L'intersyndicale du BTP n'a pas trouvé satisfaction lors des négociations salariales qui ont eu lieu ce mardi 24 février 2009 avec la FRBT (Fédération réunionnaise du BTP) et la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Et pour cause, les pourparlers n'ont pas abouti à la prise en compte de l'inflation dans l'augmentation des salaires. L'intersyndicale prévoit de descendre dans la rue lors des manifestations du 5 mars prochain.
"Nous sommes prêts à descendre dans la rue le 5 mars prochain", prévient Jacky Balmine, secrétaire générale de la CGTR BTP. Les négociations salariales qui ont eu lieu ce mardi 24 février n'ont pas abouti à un accord. En effet, l'intersyndicale du BTP souhaite la prise en compte de l'inflation dans l'augmentation des salaires pour "suivre l'augmentation des prix", soit 2,8% "au minimum". La FRBT est d'accord, mais refuse de le notifier par écrit.Les syndicats craignent que les promesses ne soient pas tenues ou que partiellement. "Avoir un accord est une chose, mais il faut qu'il y ait extension de l'accord (agrément du ministère du travail) pour qu'il soit appliqué au profit de tous les salariés. Sans écrit, il ne peut pas y avoir d'extension", explique René Anelard, président du syndicat CFTC BTP.
Les syndicats ont donc fermé la porte des négociations jusqu'aux manifestations du 5 mars, "ensuite nous déciderons des suites à donner aux mouvements", lâche Jacky Balmine.
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