Menace de grève à France Télécom

"Non à la privatisation"

  • Publié le 22 octobre 2003 à 00:00

La CFDT Poste - Télécom refuse catégoriquement que la participation d de l'État dans le capital de France Télécom passe en dessous des 50%. Cette diminution est prévue dans un projet de loi examiné ce mardi 21 octobre 2003 par le Sénat. Le syndicat craint que ce changement de statut mettent en danger le statut de fonctionnaires des agents et leur mission de service public. Il menace d'appeler à la grève

"Notre souci est la mise en danger de notre statut de fonctionnaire. On nous demande aujourd'hui si nous sommes volontaires pour demander notre mutation vers les collectivités locales. Cela prouve bien qu'on ne veut plus de fonctionnaires au sein de France Télécom" explique Christine Nicol, secrétaire générale de la CFDT Poste - Télécom.
En première lecture devant le Sénat, le projet de loi prévoyait le maintien de fonctionnaires jusqu'en 2035. Dans le texte présenté mardi cette échéance a été ramenée à 2019.
Un état de fait que le syndicat met en parallèle avec les recrutement de plus en plus de contractuels au cours de ces dernières années. Dans le même chapitre, la CFDT s'élève aussi contre le non remplacement des salariés qui quittent l'entreprise pour raison familiale, notamment les pères et les mères de plus de 3 enfants. "Nous voulons que France Télécom recrute localement et que la direction donne suite au demandes de mutation des Réunionnais en poste en métropole" souligne Christine Nicol.
Une revendication que partagent les représentants de la poste au sein du syndicats. Ces derniers demandent à leur direction d'accélérer les mutations de leurs collègues réunionnais basés en métropole parfois depuis plus de 20 ans. La CFDT Poste - Télécom menace d'appeler à la grève dans les prochains jours sur des discussions ne sont pas engagées rapidement avec la direction sur l'ensemble de ces revendications
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