Le maire de Saint-Denis s'est rendu à la rédaction du Quotidien ce jeudi 22 juillet 2010 en fin de matinée. Il apporte son soutien aux grévistes, mobilisés depuis le 12 juillet 2010. Pour Gilbert Annette, "ce conflit n'est pas un conflit ordinaire, notamment car la presse est un outil important pour la démocratie". Le conflit oppose la direction du journal au personnel qui demande une augmentation de 150 euros pour les plus bas salaires (moins de 1,4 Smic) et une prime exceptionnelle pour les autres. Les montants des salaires pratiqués au Quotidien et dévoilés au public la semaine dernière, ont "surpris" le maire. "Les revendications salariales sont légitimes" affirme-t-il.
En tant que maire, "nous mettons nos services sociaux à disposition pour permettre aux personnes en conflit de persévérer dans leurs revendications" déclare Gilbert Annette, alors que les grévistes entament leur onzième jours de grève.La direction du Quotidien a fourni aux responsables syndicaux un document répertoriant les salaires pratiqués dans l'entreprise de presse. Edouard Marchal commente "ce document nous conforte dans nos revendications salariales". L'intersyndicale ne comprend pas pourquoi ce document n'a pas été mis à disposition plus tôt. "Nous l'avions demandé la semaine dernière, et nous étions en négociations annuelles obligatoires de salaires depuis le mois d'avril", explique Edouard Marchal.
Pour rappel, la réunion de médiation du travail se poursuit à 14 heures. Coordonnée par Géraldine Morillon, déléguée de la direction du travail, elle rassemble la direction du journal et la délégation syndicale.
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