Les salariés du Quotidien ont entamé ce vendredi 16 juillet 2010 leur 5ème jour de grève. Journalistes, salariés de la régie pub et ceux des annonces classées sont toujours mobilisés pour obtenir une revalorisation salariale, à savoir une augmentation de 150 euros pour tous ainsi qu'une prime exceptionnelle. Pour l'instant, les négociations successives avec la direction n'ont rien donné. "On nous a proposé 6 000 euros à se répartir entre 140 salariés. Ce n'est pas une proposition correcte", souligne Edouard Marchal, délégué syndical SNJ (Syndicat national des journalistes). Les grévistes ont voté la poursuite du mouvement à la suite de l'assemblée générale de 10 heures. C'est le 4ème jour d'affilée que le Quotidien n'est pas paru. Aucune rencontre avec la direction n'est prévue pour l'heure.
Les négociations étant toujours au point mort, les salariés commencent à réfléchir à "de nouvelles modalités d'action", notamment la saisine d'une commission de conciliation pour demander une médiation. "En général, cette commission est saisie après 10 jours de conflit environ mais nous sommes là dans une situation exceptionnelle. Un journal ne paraît pas", explique Edouard Marchal. Cette question devrait être évoquée "bientôt" si la situation n'évolue pas.Par ailleurs, les grévistes ont annoncé que "parallèlement, les porteurs-livreurs de la société Run Presse, qui distribue Le Quotidien, ont déposé un préavis de grève pour obtenir une augmentation de salaire de 150 euros et le respect du droit du travail. Les salariés du Quotidien soutiennent leur mouvement".