dix filaos ont été abattus. Écoutez. pic.twitter.com/sGlK7DvO5u
— Thomas Selly (@Thsly) 7 décembre 2017
Les pelles passent déjà à l’action. Comme vous pourrez le constater sur ces images. Les baigneurs de Trou d’eau observent les manœuvres des engins entre deux plongées. Regardez.
En attendant, les pelles sont déjà à l’action. Comme vous pourrez le constater sur ces images. Les baigneurs de Trou d’eau observent ce chantier entre deux plongées. Regardez. pic.twitter.com/FqBFwt1b6D
— Thomas Selly (@Thsly) 7 décembre 2017
Ce reprofilage constitue une opération "test". Elle s’effectuera sur un linéaire de 60 m de long et d'une quinzaine de mètres de large. Soit une surface de 900 m carrés. La société publique locale Tamarun réalise l’abattage d’arbres dans une zone entourée de rubalises et interdite au public. Aucune restriction de baignade n’est à noter. L’enlèvement des blocs rocheux issus d’un muret se déroulera après la destruction des filaos.
Des coraux déjà présents dans le sable seront concassés à l’aide d’un broyeur attelé à un tracteur. Objectif : assurer le renouvellement de la plage. Ces étapes doivent se terminer avant les vacances, le 23 décembre. La seconde partie du chantier démarrera en février 2018 avec l’arrachage des souches et l’apport de sable en provenance du port des Roches Noires. Explications avec l’élue.
La seconde partie du chantier démarrera en février 2018 avec l’arrachage des souches et l’apport de sable en provenance du port des Roches Noires. Explications avec l’élue. pic.twitter.com/BOTDgakQAq
— Thomas Selly (@Thsly) 7 décembre 2017
Le coût estimatif des travaux s’élève à 30.000 euros. Des plantations d’espèces indigènes auront également lieu en haut de la plage. Afin d’empêcher l’érosion. Elles sont favorables à la ponte des tortues marines. Il s’agit notamment de veloutiers et de patates à Durand retenant le sable. Contrairement aux filaos. Une demande d’autorisation d’occupation temporaire était obtenue pour quatre mois afin d’effectuer les travaux.
ts/www.ipreunion.com
Pourquoi ne pas faire un parking en amont sur la nationale pour éviter que les voitures ne descende trop près de la plage? Ça éviterait déjà une pollution et une usure des racines des arbres sur lesquels on roule pour se garer.