Le conflit opposant le conseil régional et les membres de l'intersyndicale (CGTR, SGPEN-CGTR, UNATOS-FSU, SDU-CLIAS-FSU, INTERCO-CFDT et SAFTR) à l'origine du mouvement de grève de ce mardi 26 janvier 2010 a trouvé une issue. Un groupe de travail composé d'une délégation de 15 membres de l'intersyndicale, des vice-présidents, Raymond Mollard et Alain Armand, du directeur de cabinet, Idriss Omarjee et du directeur général des services, Houssen Amode, s'est réuni à 15h. Ils se sont entendus sur une revalorisation de 67 euros en moyenne pour tous les agents. "C'est un compromis acceptable", affirme Patrick Corré, secrétaire général SGEN-CGTR. Ce protocole devrait être signé dans la soirée.
Le personnel de catégorie C ainsi que les TOS (Techniciens et ouvriers de services) percevront respectivement 121 euros au lieu des 54 et 94 euros. Le personnel de catégorie B touchera 174 euros au lieu des 107 précédents et les cadres, 218 euros au lieu de 134. Patrick Corré précise que "ceci est une première mesure de rattrapage de la Région".Un calendrier a d'ores et déjà été fixé pour la mise en place de mesures complémentaires afin de calquer le régime indemnitaire des agents sur la moyenne nationale. Ces mesures s'appliqueront au plus tôt au 31 décembre 2010 et au plus tard au 31 décembre 2011.
Une autre réunion de travail est programmée pour le jeudi 18 février 2010 avec, cette fois-ci, l'alignement du personnel TOS des lycées sur ceux des collèges.
Ce mardi matin, entre cinquante et cent agents se sont mobilisés et ont bloqué le portail du conseil régional pour empêcher les voitures d'entrer. Une première grève, la première dans l'histoire du conseil régional, s'était déroulée le 18 novembre 2009.
Émilie Sorres
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