[VIDEO] Démolition de la prison Juliette-Dodu

Le délibéré sur la suspension des travaux rendu dans une semaine

  • Publié le 10 janvier 2018 à 14:15
  • Actualisé le 10 janvier 2018 à 15:29

Le référé afin de suspendre en urgence les premiers travaux de démolition de l'ancienne prison Juliette-Dodu de Saint-Denis sera examiné ce mercredi après-midi 10 janvier 2018 au tribunal administratif du chef-lieu. Les associations Kartyé Lib Mémoire, Patrimoine océan Indien et leur avocat Fabrice Saubert déposaient aussi un recours en annulation auquel est annexé ce référé. Selon eux le permis de démolir ne tiendrait pas compte des dispositions patrimoniales et archéologiques et ils s'inquiètent "des dégâts qui pourraient être irrémédiables." (Photo d'archives)

Le délibéré sur la suspension des travaux devrait être rendu dans une semaine.

 

 

Les deux collectifs luttent en effet contre la destruction de l’ancien établissement pénitentiaire. Ses représentants détaillaient les procédures judiciaires engagées lors d’un point presse le 27 décembre dernier. Le député Jean-Hugues Ratenon assistait à ce rendez-vous. Il s’engageait à faire de leur combat le sien.

Sur le terrain de l’ex-lieu de détention, la Société anonyme d'habitations à loyer modéré de La Réunion (SHLMR) porte un projet de construction de 45 logements sociaux, de bureaux, de commerces et une salle d’exposition à caractère mémoriel.

Lire aussi : Une action d'urgence contre la démolition de la prison Juliette-Dodu

Un projet rappelé par la commune de Saint-Denis dans un communiqué suite à cette conférence de presse du 27 décembre. "Nous instruirons la demande de permis de construire et de démolir dans le respect des règles d’urbanisme notamment le PLU. Nous veillerons à l’aspect de préservation historique du site dans le respect de notre adhésion au Label Ville d’Art et d’Histoire", réagissait la ville.

Des arguments visiblement insuffisants aux yeux de maître Saubert. Concernant le recours, selon lui : " Un certain nombre de dispositions de textes ne seraient pas respectées par le permis de démolir, qui ne semble pas prendre certaines précautions notamment en termes de recherches archéologiques". Il faisait notamment  référence aux dispositions des codes du patrimoine et de l’urbanisme.

ts/www.ipreunion.com

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1 Commentaires
Jean
Jean
6 ans

Rasez cette honte fissa, et que ceux qui regrettent cette verrue aillent à Cayenne en pèlerinage !