Education nationale

Les suppressions de postes fustigées

  • Publié le 13 novembre 2009 à 15:00

Cinq organisations syndicales de l'Education nationale (FSU, SAIPER-PAS974, SGEN-CFDT, SGPEN-CGTR et UNSA-Education) réclament " le coup d'arrêt du démantèlement du service public d'éducation via la mise en place d'un plan de rattrapage de l'emploi public, d'un plan pluri-annuel de résorption totale de l'emploi précaire et la revalorisation des bas salaires". L'intersyndicale espère rassembler un maximum de sympathisants aux travers d'actions diverses qui se dérouleront dans le courant du mois de novembre 2009.

L'intersyndicale s'apprête à mettre en place une opération de sensibilisation du public via la distribution de tracts et la présentation d'une pétition au cours du salon de l'Education (du 18 au 20 novembre 2009). Elle présentera également des cartes de doléances aux salariés de l'Education nationale et une lettre a déjà été envoyée aux parlementaires.

L'intersyndicale ne s'est pas entendu sur ce dernier point, mais la FSU, Sud-Education, le SAIPER ainsi que le Scenrac-CFTC en appellent également à la grève pour le 24 novembre.

La suppression de 16.000 postes de l'Education nationale programmée à la rentrée prochaine s'ajoute aux 13.500 de 2009 et aux 11.200 de 2008. En quatre ans, 50.000 postes sont voués à disparaître. " A cela s'ajoute la précarisation des emplois qui s'aggrave de jours en jours", ajoute Jean-Louis Belhôte, secrétaire général du SGEN-CFDT Réunion. Parmi le personnel enseignant du second degré, près de huit cent personnels auraient des contrats précaires selon le syndicaliste, soit 10% du personnel.

Les revendications portées par l'intersyndicale rejoignent les revendications métropolitaines soutenues par le Groupe des 25, qui réunit notamment des syndicats de l'éducation nationale et des associations d'élèves.

L'Assemblée Nationale a entamé l'examen du budget de l'Education nationale ce jeudi 12 novembre 2009.

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